Du jamais vu à Meknès : des trottoirs couverts spoliés Les abus inadmissibles persistent à Meknès quel que soit le conseil municipal. A de nombreuses reprises, nous avons soulevé le caractère illégal de l'occupation des espaces publics où Meknès détient le triste record. Partout dans la ville c'est l'anarchie totale en matière d'occupation des trottoirs en particulier. Beaucoup de cafés s'approprient les trottoirs mitoyens en y installant deux et même trois rangées de tables obligeant de ce fait, les piétons à circuler sur la chaussée et s'exposer à des accidents. La palme de l'occupation intolérable des trottoirs revient à un établissement situé à l'angle de la rue de Safi et de la place administrative, qui s'est permis d'inclure un trottoir couvert dans le café interdisant toute circulation des piétons qui sont maltraités comme il n'est pas permis puisqu'ils sont obligés de circuler sous la pluie et le soleil pour que le gérant dudit établissement puisse offrir à sa clientèle le maximum de places au détriment de la population meknassie. Comment en est-on arrivé à cette situation extrême et sans équivalent ailleurs ? Y-a-t-il une grosse anguille sous roche ou est-ce la politique du laisser-aller et du laisser-faire qui se perpétue ? De nombreux piétons nationaux et étrangers se plaignent de cette situation inadmissible et intolérable. Meknès, avec ses nombreux atouts, aspire à être une destination touristique privilégiée et pour ce faire, les autorités et le conseil de la ville doivent veiller à débarrasser la ville de tout ce qui peut ternir son image et en particulier l'occupation sauvage des espaces publics et notamment des trottoirs. Une telle situation ne peut s'éterniser car elle porte préjudice à la population et au bon renom de Meknès. Les élus locaux sont là pour être au service des Meknassis et de leur ville. Qu'ils assument leurs obligations et fassent leur devoir. Existe-t-il un dispositif en cas de catastrophe naturelle à Meknès ? C'est bien connu,les accidents n'arrivent pas qu'aux autres. Une catastrophe naturelle peut se produire partout surtout à un moment où la planète est en proie à des changements climatiques inquiétants et que le sommet de Copenhague: censé trouver des solutions pour l'avenir de notre monde, s'est achevé sans réelles perspectives pour le futur donnant de quoi réfléchir aux plus optimistes. Quoique certaines régions du globe soient plus exposées que d'autres, un tremblement de terre peut se produire n'importe où,de même qu'un incendie important ou des inondations. Une ville de la taille de Meknès doit, normalement, disposer d'un plan pour faire face à une catastrophe et minimiser son impact sur la population. Est-ce le cas ? Apparemment non et cela serait un lourd handicap si par malheur, il se produisait une catastrophe d'une certaine ampleur. Imaginons un incendie important ou l'effondrement de vieilles maisons dans l'ancienne médina,comment éteindre l'incendie et procéder à des opérations de sauvetage lorsque l'on sait qu'il n'existe pas de bouches d'incendie et que les ruelles sont étroites ? La protection civile ne dispose pas d'engins et de matériels adaptés pour intervenir dans des ruelles très étroites. Il serait grand temps que les autorités et le conseil municipal se penchent sérieusement sur les moyens appropriés pour faire face à toute éventualité. Il vaut mieux prévenir que guérir. A bon entendeur salut. Pour quand un zoo à Meknès ? Naguère, il existait un petit zoo au jardin d'El Haboul et un autre dans la "vallée heureuse" malheureusement disparue aujourd'hui. Le zoo de Rabat,régulièrement visité par de nombreux Meknassis, a lui aussi disparu pour laisser place à un ensemble immobilier une première dans le monde probablement!!!!!! Pourtant un parc animalier ou un zoo représentent une attraction très prisée par les petits et les grands. C'est scientifiquement et pédagogiquement utile car un zoo permet à la population en général et aux jeunes en particulier de voir la faune marocaine tout d'abord dont un grand nombre d'espèces semblent en danger et doivent impérativement être sauvées/ensuite des animaux de divers continents dont une partie se trouve aujourd'hui menacée en raison du dérèglement climatique et de la pollution. Un zoo ce n'est pas un luxe mais une nécessité de nos jours. Dans des villes européennes,les entreprises participent à la création et à l'extension des zoo en achetant des animaux dont elles font don à la ville et dont elles assurent l'entretien par l'octroi de subventions. Il existe à Meknès une faculté des sciences dotée d'un département qui étudie la vie animale, une grande école d'agriculture,un service des eaux et forêts,les autorités,le conseil de la ville,les entreprises pourraient collaborer avec ces services pour préparer la création d'un zoo. Ce n'est point une mission impossible,c'est au contraire parfaitement réalisable à condition qu'il existe une réelle volonté de faire de la capitale ismaélienne un grand centre de protection de la faune sauvage,de recherches sur cette dite faune et d'amélioration des espèces d'animaux domestiques. Ce n'est pas une utopie mais un souhait qui entre parfaitement dans le domaine du réalisable. Il reste aux décideurs de faire preuve d'esprit d'initiative, de bonne volonté et d'un peu de l'audace qui est l'origine des bons projets.