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Télégramme
Publié dans L'opinion le 02 - 03 - 2011

Un air de jasmin, titre un quotidien de Casablanca pour nous dire que le danger plane sur les affaires, mais il n'y a pas eu de krach à la 29 à Dar El Beïda. Depuis l'étincelle de Tunisie, la titraille s'en donne à cœur joie. En particulier de l'autre côté de la Méditerranée où le soulèvement des Arabes debout avant le printemps 2011, l'année de tous les dangers, séduit parfois sur un fond d'inquiétude.
A la Bourse de Casablanca, il n'y a pas eu de cause à effet, contrairement à ce que l'on croyait. Mieux encore, certains ont profité de la « crise » provoquée par le jasmin.
Mais, depuis quand une fleur annonce le malheur ? stop.
Le réflexe. Dès qu'il y a un événement ou quelque chose qui lui ressemble, des internautes ou le commun des mortels qui découvre le monde virtuel, se branchent sur « youtube alik » pour voir s'il y a des images. Qu'il s'agisse de Dakhla, un si paisible port souillé par des hors-la-loi ou de Hoceïma qui évoque toujours la farniente malgré les opportunistes qui règlent leur compte avec des moulins à vent. L'anarchie ne passera pas. Enfin, la vidéo du discours de Maâmar Kadhafi Caligula – une expression que « Tel Quel » nous a piquée dans une rubrique non signée – sur fond de musique électro, qui remporte du succès sur Youtube, ne fait pas rire tout le monde. Malgré ses 800.000 visiteurs sur le site – une vidéo israélienne – la parodie donne envie plutôt de pleurer quand on voit les scènes des gens sur l'aéroport de Benghazi qu'aucune force onusienne n'a encore sauvé du malheur. stop.
Il ne manquait plus qu'eux qui attendaient à la queue leu leu, leur tour pour jouer aux héros d'un nouveau genre. Il s'agit des représentants du patronat marocain qui prend une fois de plus le train en marche alors que beaucoup de maâlmine préfèrent attendre la suite du nouveau feuilleton pour se prononcer. En effet, le 23 février – décidément quel fiévreux mois - des hommes d'affaires ont organisé à Casablanca, le cœur de la finance qui roule même le dimanche, une réunion de crise. Ils veulent subitement résoudre les problèmes sociaux du pays. 2,5 millions de postes à l'horizon 2020, une année qui, comme nos lecteurs le savent bien, sera une année où des histoires d'eau vont se poser, n'est-ce pas monsieur le patron du foot qui affiche une sérénité exemplaire malgré plusieurs cordes à son arc ?
Là encore, les patrons marocains sont catégoriques : « Mettre fin à l'hégémonie de certains milieux et personnalités sur les affaires ». Décidément, c'est plus que mai 68… stop.
Des lecteurs trouvent qu'il faudrait développer un peu plus des mots très actuels comme oligarchie ou cybercriminalité. Soit.
La cybercriminalité est le terme employé pour désigner l'ensemble des infractions pénales qui sont commises via les réseaux informatiques, notamment sur le réseau Internet.
Ce terme désigne à la fois :
- Les atteintes aux biens : fraude à la carte bleue sur Internet sans le consentement de son titulaire ; vente par petites annonces ou aux enchères d'objets volés ou contrefaits ; encaissement d'un paiement sans livraison de la marchandise ou autres escroqueries en tout genre ; piratage d'ordinateur ; gravure pour soi ou pour autrui de musiques, films ou logiciels.
Au Maroc, les enquêtes de la police à partir du site personnel sur Facebook des personnes douteuses ont commencé bien avant les arrestations du 20 février. La police marocaine s'est spécialisée dans la cybercriminalité dès le début des années 2000. stop.
« Attention ! Les médicaments n'ont pas que des bienfaits sur la santé. Ils peuvent être des poisons tueurs». C'est en substance le message véhiculé par la campagne d'information et de sensibilisation lancée à Casablanca par le Centre Anti-Poison de pharma-covigilance du Maroc (CAPM) et ses partenaires.
C'est une première dans le domaine de la santé dans un secteur où les consommateurs sont invités à tout avaler sans chercher à réduire les doses qui font voir la vie en rose, surtout dans le domaine des psychotropes où des patients prennent des comprimés comme les opprimés qui vivent loin des pharmacies et des cabinets de médecins. Un fléau !
Placée sous le thème «Tous ensemble», elle vise à sensibiliser le grand public sur les dangers que représentent les médicaments utilisés de façon non conforme. Les initiateurs de cette campagne tentent, à travers des affiches et des flyers distribués dans les pharmacies des différentes villes du pays, de véhiculer des conseils d'usage des médicaments. stop.
Echos de l'Hexagone. La nouvelle équipe au Sarkoland comporte deux têtes d'affiche qui ont été condamnées avec sursis. Sarkozy qui accorde rarement la grâce pour les prisonniers, contrairement au Roi du Maroc qui libère plusieurs fois par an des détenus, a cette fois fait des exceptions pour des personnalités qui avaient défrayé la chronique judiciaire dont certaines ont fait de la taule avant de prendre des vacances sur La Baule. stop.
Echos de l'Hexagone (bis). Comment ne pas évoquer Annie Girardot, l'actrice française qui vient de disparaître et qui ne faisait pas de cinéma autour de son personnage comme Arielle Dombale ou Catherine Deneuve qui veut garder le même look qu'il y a 30 ans, du temps des Parapluies de Cherbour ? Girardot, qui ressemblait à notre consœur Fatima Belarbi, partie à la retraite bien méritée comme on dit dans les métiers qui se respectent, restera l'actrice de «Rocco et ses frères» avec un Alain Delon qui n'était pas encore un habitué du style «In Morocco». L'héroïne absolue des classes moyennes si chères à nos décideurs fut magistrale dans «Mourir d'aimer» avec cette chanson de Charles Aznavour qui n'a plus chanté au Maroc depuis les années 60 quand il y avait plus d'Européens que de Marocains dans les centre-villes. Enfin, un film inconnu qu'on peut télécharger sur Internet «I Fiorillege del matrimonio» des frères Taviani-1964. stop.
Quand on voit des figures légendaires de la société dite civile qui , parfois, utilisent un rythme militaire sans tenue ni retenue, nous dire que le changement ne peut avoir lieu que s'il y a un changement de cartes dans cette partie de poker sans fin, on se dit que c'est soit une tentative de suicide déguisée, soit il s'agit de déclarations fignolées dans les alcooves entre initiés qui n'ont rien à craindre.
Les déclarations inhabituelles qui mettent le feu dans les esprits qui n'ont jamais lu des remises en question à la Une, déroutent évidemment les citoyens qui se demandent, en fin de compte, qui est derrière les nouvelles mises en scène. Prudent, après des années de silence, le citoyen averti, sollicité de toutes parts, garde son sang froid. Il reste stoïque en se disant qu'on nous la fait tellement de fois qu'il vaut mieux ne pas suivre les nouvelles caravanes. stop.
Emploi. Les gens ne parlent plus que de ça. Mais c'est les diplômés au chômage qui réclament leur part du fromage. Ceux qui n'ont pas de diplôme s'estiment lésés où seuls ceux qui savent causer décrochent un job. Tandis que ceux qui roulent en mob en faisant du porte-à-porte, personne ne parle encore pour eux. stop.


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