Une seule image vous manque et tout est dépeuplé. L'édition d'hier était d'une sécheresse déconcertante. En effet, il n'y avait pas les illustrations habituelles, à part celle de «moul bomba mcha». En fait, il s'agit d'une panne technique qui a fait disparaître toutes les belles images de la page du Télégramme. L'ordinateur ne répondait plus et toute l'iconographie s'est envolée, laissant le metteur en pages sur le carreau. A moins que ça ne soit les services opaques et secrets de la coiffora et son voleur de mari… On ne sait jamais avec les temps qui courent. Tout peut arriver sur le net, mais, trêve de plaisanterie, et souhaitons vivement que cet incident technique ne se reproduise plus. stop. Il y a les surendettés qui refusent de se suicider – c'est pas dans les mœurs – pour ne pas donner l'occasion à leurs ennemis de se réjouir, et puis il y a les familles qui survivent en vendant tout ce qu'elles ont de précieux, même les cadeaux qu'elles reçoivent le jour de leur anniversaire. En réalité, c'est une véritable «bellia» chez certains qui n'hésitent pas à vendre des vêtements aux voisins et au premier margoulin qui se montre prêt à acheter tout, même ce qui ne brille pas forcément. Si les uns préfèrent se priver de tout en restant dignes au fond de leur misère, d'autres vendent les fringues, un appareil électro-ménager comme si leur vie était en danger. Pour le repas de midi ou pour le joint après le dîner ou la bouteille de vodka qui fait une entrée stupéfiante dans les mœurs et des ravages comme si nous étions au bord de la Volga, le fleuve de Moscou. Aucune campagne de sensibilisation entreprise par une société citoyenne ne pourra freiner ces pauvres gens dans leurs tentatives suicidaires où plus rien dans leur maison n'a une valeur même symbolique. stop. Certains fonctionnaires qui ne se contentent pas de leur salaire, même s'il est consistant, jouent les «Smasriya». Femmes ou hommes, ces touche à tout rendent des services au citoyen perdu dans l'administration kafkaïenne où certains rappellent les années noires quand la moindre intervention se faisait payer, monnaie trébuchante. Ces fonctionnarisés promettent d'intervenir auprès du chef flane, et du sous-chef fertelane, qui, évidemment, n'est pas censé être au courant du pignon qui se trame derrière son dos. Qu'il touche ou pas, il donne l'air de ne pas être dans le coup. Enfin, samsar et samsara – nom d'un parfum de Guerlain boycotté par des anti-racistes – ont augmenté leurs tarifs depuis que Transparency et autres anti- correction et anti-pollution combattent sérieusement le fléau reconnu par le BO. stop. Les télécoms, premier contributeur fiscal et premier investisseur, participent au PIB à hauteur de 10%. C'est clair et net, mais il importe de réduire toujours plus le coût des communications. Car sachez, braves gens, que les appels téléphoniques s'accaparent jusqu'à 15% du panier de la ménagère. A ce prix là, des femmes au foyer qui appellent leur fille à Louis Gentil (Youssoufia) pour rien et leur cousine en limousine à Béni Mellal ou à Béni Makada pour une broutille, vont délaisser le panier pour les beaux yeux de Jawal qui séduit Hniya et Nawal. 15% du panier ? On finira certainement par réduire ce pourcentage. A suivre. stop. Après la grève à la veille du week-end, une occasion pour se rendre à Dakhla pour faire du surf, pour les jeunes fonctionnaires branchés, voici la grève du 18 au 20 janvier dans tous les établissements de l'Enseignement supérieur et centres de recherche. Pour l'instant, on est entre grands, la grève préventive de 48 heures… n'a pas encore touché la maternelle où les mômes sont déjà en grève avec ce qu'ils font… stop. Pendant que certains à Casablanca pleurent la façade de l'hôtel Lincoln qui ne vaut pas un tel tapage, la maison de Dar El Akkari à Rabat avec sa façade en bois comme à Damas, à Al Kahéra ou à Baghdad, tombe en ruines . C'est un monument historique qu'on aurait dû classer il y a longtemps. Les personnes sensibles aux trésors de la capitale qui passent devant Dar El Akkari, s'inquiètent de cette chute des valeurs urbaines. La maison, dont le modèle est unique dans le quartier, apportait une note d'authenticité dans cette avenue sans architecture particulière. Il faut éviter de passer par là pour ne pas avoir un pincement au cœur. stop. Bon à savoir. Ce n'est pas une mise au point, mais des détails qu'il faut connaître. La Direction Générale de l'Office tient à préciser que le recrutement au sein de l'OFPPT est ouvert à tous les Marocains ayant le profil requis en respect du principe de l'Egalité des Chances et de Mérite. L'OFPPT ne doit pas favoriser une personne, ce serait injuste et illégal. Concernant la question des heures de travail, il est clairement stipulé dans les contrats que le nombre d'heures de travail est de 36 heures. Il est à préciser que la durée de travail est fixée, par le statut de l'OFPPT, à 40 heures pour l'ensemble de son personnel statutaire. Dossiers frauduleux et fausses attestations. La Direction Générale tient à préciser qu'une quinzaine de personnes parmi les grévistes n'est, en aucun cas, liée à l'OFPPT. Ce sont des intrus qui ont intégré le mouvement pour d'autres fins...!!!. Le meneur de ce mouvement a même bénéficié d'un départ volontaire de l'ONCF en septembre 2010 et réclame l'intégration à l'OFPPT... !!! Il s'est avéré également que certains grévistes ont présenté à l'OFPPT de fausses attestations de travail et des dossiers falsifiés. D'autres sont des dirigeants de petites et moyennes entreprises, dont des écoles privées. stop. La famille du président déchu Zine El Abidine Ben Ali se serait enfuie de Tunisie avec 1,5 tonne d'or, selon le journal « Le Monde » qui cite des sources à la présidence française, une information démentie par la Banque centrale de Tunisie. « L'Elysée soupçonne la famille Ben Ali d'avoir fui la Tunisie avec 1,5 tonne d'or », affirme le quotidien français dans son édition de lundi. « Le « Monde » indique que la présidence « se fonde sur des recoupements des services secrets français » qui « essaient de comprendre comment s'est achevée la journée de vendredi 14 janvier, qui a vu le départ du président et de sa famille et la chute de son régime ». Selon les services secrets français cités par « Le Monde », Leïla Trabelsi, la femme du président, « se serait rendue à la Banque centrale de Tunisie chercher des lingots d'or », et aurait essuyé un refus du gouverneur, avant qu'il ne cède sous la pression de Zine El Abidine Ben Ali qui, on le voit, est – était ! – plus riche que « Moul bali »… Enfin, pendant que des observateurs de tous bords s'interrogeaient sur le monde arabe, S.M. le Roi Mohammed VI ne s'est pas arrêté de procéder à des inaugurations et à préparer l'avenir de son pays. stop. Ceux qui réclament le retour de Baby Doc, le fils de Duvalier encore plus infréquentable que le rejeton, sont les mêmes qui croient que Ben Ali et la coiffeuse devenue première dame du pays muselé, vont revenir au pouvoir qui a provoqué le foutoir. Décidément, il y a pas mal de crétins qui ne voient pas le mal engendré par des gouvernances pas loin de la démence. Enfin, si Ben n'avait pas épousé une coiffora - avec tout notre respect pour le métier – peut-être qu'il aurait offert à son pays une meilleure image. Mais, même si Cléopâtre avait eu un nez plus court ça n'aurait pas changé la planète… stop. Nous avons appris le décès de la mère de Driss Rachidi dont le père était une figure de proue du marché central quant l'activité était plus florissante, toute une époque dont les anciens se rappellent avec délectation. Que la défunte repose en paix. stop.