La nouvelle fédération venait de conclure une action louable qui ne peut qu'enchanter tous les Marocains. La FRMF devait donc songer à créer de nouvelles idées pour commencer à parfaire une image déjà mal comprise jusque-là par beaucoup. C'est que les nouveaux venus avaient, dès le début , consenti à admettre la possibilité du changement à opérer au-delà de l'opinion contraire, tout en pratiquant constamment l'examen de conscience qui peut seul conduire à toute bienveillance. Dans ce contexte, l'idée d'instaurer l'Hymne national avant le coup d'envoi d'un match fut géniale dans la perspective d'une sensibilité bien débordante dans les règles de l'éducation civique dont ont besoin nos jeunes pour mieux sentir l'amour de leur pays. L'hymne national chanté en chœurs reflète ce droit de chaque marocain à s'attacher profondément à sa patrie. C'est aussi un prétexte légitime qui calme les esprits et permet la prise de conscience collective et affective à l'encontre d'un même et seul objectif ; le respect total de soi et d'autrui tout en défendant avec l'âme et le cœur les principes généraux que sont : Allah, Al Watan, Al Malik ! On est donc là non pas pour critiquer les essais des autres ou toute nouveauté mais il est de notre devoir de chercher à corriger toute erreur susceptible de fausser le cours de l'imagination adoptée. Pour faire quelque chose, il fallait penser à l'aborder sous tous les angles. Certes on a applaudi lors de DHJ-IZK et avons été très réjouis de l'événement car significatif à plus d'un titre, bien que l'hymne national, en lui-même, n'avait pas bien démarré ce qui aurait pu déchaîner d'autres mauvaises alternatives… heureusement sauvé à temps ! L'effet surprise a eu son impact et tout le monde eut le loisir de l'apprécier à sa juste valeur. On n'ira pas jusqu'à vouloir minimiser l'action mais le drapeau national a fini par être levé très haut sous le ciel doukkali d'où est parti la 1ère étincelle d'un tel choix. Fort heureusement si à El Jadida l'hymne a eu droit à tous les honneurs tel n'a pas été le cas à Marrakech lorsqu'il retentissait et à certains joueurs de l'OCK de continuer à échanger les roses et d'oublier jusqu'au minimum de concentration à son encontre. Cela relève de l'indécence pure et simple. Les joueurs devraient comme devraient l'être aussi public, supporters, responsables… sensibilisés bien avant que l'opération ne se déclenche. Il aurait fallu mettre en évidence la réelle portée de cette initiative et la mettre sous concordance avec tous les médias afin qu'on néglige aucunement ses moindres détails. La nouvelle FRMF a opté pour cet initiative mais on a pu relever par la suite que certains stades se sont pliés à la besogne alors que d'autres s'en sont désintéressés au point d'ignorer et ne point diffuser d'hymne national. Par contre, d'autres ont levé le drapeau national sans ayant recourt à l'hymne national… C'est qu'il y avait confusion quant à l'interprétation initiale voulue et souhaitée par la FRMF. Maintenant, fallait-il gratifier toutes les rencontres par l'hymne national ou exclusivement la 1ère rencontre et la dernière pour clore le chapitre de ce championnat tremplin ? Pour ne plus retomber dans l'embarras et tant que la seconde journée n'est programmée que d'ici le retour de l'équipe nationale de Lomé, il serait judicieux de lancer un communiqué descriptif expliquant le but et la procédure de cette initiative pour qu'on se mettre d'accord sur le principe général qui doit alors être suivi à la lettre quitte à sanctionner ceux qui se seraient désistés de l'acte principal : l'hymne national, la levée du drapeau et le chant en chœurs de tout le public présent ou suivant l'événement à la télé. Il faudrait bien qu'il y ait une option bien définie, qui soit totalement respectée par tous.