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Chris Coon, ou quand une girouette d'élu américain croit voler au secours de Omar Radi
Publié dans Maroc Diplomatique le 03 - 08 - 2020


Par Hassan Alaoui
La tartufferie n'en finit donc pas ! L'affaire Omar Radi libère ses tarentules médiocrates. Devenue deux affaires aujourd'hui, l'une de trahison et l'autre de viol présumé, elles alimentent la chronique et mobilisent les habituels folliculaires, versés dans l'autoproclamation du titre d'investigateurs.
Toujours les mêmes, ils nous noient dans le flot de la médiocrité rampante, une récurrente rhétorique, avec les mêmes codes, la même stylistique, s'inventant des attributs de « dénonciateurs de l'ordre », maîtres de recoupements fallacieux, tricheurs et plagiaires...Ils n'en finissent pas de s'autoglorifier, un brin provocateurs et surtout en quête de gloriole...
Le catéchisme « révolutionnaire » éculé des années soixante brandi comme un colifichet sur leur fronton, ils nous lassent de leurs démonstrations douteuses. Pour peu qu'une personnalité étrangère se hasarde à une piètre et douteuse critique envers le Maroc, ils sont les premiers à en faire feu de tout bois, à la reprendre à leur compte. Le dernier cas édifiant d'une grotesque escroquerie est ce tweet dont un sénateur américain controversé s'est fendu sur son compte le 30 juillet dernier : « je suis préoccupé, dit-il, par les interrogatoires en cours et la récente arrestation d'Omar Radi, qui a été visé en raison de son travail. La liberté de la presse est fondamentale pour une société prospère et un gouvernement responsable. J'exhorte Rabat à respecter cette liberté et libérer Radi « . On tombe à la renverse devant ce tomberau de calomnies, et encore plus sous le choc de voir comment les velléitaires contempteurs de notre pays, parmi eux des prétendus journalistes, faux nez ou pour ne pas dire autre chose, suivent ce « sénateur » qui n'a cessé d'avoir maille à partir avec la justice de son propre pays.
Pour ne pas le nommer il s'agit de Chris Coon, connu pour ses frasques, violeur de la Constitution de son pays, opportuniste, voltigeur girouette et spécialiste de la transhumance. Comme un cheveu sur la soupe, son tweet est tombé inopportunément un jour où le Maroc célèbre une fête nationale dans la communion la plus parfaite. Et de ce fait, il n'aura suscité aucun écho – tant s'en faut – , hormis chez les petits commis de basse besogne que sont ces perroquets perchés sur l'arbre du désespoir. Ces renâcleurs de triste passion, oisifs sur leur esquif , cultivant la haine et le mépris, oui le mépris d'eux-mêmes. Que Chris Coon décide sans crier gare de soutenir un double violeur présumé , de la loi et d'une jeune fille, et cela à des milliers de kilomètres – il s'agit des Etats-Unis – nous en dit long sur la manœuvre dilatoire lancée contre le Maroc. Une campagne de déstabilisation qui a commencé il y a plusieurs semaines déjà avec la publication collective par dix-sept journaux d'un communiqué fallacieux et ahurissant de mensonges d'Amnesty International, accusant le Maroc d'avoir installé un gadget espion dans le téléphone de Omar Radi. Ce journaliste stagiaire aux chevilles enflées d'orgueil et de prétention, qui n'a de cesse de se mesurer à tout un Etat et un peuple tant son égo et enflé... Amnesty International, interpellée fermement par les autorités marocaines, sommée de fournir les preuves des calomnies, mise au pied du mur, n'a pas réussi à convaincre l'opinion publique mondiale de ses accusations infondées. Elle s'est murée derrière un bafouillage calamiteux et ceux qui la soutiennent au Maroc en restent désenchantés.
On aura compris, dans ces entrefaites, que la réaction du piètre Chris Coon et ses relais marocains, la rage au ventre, veut constituer une suite du scénario, à la limite une diversion phantasmatique de l'instruction judiciaire intentée contre Omar Radi, qui s'est piégé lui-même, et qui a été à coup sûr manipulé. Il est cependant troublant de voir comment les partisans de ce dernier, ainsi que les lobbies qui le soutiennent recourent à un personnage fantasque et décrédibilisé comme Chris Coon, pour plaider en faveur d'un présumé coupable dans deux affaires : celle de l'intelligence voire de la collaboration avec des services étrangers hostiles au Royaume, l'autre de présumé viol en l'encontre d'une jeune femme qui, il faut le souligner, estime elle-même qu'il n'y a aucun « arrière-plan politique » dans la plainte pour viol déposée contre Omar Radi. En d'autres termes, les machos qui soutiennent le pseudo journaliste, convertis en militants d'une cause perdue contre une jeune fille marocaine sont mal venus pour nous donner des leçons d'éthique. Comme dans d'autres cas similaires où la Justice a été saisie, je pense à Monjib notamment, les voix et les plumes des mêmes rhéteurs, sortis du marigot, se déclenchent à l'unisson pour admonester les institutions et porter la dague contre l'Etat.
Chris Coon a prêté sa voix et son nom à l'imposture, lui-même mis en cause dans plusieurs affaires, discrédité, traîné devant la justice américaine, accusé de plusieurs violations, corrompu jusqu'à la moelle et par-dessus tout un « repris de justice » accusé de « harcèlement, de diffamation et d'intimidation » à l'encontre de l'avocat Thomas S.Neuberger, parce que celui-ci avait mené des enquêtes et abouti à de graves conclusions de corruption au sein des milieux politiques. Inutile de dire que Chris Coon y était impliqué jusqu'au cou , échappant de justesse à une poursuite judiciaire.
Le moraliste, sénateur de l'Etat de Delaware s'était fait prendre à partie par la presse , notamment Associated Press qui a révélé qu'il a fait l'objet de pas moins de trois plaintes par ses anciens employés, tous l'accusant de représailles, dont notamment un certain Dennis Parkstone, fidèle employé de 35 ans de loyaux services qui a eu le malheur d'exprimer un avis différent que Chris Coon. Idem pour un ancien policier, Trinidad Navarro sur lequel le sénateur s'est acharné jusqu'à le faire éjecter de la police, brisant ainsi sa carrière.
Chris Coon n'est certainement pas un modèle de probité. Et pour cause. Qu'il se découvre une vocation tardive de défenseur des droits de l'Homme et le parangon de la vertu en parlant de « liberté de la presse et de démocratie » au Maroc constitue une insulte ahurissante envers le peuple marocain. Sa prise de position traduit une méconnaissance totale et désespérante de la réalité de notre pays, mais surtout l'aveuglement devenu le modus operandi des milieux qui lui sont hostiles. Le sénateur Coon a changé de veste, passant du camp des Républicains américains à celui des démocrates, sans état d'âme aucun, calculateur, falsificateur, violeur de la loi et des droits humains et opportuniste déterminé. C'est peu dire que son tweet en faveur de Omar Radi ne remettra pas en question la procédure en justice engagée contre ce dernier, appelé à répondre de ses forfaits, cristallisant les reproches et autres motifs. Il s'agit pour les uns et les autres d'échapper à une sorte de conditionnement hypnotique auquel se livrent certains journaux et sites pour nous faire valoir que le cas de Omar Radi n'est qu'une « manipulation » de l'Etat. La tentative d'instrumentaliser cette double affaire en recourant à des pseudo-témoignages extérieurs, comme celui du véreux Chris Coon, ne nous laissera nullement passifs...Des Chris Coon, on en a vus....


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