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Association pour la Protection de la Famille Marocaine
La lutte contre la corruption et les défis du développement
Publié dans L'opinion le 20 - 05 - 2012

Dans le cadre de la onzième édition du forum Zhor Azzarka, l'association pour la Protection de la Famille Marocaine a organisé une table ronde sous le thème : « La lutte contre la corruption et les défis du développement ». Une activité qui rentre dans le cadre de la sensibilisation des citoyens et citoyennes sur la responsabilité commune de tous, dans la lutte contre ce fléau qui gangrène nos sociétés. Un débat fructueux dont l'objectif est de contribuer, grâce à la sensibilisation, à la concrétisation d'une société équilibrée à développement équitable bénéficiant à toutes les catégories sociétales.
Mme Latifa Bennani Smires, Secrétaire générale de l'association a tout d'abord parlé de Feue Zhor Ezzarka, fondatrice de l'association en 1963, l'une des premières militantes de la nation. S'agissant du thème débattu lors de la rencontre, c'est l'une des problématiques qui engouffre le plus et en profondeur la société marocaine, rappelle Mme Bennani, l'un des thèmes d'actualité à discuter de fond en comble pour une meilleure protection de la famille marocaine. La question, insiste-t-elle, c'est de savoir comment concrétiser le développement et promouvoir ainsi la société. De ce fait, il est impératif de délimiter la corruption, un fléau à multi faces, d'agir en faveur de la moralisation de la vie publique, de la revalorisation des valeurs que ce soit au niveau politique, économique ou social , et de combattre l'économie de rente constituant une sorte de réussite individuelle.
Mais, qui dit lutte contre la corruption et développement, dit bonne gouvernance, met en exergue Mme Khadija Chakir, membre de l'Instance Centrale de prévention de la corruption sous le thème : « La bonne gouvernance et le développement », en relation également avec les responsables, avec la pratique du pouvoir et la prise de décision. Ce qui nécessite une implication effective des instances législatives, d'ONGs de la société civile et de droits, pour assurer l'évaluation du phénomène, l'inspection, rendre compte des différentes procédures administratives ou autres et contribuer au système de transparence.
Historiquement parlant, rappelle Mme Chakir, la lutte contre la corruption est un mécanisme tout récent qui n'est apparu qu'à travers le développement. Et la gestion du développement n'a rien de transparent. Le développement étant changeant, la gouvernance est donc à construire. Si l'objectif de la gouvernance est le développement, réaliser le développement ne peut se faire sans la démocratie, autrement dit sans l'égalité de droit. Le droit à la participation, à la prise de décision, à toute politique publique, mais accompagné de l'inspection de la mise en application…..Il devient donc impératif d'avoir la primauté du législatif, de garantir tous les droits de l'homme et sa protection de toutes violations qu'elles soient de droit ou de genre et de renforcer la diversité des idéologies. Mais aussi de rendre crédibles les services publiques.
M. Abdelaziz Masoudi, membre de Transparency Maroc a parlé, dans son intervention, de la corruption des populations à l'horizon du printemps arabe. La corruption n'est pas uniquement une sorte de « délinquance » individuelle, dit-il. Pour lutter contre la corruption, il faudrait comprendre son fondement et ses mécanismes selon une vision simpliste, comme le bien et le mal. Rappelant le contexte de parution de la corruption dans le monde, de l'économie de rente au niveau national et international, toujours en rapport avec le pouvoir et non avec le droit, et qui a induit plusieurs révolutions. Au niveau national, la rente au niveau du secteur économique peut être définie par le monopole d'une société sur d'autres, sans marge de concurrence. Mais, insiste-t-il, Il ne faut pas seulement focaliser sur le côté économique mais principalement sur l'éducation et les valeurs fondamentales. Et combattre la corruption consiste à en chercher les causes car, la pauvreté n'en est que le résultat.
Le contexte de la bonne gouvernance, a été mis en exergue par Dr Abdel Ahad El Fassi, Directeur des Etudes et d'entraide à l'institut supérieur d'administration, sous le thème : « Une vision globale dans la lutte contre la corruption dans le cadre de la bonne gouvernance ». La lutte contre la corruption a besoin d'une approche en profondeur, à long terme, professionnelle et politique en même temps, vu son expansion dans nos sociétés. C'est une revendication sociétale, apparue en 2011, à laquelle il faudrait s'atteler efficacement, à travers des mécanismes adéquats. La grande corruption, explique-t-il, persiste dans les marchés publics : santé, emploi, promotions, blanchiment d'argent… Rendre compte devrait être bien cadré, ce qui nécessite des approches protectrices, préventives avec renforcement de la démocratie et mise en application effective de la Constitution, de la régionalisation ou décentralisation, le développement des ressources humaines et de l'audit comme mécanisme d'inspection de la gestion, la simplification des procédures administratives et la mobilisation de systèmes de veille et de suivi tels que l'ICPC, la cour de comptes…
Quant à Mme Amina Baaji, Présidente de l'association d'écoute et de dialogue, elle a parlé de la lutte contre la corruption au niveau des établissements scolaires. Se répercutant sur le rendement et sur l'indice de développement. Elle a également parlé du contenu des ouvrages scolaires, qui devrait être en adéquation avec les nouveaux mécanismes de lutte contre la corruption, ainsi que des circulaires ministériels, qui posent parfois des contraintes. Relevant le manque de centres d'écoute et de dialogue face à des problèmes de drogue ou de violences intra et extrascolaires, le manque de communication entre les enseignants et les élèves ainsi que le manque d'activités éducatives et d'appui psychologique.


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