ANIMA Invest note un pic pour les flux d'IDE en 2009 puis une baisse suite à l'instauration de la règle 49/51. Pas de décollage en vue et flux négatifs en 2015 (rachat de Djezzy par l'Etat). 5 secteurs de tête : énergie ; banque / assurance ; ciment / verre / matériaux ;Ü médicaments ; ingénierie / conseil. Malgré son fort potentiel (marché domestique conséquent, richesses naturelles, nombreuses opportunités sectorielles...), l'Algérie attire peu d'IDE : le pays obtient le plus faible ratio IDE/PIB de la région. La frilosité des investisseurs est imputable à un cadre de l'investissement peu attractif : le climat des affaires reste médiocre (l›Algérie a été classée 163ème sur 189 pays dans le classement Doing Business 2016 de la Banque mondiale) et l'obligation d'association avec un partenaire local (règle 49/51%) complique la mise en œuvre des projets. Une réforme du cadre de l'investissement est programmée pour améliorer la situation. Une urgence alors que le pays doit accélérer sa diversification économique pour préparer l'après-pétrole. 10 ans d'investissement étranger en Egypte Reprise des flux d'IDE amorcée en 2014 après 6 années de baisse liées à la criseÜ et la révolution (2011). Un fort potentiel, amoindri par les incertitudes politiques. 5 secteurs de tête : énergie ; banque / assurance ; BTP / immobilier ;Ü agro-alimentaire ; ciment / verre / matériaux. L'Egypte est l'un des champions régionaux en matière d'attraction des investissements : les flux d'IDE ont approché ou dépassé les 10 Md$ de 2006 à 2008, essentiellement grâce à des privatisations bancaires et télécoms et des méga-projets immobiliers menés par le Golfe. La baisse a ensuite été sévère jusqu'en 2011, année de la révolution, marquée par un solde d'IDE négatif. Les autorités se mobilisent depuis pour regagner la confiance des investisseurs : réforme du cadre de l'investissement en 2015, conférence internationale de développement économique, lancement de grands chantiers (métro, infrastructures portuaires et ferroviaires, etc.) Les annonces de d'IDE repartent logiquement à la hausse dans un pays de plus de 90 millions d'habitants situé au croisement de plusieurs régions stratégiques. De forts flux d'IDE captés par l'un des leaders mondiaux de l'innovation sauf enÜ 2009-2010 (impact de la crise économique mondiale) et 2014 (guerre de Gaza). 5 secteurs de tête : logiciels / informatique ; équipements technologiques ;Ü composants électroniques ; médicaments ; biotechnologies. Plus grande économie du Proche-Orient, Israël offre d'importants débouchés pour les investisseurs étrangers, dans des secteurs très variés : innovation bien sûr (TIC, Bio & Green Techs, énergies renouvelables), mais aussi transports (urbain et interurbain), énergie (immenses gisements de gaz découverts depuis 2000), tourisme et hôtellerie, luxe ou encore grande distribution. Plus d'un millier d'annonces d'IDE ont été détectées en 10 ans en Israël par l'observatoire ANIMA-MIPO, dont plus de 60% sont initiées par des entreprises américaines. L'attractivité de la « nation start-up », liée à sa forte activité de R&D, reste malgré tout plus que jamais tributaire de l'instabilité du contexte géopolitique régional et des répercussions sur la sécurité du pays.