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Télégramme
Publié dans L'opinion le 22 - 03 - 2012

Il fallait s'y attendre. Des sujets de l'actualité qui auraient fait honte aux employés aux écritures il n'y a pas longtemps sont repris à la une, à la deux et à la trois qui veut gagner la bataille de Troie, sans se mouiller.
Il fallait s'y attendre avec les temps qui courent qui font piaffer les oiseaux de la basse-cour dans les fermes où on est passé au bio, sans connaître les accords de Rio, en proposant du poulet beldi qui donne du goût à la pastilla fassiya ou au tride de Khémisset que le Roi bâtisseur et écologique fait entrer dans le 21ème siècle.
Autre nouveauté : les chroniqueurs qui se veulent branchés alors qu'ils radotent sans craindre de fatiguer et d'énerver. Voilà qu'ils font de l'économie à la petite semaine comme s'ils maîtrisaient la chose qui leur donne un air morose. Pas d'allusion pour une fois à la presse de la mozona, mais à celle de la paresse qui prend ses lecteurs pour des demeurés avec des recettes éco tordues. Mais, c'est pas de leur faute, ils profitent du vide et un manque de contrôle lui-même incontrôlable. stop.
Parlant de Mawa, un communiqué nous précise qu'un groupe de new-derwiche (qui n'a inspiré ni Berrechid ni Fennich) revendique un répertoire maghrébin, influencé par les musiques occidentales rock et pop. Rien que ça. Mais, c'est pas grave depuis que le rock est repris par Céline Dion et Marine Lepen qui se donne un air de Janis Zaping sur la scène du théâtre des funambules. Quand on pense que des groupes d'avant-garde des années 70 n'ont même pas flirté avec le jazz, on rigole quand on nous dit qu'ils ont été influencés par le rock et la pop. Reste que Lemchaheb reste une référence. stop.
Malgré la crise où les gros patrons se partagent la mise, les travailleurs immigrés continuent à se serrer la ceinture pour envoyer de l'argent au bled, à la zriba que la sécheresse n'a pas rendue laide.
Selon l'Office des changes, les flux relatifs aux voyages, aux MRE et aux investissements et prêts privés étrangers ont enregistré de bonnes performances à fin février 2012. Ainsi, les recettes voyages se sont établies à environ 8 milliards de dirhams contre 7,72 milliards à fin février 2011, soit +3,6%. Pour leur part, les dépenses ont enregistré une hausse de 3,4% pour s'établir à 1,42 milliard de dirhams contre 1,37 milliard. Enfin, les investissements et prêts privés étrangers ont vu leur recettes avoisiner les 4,41 milliards de dirhams contre 4,06 milliards un an auparavant, soit une performance de +8,4%. Toutefois, les dépenses ont enregistré une hausse de 28%, à 2,14 milliards de dirhams contre 1,67 milliard à fin février 2011.
Conclusion : que les scribouillards qui n'arrivent pas à sortir du brouillard ne ressortent pas le Printemps arabe ou l'automne panarabe. stop.
Le Slovaque Martin Klizan s'est adjugé le titre de la 4ème étape du Morocco Tennis Tour, qui a eu lieu à Rabat du 10 au 17 mars au club des cheminots. A la surprise générale, le Slovaque s'est imposé facilement face au numéro 1 du tournoi, l'Italien Filippo Volandri.
Les ATP qui ne sont pas des rencontres bon enfant sur les courts des anciens PTT, mais de grosses pompes à fric où l'on ne voit pas les nôtres sur la liste des gagnants – gagnant, gagnant, disait la pauvre Ségolène Royal qui a raté le coche avec son programme moche – qui commencent à inquiéter l'Office des changes qui voit partir des milliards, qui passent les frontières avec, en plus, des pions le dos courbé. Encore quelques ATP et nos tennismen retourneront aux TP faute d'enveloppes emportées par Martin et Pépé… stop.
Le suspect dans la triste affaire de Toulouse est un Français qui s'appelle Mohamed. Les services secrets savaient qu'il a fait un saut en Afghanistan pas pour faire du deltaplane – comme il y a des musulmans français qui se nomment René ou Bertrand.
Enfin, il est regrettable que n'importe quel crétin agisse au nom de l'Islam et se réclame de la Quaida baïda dont il ne connaît pas l'organigramme. stop.
L'académie de golf de Mazagan Beach, qui n'a pas fini de sauter sur ses ressorts, envisage de démocratiser le golf après avoir fêté en grande pompe l'anniversaire de Najat Aâtabou qui n'est pas encore descendue sur le green en chantant « Choufi ghiro »…
Ça fait des années qu'on nous rabache les oreilles avec ces paris intenables. L'entretien d'un complexe de golf, ça coûte les yeux de la tête et des pieds. L'eau est un puits sans fond comme on dit ici – expression piquée à outrance par des copieurs invétérés qui n'ont pas froid aux yeux – et le maintien du standing n'est pas une petite affaire. Du trophée Lancôme qui ignore le trachome à Saint-Nom-la-Bréteche ou le prestigieux trophée Hassan II à Dar Es-Salam ou encore le prix Figaro, c'est pas destiné aux boy-scouts de Maâmora et aux ramasseurs de balles de Dar Bouâzza. Il ne faut pas prendre les gens pour des bourriques.
L'académie a pour objectif principal de « démocratiser » le golf, comme un sport d'élite. Les mercredis et les dimanches, des practices seront établies gratuitement pour l'initiation des petits novices de moins de 12 ans, et avec une participation inférieure à 100 dh pour les adultes.
Des stages de 3 jours sont aussi proposés pour les groupes de 3 personnes, comprenant 2 heures et 30 minutes de cours puis un parcours libre l'après-midi, pour 3500 dh. Pour 750 dh par heure, « c'est 25% moins cher qu'en Europe ». Les groupes ou entreprises devront débourser 350 dh par personne s'ils optent pour la formule initiation. stop.
Quand on agite les menaces de grève dans un ministère où les fonctionnaires ont bénéficié d'une augmentation des salaires avoisinant les 35% - sans la semaine des 35h – pour les grandes échelles – faut pas passer sous, ça porte malheur – et où les petites échelles ont été augmentées de plus de 70%,qu'est-ce qu'il reste aux autres à dire ? That is the question. stop.
Khalid Alioua va au restaurant entre deux questions de sa mise en examen… Mais ce qui a étonné des observateurs lucides, c'est qu'un journal de Casa, qui regarde beaucoup la talfaza, a publié texto les questions-réponses de la BNPJ… Où est le secret d'instruction, une méthode qui met obstruction à l'Etat de droit ? Question à qui de droit. stop.
Rabat-Salé, nouvelle capitale du Royaume, dit Mekki Zouaoui, un des initiateurs de la série des forums - débats bidon qui se tiennent depuis 2006 – ah bon ? – entre les acteurs de la société civile et l'agence pour l'aménagement de la pauvre vallée du Bouregreg. Un aménagement qui s'arrête au pont de Marjane en laissant toute une vallée dans le désarroi.
Dans un entretien avec Selma T. Bennani qui s'est spécialisée dans l'oued sans web, le Pr dit : « Il peut y avoir des critiques virulentes, mais c'est souvent dû à un manque d'informations ».
Ainsi donc, les Slaouis qui ont dit ce qu'ils ont sur le cœur la semaine dernière sur cet aménagement qui s'est fait dans les bureaux de la place du Golan à deux pas de Piétri, manquent donc d'informations ? Mais c'est passer à côté de la plaque et prendre les habitants conscients des deux rives pour des naïfs, alors que tout le monde sait, y compris le corps diplomatique de Rabat en revenant sur la confession d'Edmond El Maleh, que ce réaménagement s'est trompé sur toute la ligne. Mekki Zouaoui ajoute pour nous faire oublier les erreurs que son souhait serait qu'il y ait pour Rabat et Salé un seul gouverneur et un seul maire. En concluant que la distinction est pour lui une aberration. Une façon comme une autre de noyer le poisson dans la rivière. Pour redonner au Bouregreg sa vitalité, il faudra se réveiller tôt - f'nebouri afin de faire revenir mouka et le bourri. stop.
Tanger veut valoriser le patrimoine touristique de la ville. Vaste programme qui sera mis en évidence le dimanche 25 mars prochain. Dix panneaux de signalisation implantés aux entrées et dans les ruelles de la médina pour aider le visiteur à suivre les itinéraires dans les dédales de la médina et mettent en valeur son héritage, son Histoire et ses trésors architecturaux.
En fait, que ça soit à Tanger qui a perdu sa plage Billahariz où Casablancais et R'batis, Meknassis et Fassis, bronzaient dans les années 60 avant d'aller danser le soir au Klaxon, qui s'est tu depuis, ou Dar El Beïda rayée par les guides touristiques qui n'ont d'yeux que pour les villes impériales et les mémorials – un bon choix – c'est souvent le même itinéraire littéraire qui devient redondant. Bien sûr que la Koutoubia - pas la charcuterie halal, nous dit-on comme si on était chez Lipine – de Marrakech et la Tour Hassan ignorée par le car de touristes Nova Tours qui vaut le détour, sont importantes et incontournables, mais il n'y a pas que le circuit classique.
De nos jours, les touristes ne sont plus ces voyageurs qui se contentent des visites pépères avec des curiosités à voir absolument. A Liverpool, les nouveaux touristes veulent voir la maison de disques où les Beatles ont enregistré leurs albums phares et le marché aux puces Portobello où s'habillaient Twecgy et Yoko, la Japonaise qui a éclaboussé le groupe mythique, etc. etc… sans oublier qu'à Rio, les touristes peuvent voir les favellas sur un air de Manitas de Plata. Il serait temps au Maroc de varier les excursions touristiques où les guides ronronnent sur les mêmes thèmes. L'imagination au pouvoir pour mieux voir. stop.


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