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En dépit d'une conjoncture internationale peu porteuse
La croissance économique serait de 3,4% en 2012
Publié dans L'opinion le 03 - 07 - 2012

Hormis le secteur extérieur qui fait ressortir un net ralentissement de certains secteurs exportateurs, l'évolution des principaux indicateurs de conjoncture à fin avril 2012 demeure généralement positive. Tel est le constat de la Direction du Trésor et des Finances Extérieures (DTFE) relevant du ministère de l'Economie et des Finances, dressé dans sa note de conjoncture daté du mois d'avril.
C'est ainsi, poursuit la même source, que la consommation d'électricité a marqué une progression de 10,0% contre 8,6% un an auparavant, reflétant l'amélioration de l'activité économique et plus particulièrement celle de l'industrie. Pour sa part, le secteur du BTP confirme sa reprise amorcée en 2011, en marquant une hausse de 14,7% de la consommation de ciment et de 1,8% des crédits immobiliers.
A l'inverse, les principaux secteurs exportateurs notamment ceux du phosphate et dérivés, du textile, de l'automobile et de l'électronique connaissent une certaine décélération sous l'effet de la baisse de la demande étrangère adressée au Maroc.
De son côté, le secteur touristique ne retrouve pas encore son rythme de progression habituelle après les attaques terroristes de Marrakech, les effets des turbulences géopolitiques dans les pays de la région MENA et les difficultés économiques en Europe. Ainsi, les arrivées de touristes sont en baisse de 3,7% et les nuitées touristiques de 8,0%.
Concernant le secteur extérieur, les quatre premiers mois de l'année ont été caractérisés par la poursuite de la dégradation du déficit commercial sous l'effet de la hausse des importations (+5,7%) plus importante que celle enregistrée par les exportations (+5,0%).
Parallèlement, les transferts des MRE ont poursuivi leur évolution favorable avec une progression de 870 M.DH ou 5,1% et, dans un degré moindre, les recettes au titre des voyages ont affiché une relative augmentation de 159 M.DH ou 1,0%.
Au total, ces deux postes ont généré 34,7 MM.DH, couvrant ainsi 54,0% du déficit commercial contre 55,7% un an auparavant. De leur côté, les recettes des investissements étrangers se sont stabilisées, par rapport au quatre premiers mois de l'année 2011, à près de 9 MM.DH.
Au niveau des finances publiques, la situation des charges et ressources du Trésor fait ressortir, au terme du mois d'avril, un déficit budgétaire de près de 12 MM.DH, en amélioration par rapport à son niveau enregistré un an auparavant (soit 13,3 MM.DH) et ce, en raison du bon comportement des recettes fiscales et d'une maîtrise des dépenses. En effet, les recettes fiscales ont réalisé une progression de 7,1%, tirée conjointement par les impôts directs et indirects. Du côté des dépenses, la baisse des charges au titre des autres biens et services (949 M.DH ou 7,4%) et celle des dépenses d'investissement (5,4 MM.DH ou 33,2%) a permis de couvrir une bonne partie de l'augmentation des charges de la compensation (+4,9 MM.DH ou +32,0%) et des salaires (+4,6 MM.DH ou +16,7%).
Concernant la compensation, l'évolution des cours internationaux des produits subventionnés ne manque pas d'exercer une pression sur la charge budgétaire qui est appelée à augmenter sensiblement par rapport à la prévision initiale pour atteindre près de 52 MM.DH et ce, en dépit des mesures prises dernièrement en matière de prix de certains produits énergétiques (essence, gasoil et fuel industriel).
Suite à ces évolutions, le stock de la dette intérieure du Trésor s'est situé, à fin avril 2012, à 349,2 MM.DH en hausse de 20,5 MM.DH par rapport à fin 2011. Pour sa part, le financement extérieur du Trésor a dégagé un flux négatif de 1,4 M.DH sous l'effet de la baisse de 2,2 MM .DH des tirages conjuguée à la hausse de 632 M.DH des charges en principal. Par conséquent, le stock de la dette extérieure du Trésor a été estimé à 97,6 MM.DH, en diminution de 1,1 MM.DH par rapport à fin 2011.
Sur le plan monétaire, la masse monétaire, désignée par l'agrégat M3, a marqué une baisse de 14,9 MM.DH ou 1,5% au terme des quatre premiers mois de l'année 2012. Ce repli de la création monétaire provient essentiellement des baisses de 12,2 MM.DH ou 7,2% des avoirs extérieurs nets et de 5,8 MM.DH ou 0,7% des concours à l'économie.
Pour ce qui est des composantes de M3, l'on relève des diminutions de 12,9 MM.DH ou 3,0% pour la monnaie scripturale, notamment au niveau des dépôts à vue auprès des banques, et de 1,0 MM.DH ou 0,7% pour la monnaie fiduciaire.
En ce qui concerne l'inflation, l'Indice des Prix à la Consommation a enregistré une progression de 0,7% sur les quatre premiers mois de 2012 contre 1,1% un an auparavant. Cette décélération de l'inflation résulte du recul du niveau d'accroissement de l'indice des prix des produits alimentaires qui est passé de 1,7% à 1,3%, alors que celui des produits non alimentaires n'a enregistré qu'une légère hausse de 0,2%.
La DTFE souligne, par ailleurs, que la méfiance des investisseurs, après une évolution positive en début d'année, s'est accentuée durant les deux derniers mois. Ainsi, les deux principaux indices de la place de Casablanca ont accusé, au mois d'avril, des replis de 6,0% pour le MASI et 6,2% pour le MADEX, portant ainsi leur contre‐performance annuelle à 6,7% et 6,8%.
Concernant le volume des transactions, il a enregistré une baisse de 36,7 MM.DH ou 72,1% par rapport à fin avril 2011, pour s'établir à 14,2 MM.DH. Cette évolution résulte particulièrement de la baisse de 33,4 MM.DH des apports de titre. Elle a concerné également les échanges sur le marché central qui ont baissé de 6,3 MM.DH ou 43,4%, tandis que ceux effectués sur le marché des blocs ont augmenté de 2,6 MM.DH ou 104,2%.
Pour sa part, la capitalisation boursière s'est établie à 482,1 MM.DH contre 516,2 à fin décembre 2011, en baisse de 34,1 MM.DH ou 6,6%. Au niveau sectoriel, et à l'exception des secteurs des « sociétés de portefeuilles et holdings » et des « services aux collectivités » qui ont quasiment stagné, tous les autres secteurs ont affiché des baisses. En effet, les principales baisses ont été enregistrées au niveau de la «sylviculture et papiers » (38,6%), de la «chimie» (23,0%) et du « pétrole & gaz » (22,0%).
De son côté, la situation du marché du travail fait ressortir une perte de 109 mille postes d'emploi, répartie à hauteur de 82 mille postes en milieu urbain et 27 mille en milieu rural.
Au niveau sectoriel, ces pertes d'emplois ont concerné l'«agriculture, forêt et pêche » (157 mille postes ou 3,7%), le « BTP » (42 mille postes ou 3,7%).
En revanche, les secteurs de « services » et de « l'industrie y compris l'artisanat » ont enregistré des créations respectives de 47 mille et 39 mille postes.
Par ailleurs, la population active en chômage s'est accrue de 93 mille personnes, portant ainsi le taux de chômage de 9,1% au premier trimestre 2011 à 9,9% au premier trimestre 2012, soit une hausse de 0,8 point. Cette élévation du niveau de chômage provient essentiellement du milieu urbain dont le taux est passé de 13,3% au premier trimestre 2011 à 14,4% au premier trimestre 2012. La DTFE note dans ce sens, que le niveau du chômage des jeunes âgés entre 25 et 34 ans et des diplômés se sont dégradés, en se situant respectivement à 20,9% et 19,4% contre 18,9% et 17,8% au premier trimestre 2011.
Côté prévisions, la DTFE table sur un taux de croissance autour de 3,4% en 2012, et ce en dépit d'une conjoncture internationale peu porteuse marquée à la fois par un ralentissement des économies avancées et aussi des économies émergentes et en développement.
Au niveau interne, poursuit la même source, l'année 2012 reste marquée par les conditions climatiques défavorables en comparaison avec 2011, impactant négativement le résultat de la campagne agricole, en particulier la production céréalière. C'est ainsi que la croissance devrait être générée notamment par les activités non agricoles qui devraient maintenir un rythme de croissance satisfaisant de l'ordre de 4,4%.


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