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Télégramme
Publié dans L'opinion le 24 - 03 - 2014

Mjid du tennis, qui a inscrit son nom en or dans les annales de Safi, Assfi, dit-on à la gare routière d'Al Kamra, est parti au printemps. Mais il n'aura pas marqué uniquement ce sport qui reste le préféré de l'élite et des ramasseurs de balles, Mjid, dont le nom restera lié au haut commissariat aux réfugiés, nous rappelle qu'il a eu le courage de militer pour les droits de l'Homme avant la lettre, à une époque où peu s'aventuraient sur ce terrain glissant, durant les années plombées où il ne faisait pas bon de jouer les bons samaritains. Ne serait-ce que pour cette double casquette que des croque-morts de Twitter et Twirto ont oubliée, on retiendra son nom ; ensuite, le défunt était un fervent lecteur du « Télégramme », un virus qu'il nous avait confié un jour dans un stade de Rabat entre deux brochettes de Moreno qui avait le sourire de Dario Moreno qui les aimait plutôt en jupon. stop.
Au bled, tout le monde l'appelle boubi et beaucoup lui parlent en français ou à ce qui ressemble à la langue de George Marchais qui a eu l'audace de faire taire un papaghio qui est passé du clan Publicis à la Bibliothèque Médicis.
Si Mohamed appelle son chien en français, même s'il ne maîtrise pas la langue de Julien et Clarine. Dans la famille, petits et grands l'interpellent par « Viane ici », « Coche toi » et quand même par « aji » ou « glesse » quand ce n'est pas « assis ».
Comme dans beaucoup de familles, on continue à parler aux chiens et aux chiennes Rex et Laïka, dans une langue venue d'ailleurs. A croire que ces braves bêtes, des dogs, dit-on en anglais, nous viennent de l'Ardèche ou du Medoc. A moins que c'est un coup monté des accords du Protectorat... stop.
Une campagne contre le racisme où il ne faut plus dire « aâzi ». C'est noté, d'autant plus que bien des nôtres ont un comportement abject avec les gens dits de couleurs dans un pays tolérant, ouvert, sans préjugés spécialement. Mais il ne faut pas oublier qu'à côté du mot méprisant et péjoratif, il y a le mot l'ouiyène, affectueux et significatif, qu'on ne trouve pas dans les autres langues, dans les pays arabes comme sur les terres arables. stop.
Autres temps, autres mœurs. Il n'y a pas longtemps, c'était plutôt les filles qui baissaient les yeux quand l'autre sexe leur donnait des complexes avec un regard perçant. De nos jours, c'est plutôt l'homme, surtout l'homme âgé, qui baisse les yeux quand il se sent agressé par des amazones qui balaient du regard tout ce qui s'offre à leurs yeux... stop.
Fais moi mal Johnny, chantait Magali Noël, un pied noir plutôt fier de ses racines, contrairement à des Bécassines et à des « Sex Machine » de la télé qui se déclarent girondins alors qu'ils sont arrivés à Bordeaux après avoir joué « En attendant Godot » à la rue Michelet.
Mais des victimes aux Urgences du Souissi, qui donne des soucis à ceux à qui on demande de payer cash un scanner quand il fonctionne, en attendant la couverture de la CNSS – il fallait lire SS et non 55 – ne sont pas prêtes de dire : faites nous mal, quand on leur propose de couper un doigt. L'amputation, ils n'ont que ce mot à la bouche, ces braves internes à qui on a dit : gangrène = coupure ! Alors que ce n'est pas toujours nécessaire, vous dira SFR qui coupe sans prévenir. stop.
Ce n'est pas parce que c'est diffusé sur Arte ou sur « Fr 3 » que c'est forcément de qualité. Il y a des sujets en or où l'auteur du document passe à côté de la plaque, la vérité si je mens.
Comme ce remarquable sujet sur les trésors de Nabuchodonosor – à ne pas confondre avec la bouteille qui fait pchtt, dont le contenu est vingt fois supérieur à la bouteille ordinaire - qui nous a laissé sur notre faim. Comme les jardins suspendus de Babylone où, malgré la trempe des scientifiques invités, on n'a pas eu droit à des iconographies et à des illustrations qui font rêver. Comme dans la musique, il y a des émissions qui passent à côté de l'essentiel, des documents qui gagneraient à être mieux étoffés, même s'il faudra y mettre du temps au lieu de jeter en pâture un travail bâclé. stop.
Autrefois, quand il y avait un œuf pourri, on le jetait dans la poubelle, sans chercher à le changer chez l'épicier qui se prend pour l'épicentre du quartier, alors qu'il ne vend que le strict minimum pour entrer dans ses frais. Certains !, qui ne commandent pas une eau minérale de qualité, juste des eaux volées aux Communes, une lame de rasoir dont on ne se sert qu'une fois parce que, ma foi, elle peut blesser la peau des fragiles de Saint Agil. Et bien d'autres articles qu'on trouvera dans l'Antarctique, toujours à prix bas qui renforcent des comptes de Paribas et autres grosses pointures qui tirent les ficelles des joint-ventures.
Quant à l'œuf pourri, des ménagères n'ont pas le choix, elles l'incorporent dans l'omelette qui n'a pas de corps homogène. stop.
Potes potins. La créatrice de la Pagode, fidèle lectrice de notre journal où elle passait ses annonces et nulle part ailleurs, par conviction, est toujours à Nice où elle poursuit sa convalescence. En attendant, son restaurant assure la continuité avec un personnel dévoué qui entretient la tradition avec brio. Les anciens clients ne diront pas le contraire. Un saut s'impose à la rue Baghdad où, autrefois, le « Trocmuch » ancienne version nous faisait planer, un mot que n'as pas aimé Yann, ca plane pour moi, disait le belge cacao. stop.
Plage de Rabat. Le peuple réclame son café raflé par Karim Allah qui n'a pas le droit de supprimer un espace populaire dans une plage populaire de surcroît. On nous a volé le Bouregreg. Qu'on ne fasse pas de même avec une plage épargnée jusqu'ici, disent des gens du peuple. Si nous avons dit du bien des recettes de Guenouni, on ne laissera pas passer la fermeture de ce mamouni qui rendait service aux gens du pays. stop.
A mercredi.


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