Le ministère de l'Energie, des mines, de l'eau et de l'environnement a organisé, jeudi à Rabat, un atelier pour l'examen d'une plateforme stratégique visant le renforcement des capacités en matière des métiers de l'environnement, dans le cadre des efforts d'accompagnement de la transition vers une économie verte au Maroc. Les participants à cette rencontre, initiée en partenariat avec l'Agence allemande de coopération internationale (GTZ), se sont penchés sur les opportunités offertes par l'économie verte à travers cette plateforme stratégique, qui peut ouvrir la voie à la création d'un système de formation aux métiers de l'environnement, sur la base d'une approche participative impliquant l'ensemble des acteurs concernés. La plateforme propose la création d'un système de formation qui s'articule autour de huit secteurs, à savoir l'air, la biodiversité, l'écotourisme, le cadre de vie, la santé et la sécurité, les déchets ménagers assimilés et industriels, l'eau et l'épuration, les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique, l'écosystème maritime et côtier la côte et les ressources maritimes et, enfin, le sol et la gestion durable de l'agriculture et des forêts. Les interventions ont souligné l'impératif de s'orienter vers ce type de métiers, dont le développement aura un impact positif sur la préservation de l'environnement, la création de richesses et d'emploi. Dans un rapport présenté en mars dernier sous l'intitulé «l'économie verte: opportunités de création de richesses et d'emplois», le Conseil économique et social (CES) a considéré que ce concept recèle un potentiel de croissance durable et de création d'emplois, au même titre qu'il constitue l'amorce d'un nouveau modèle de développement économique et humain durable. Les investissements projetés dans ces secteurs dépassent les 200 milliards de dirhams avec un potentiel identifié de création d'emplois de plus de 90.000 postes à l'horizon 2020.