Ligue des Champions ou rien, Nayef Aguerd fixe ses conditions    La Jordanie de Jamal Sellami se qualifie pour sa première Coupe du Monde    Youssef En-Nesyri : « C'est un privilège de jouer chez moi »    Elon Musk lance XChat pour concurrencer Meta    HCP : anticipations sur une hausse de la production de l'industrie manufacturière au T2-2025    Bourse de Casablanca : ouverture dans le vert    Trump interdit l'entrée aux ressortissants de 12 pays, dont cinq arabes    Les fidèles musulmans prient sur le mont Arafat, étape phare du Hajj    Viols collectifs en Espagne : 9,5% des Marocains impliqués    Une délégation militaire marocaine en Mauritanie pour renforcer la coopération    Sahara marocain : Paul Kagame ne cautionne pas les thèses algériennes    Sahara : Le Ghana soutient à son tour le plan d'autonomie    À la demande de Chaâbi, le Nigérian Orkuma signe au Raja de Casablanca    Pelouse du stade Mohammed V : entre critiques et précisions des responsables    Infantino salue l'organisation du Maroc pour le Mondial féminin et adresse ses encouragements à Lekjaa    Marhaba 2025 : Baitas fait état de 520 traversées hebdomadaires prévues    Convention MEN-Al Mada pour le lancement du 2è lot du projet « Classes Connectées Dir iddik »    Baccalauréat : Baitas souligne l'importance de la sécurisation des diplômes    Festival Printemps du théâtre : Taroudant célèbre la diversité scénique marocaine    Coopération militaire renouvelée entre le Maroc et la Mauritanie : la visite d'une délégation militaire marocaine à Nouakchott renforce l'échange d'expertises et la coordination sécuritaire    L'artisanat marocain prêt à briller au cœur de New York : "Maison de l'Artisan" représente le Maroc au Salon international SHOPPE OBJECT    Une délégation militaire indienne de haut niveau en visite au Maroc et au port Tanger Med pour renforcer la coopération en matière de défense et de logistique    La Chine accélère la transition vers un emballage vert dans le secteur de la livraison express, accompagnant l'essor du commerce électronique    Rencontre diplomatique de haut niveau à Pékin réaffirmant l'importance des relations sino-japonaises    Un appel présidentiel entre Trump et Xi Jinping ouvre la voie à une nouvelle ère dans les relations sino-américaines    Voyage du thé avec trois Marocaines en Chine : à la recherche d'une saveur enracinée entre deux cultures    Addressing Morocco's medical brain drain : Driss El Yazami advocates global dialogue    Pro-Palestine students disrupt former Moroccan Prime Minister's lecture    Polisario : Des voix réclament des armes à l'Algérie    Sahara : Un drone des FAR bombarde un camion algérien, près de Bir Lahlou    Réchauffement climatique mondial : Jusqu'à quel degré le Maroc est concerné ?    Décès de Moulay Mehdi Alaoui, ancien conseiller diplomatique de l'Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif    En pleine confiance, Fatim-Zahra Ammor s'attend à une nouvelle saison estivale record    Sahara marocain : Londres achève d'enterrer les rêves algériens    Paris remercie le Maroc pour l'arrestation du commanditaire présumé des cryptorapts commis en France    Marhaba 2025 : 28 millions de dirhams pour améliorer les infrastructures d'accueil à Tanger-Med    Zhang Shanhui : les produits européens sont bien reçus sur le marché chinois    CREMS : Moulay El Hassan préside la cérémonie de sortie de la 25e promotion à Kénitra    Kongo Music Expo. Une plateforme d'échange pour l'industrie musicale    Maroc- Côte d'Ivoire : Un concert pour fêter la diversité culturelle    Le Festival Gnaoua 2025 annonce les artistes qui feront vibrer les scènes de la plage et du Borj Bab Marrakech    Aïd Al-Adha: les détenus autorisés à recevoir des visites familiales    Maroc-Mauritanie : La COMAIP et la FNP consolident leur partenariat pour une pêche durable et concertée    Cryptomonnaies : la tentation du marché parallèle face au verrou bancaire    Dakhla accueille le festival du cinéma au carrefour des Suds et de la création française    Ce qu'il faut savoir sur la 1ère édition du Casablanca Music Week    Rencontre diplomatique de haut niveau entre les ambassadeurs du Pakistan et de la Chine à Rabat : coopération stratégique et avertissement concernant le traité sur les eaux    Grenade : La plateforme web des billets de l'Alhambra attaquée depuis la Russie, la Chine et le Maroc    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Quand Aboubakr Jamaï instrumentalise l'affaire de Hajar pour s'attaquer à la Monarchie et au Maroc
Publié dans Maroc Diplomatique le 03 - 10 - 2019


Par Hassan Alaoui
Aboubakr Jamaï, en réalité, n'a aucun scrupule ni de soucis quelconques. Il est installé et enseigne à l'Institut américain d'Aix-en-Provence, au sud de la France et mène une vie « pépère ».
Cependant, il reste le guetteur attentif et obsessionnel de l'actualité marocaine, et s'en empare aussitôt pour l'instrumentaliser lorsqu'elle lui offre la possibilité de jouer l'opportuniste et le moraliste. Et surtout de surfer sur le malheur d'une femme confrontée à la justice.
En réaction au jugement prononcé contre Hajar Raissouni dont la défense fait appel , Aboubakr Jamaï fondateur dans les années 2000 de l'hebdomadaire « Le Journal » n'a trouvé mieux que de recourir à l'amalgame primaire. Tout à sa mauvaise foi habituelle, jouant les Saint-Just, il attribue toute cette histoire à la monarchie, au régime et, surtout, estime que la justice s'incline devant la police.
Interrogé sur l'antenne de Radio France International (RFI) , le contempteur de la Monarchie semble ignorer littéralement la dimension judiciaire de cette affaire pour ne faire que « le procès » du régime. Il a répété au moins cinq fois le terme de régime et presque autant celui de monarchie. Une volonté délibérée de déplacer son anathème non pas sur la procédure et l'objet du procès, mais sur le Roi nous faisant prendre des vessies pour des lanternes. Comme si le Roi était le juge et le procureur qui prononce les sentences à la place de la justice et dit la loi à son titre personnel.
Que Jamaï , hissé sur la tour d'Ivoire d'une université américaine déteste à ce point la justice et les institutions de son pays d'origine, ne l'autorise point en revanche à nous fourvoyer pour mettre en exergue ses sentiments antimonarchiques et instrumentaliser l'affaire de Hajar Raissouni. Il y a tout de même, par ailleurs, un paradoxe à ce que le prétendu « opposant » au régime, préférant les plateformes de radio étrangères, défende et serve la soupe aux islamistes pourvu que cela arrange sa posture. Il déforme avec une malhonnêteté aggravée les faits et affirme sans nuances que Hajar était ciblée parce qu'elle appartient à une famille d'opposants, parce qu'elle exerce le métier de journaliste..
Allant vite en besogne, tout à son acharnement contre les institutions , il annonce que le verdict était « un jugement attendu , le jour où Hajar était arrêtée par la police, elle était déjà condamnée »! Voilà donc une piètre idée de la Justice au Maroc. Il ne sait pas que, quelle que soit la décision, ce n'est que le jugement de première instance et il n'est jamais définitif. Aboubakr Jamai ne fait pas dans la nuance, il s'empare de cette affaire et juge lui-même, allègre et excessif, il lui coûte en effet de dire que la police, dans son rôle, exécute les ordres et les missions que lui assigne la justice, et que c'est le parquet qui lui ordonne d'enquêter et d'arrêter les suspects à des fins d'instructions.
Jamaï feint d'ignorer qu'il existe aussi une règle de présomption bénéficiant à toute personne tombée sous le coup de la loi. Le procès en tient forcément compte. Mais Jamaï va plus loin néanmoins dans sa rage de porter le coup de dague à la Monarchie qu'il décrit comme schizophrénique : « tantôt libérale, tantôt conservatrice mais quoi qu'il en soit toujours autoritaire ». Et d'appeler à un « vrai changement constitutionnel. Rien que cela, c'est décidé, c'est décrété par une simple jeu de mots.
On tombe à la renverse ! On apprend ainsi que « le propre des régimes autoritaires est que la justice ne contredit pas la police , l'instrumentalisation de la police et de la justice, bien qu'il s'agisse d'une affaire de justice, c'est une affaire constitutionnelle. Et que la justice et la police deviennent des organisations prétoriennes. Force nous est de dénoncer le procédé de récupération de l'affaire Hajjar Raissouni par Aboubakr Jamaï à des fins quasi personnelles, qui n'en attendait pas moins pour s'en prendre aux institutions, à la Monarchie, au Roi. De cette manière, hissé dans sa posture de dénigreur, l'ancien directeur du « Journal » , ignorant délibérément les règles de loi et les procédures devient un pur opportuniste qui instrumentalise à son propre compte les souffrances et le malheur de Hajar Raissouni. Dans sa pseudo démonstration des tenants et aboutissants, faisant feu de tout bois, Jamaï pèche par une mauvaise foi absolue sur une radio étrangère, persistant dans sa hargne du régime, de l'Etat, de ses institutions et de la monarchie.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.