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Mort de Boudiaf : quand son assassinat enterre le rêve du Maghreb
Publié dans Maroc Diplomatique le 11 - 08 - 2022


Une lettre à l'ami algérien Malek par Farida Moha
Le 29 juin 1992, le président de la République algérienne Mohamed Boudiaf, lors d'une rencontre dans la Maison de la Culture de la petite ville Annaba a été criblé de balles dans le dos après une fusillade qui a suscité une profonde émotion dans le monde et, notamment, chez le Roi Hassan II. Leader incontesté de la lutte pour la libération de l'Algérie en 1954 , premier fondateur et militant du FLN, combattant de la première heure exilé au Maroc – notamment à Kénitra pendant de longues années avec sa famille et ses enfants, avait choisi le Maroc comme terre d'exil Pendant plus de 3o ans, il avait vécu à Kénitra avec sa femme Fatiha et ses enfants dans un exil non pas doré, mais digne et convivial.
La nostalgie greffée au cœur, il était entouré de la fraternité marocaine, d'un respect manifeste. Il s'était installé dans cette petite ville du Gharb marocain, avec sa petite famille jusqu'à l'année de juin 1992, date à laquelle – sous des pressions diverses – il fut appel à lui en Algérie – pour retourner dans ce pays afin de rétablir une situation critique, la confiance entre le peuple et l'Etat, et au cœur de cette vision réconciliatrice nationale algérienne, le règlement du conflit du Sahara dont Boudiaf était porteur. L'assassinat de Mohamed Boudiaf, président de l'Algérie, est survenu le 29 juin 1992, à Annaba.
Alors qu'il s'adressait à une réunion publique à Annaba, Mohamed Boudiaf a reçu 3 balles, deux dans la tête et une dans le dos. L'assassinat, avait-on affirmé, a été perpétré par l'un des gardes du corps du président, Lambarek Boumaarafi, présenté officiellement comme un fondamentaliste islamique et un sympathisant du Front islamique du salut (FIS), en vérité un agent de DRS de Toufiq Mediene.
Mohamed Boudiaf a été président de l'Algérie pendant cinq mois, à la suite de la vacance du pouvoir suite à la démission du président en exercice Chadli Bendjedid et l'interruption du processus électoral de 1991.
Quelques mois avant son départ de Kénitra pour l'Algérie, Mohamed Boudiaf avait l'habitude de recevoir à Kénitra Farida Moha, entre autres correspondante de Radio France International ( RFI), une forte amitié étant née depuis des années entre elle et la famille Boudiaf. Au lendemain de l'assassinat de ce dernier, le Roi Hassan II dépêcha un avion spécial à Alger pour ses funérailles à bord duquel se trouvaient Farida Moha, les enfants de Boudiaf Tayeb et Rachid. Un geste d'une grande noblesse, qui témoignait de la sollicitude du Roi Hassan II envers Mohamed Boudiaf. Farida Moha, qui fut très proche de Mohamed Boudiaf et de sa famille pendant de longues années à Kénitra, nous décrit les derniers et ultimes moments et nous décrit l'ambiance de ses funérailles après que le Roi Hassan II eut mis à la disposition de la famille Boudiaf un avion spécial pour assister aux funérailles du président assassiné. Sous forme d'une lettre Farida Moha adressée à l'un des membres de la famille Boudiaf décrit cette atmosphère.
Le récit et lettre à un Algérien de Farida Moha
« Souviens-toi Malek, ce mercredi 1er juillet 1992 à Alger ,quand a démarré le cortège funèbre, de la présidence vers la grande mosquée ,quand du haut de la ville blanche en effervescence , on entendait les youyous aigus et modulés venus de tous les quartiers environnants , accompagnant « le mort vers le paradis » . Avec ces milliers de jeunes et moins jeunes, un drapeau à la main et l'autre en poings serrés, nous avions accompagné, bouleversés et en pleurs dans un véritable état de sidération, le cercueil de Mohamed Boudiaf posé sur le plateau d'un camion militaire de la Grande mosquée au cimetière d'El Alia .
Le cœur en vrille, nous mesurions ensemble au cours de cette longue marche à la fois le tragique destin de cet illustre patriote, mais aussi cet espoir assassiné pour l'Algérie et pour le Maghreb tout entier. Celui que l'on surnommait Si Tayeb al Watani qui déclencha avec ses compagnons d'armes l'insurrection anticoloniale le 1ier novembre 1954, celui qui suite à des dissensions avec Ben Bella fut forcé de s'exiler pendant 3 décennies à Kenitra qu'il affectionnait, avait « l'Algérie à cœur »... Au cours de nos rencontres à Rabat ou à Kenitra, le destin et la passion pour son pays, tournait à l'obsession ,et à une véritable désespérance pour n'avoir pas pu construire collectivement une démocratie et un état de droit notamment après le congrès de la Soummam qui prônait la primauté du politique sur le militaire . Il faudra Farida me répétait-il, que nous complétions mon livre « Où va l'Algérie ? », le temps nous aura manqué, cher Tayeb.
Mais pourquoi évoquer si douloureusement ces souvenirs ? Parce que son passage aussi bref que celui d'une météorite, à peine six mois à la présidence algérienne, a laissé une trace indélébile tout en éclairant le présent .Reste à remettre en ordre les dates pour interroger les faits, rendre intelligible les événements et tirer le fil de l'histoire pour comprendre les raisons de l'assassinat d'un homme dont le seul but était de servir son pays.
Boudiaf l'incorruptible maghrébin
En faisant appel à lui, le système en place avec à sa tête le ministre de la Défense Kahalid Nezzar, et Taoufiq Mediene le général de corps d'armée et ci-devant patron du DRS, Larbi Belkheir, Mohamed Lamari et d'autres membres de la nomenklatura militaire plongée dans une totale impasse, pensait l'instrumentaliser et en faire un exécutant docile. C'était mal connaitre le caractère de ce patriote et le peuple algérien ne s'y était pas trompé en reconnaissant en lui le leader charismatique intégré, courageux, lucide sur l'état de corruption du système, sur la force de la mafia politico financière et sur la fitna et le chaos créés par la guerre civile qui fit plus de 250 000 morts...
Avant cette journée fatale du 29 juin, il avait entamé quelques semaines plus tôt une tournée dans le pays pour faire connaitre son projet de créer le parti du Rassemblement national populaire. Une tournée qui prenait fin à Annaba à la Maison de la culture où il prononçait son dernier discours devant les associations de jeunes cadres avant d'être foudroyé d'une rafale d'arme automatique. Un assassinat dûment préparé et filmé en direct afin de marquer profondément les esprits au fer rouge tout responsable qui prendrait le chemin de ce leader.
Khalid Nezzar : « Le Sahara, cause principale de l'assassinat de Boudiaf »
Mais quel était ce chemin ?
Ce chemin était celui de la construction du Maghreb qui fut son objectif et son vœu le plus ardent. Or pour cela il fallait résoudre le problème du Sahara. Un problème qui pour M.Boudiaf « n'a pas lieu de se poser » comme l'a souligné le général Khalid Nezzar dans un entretien au quotidien Echorouk publié en janvier 2016 et affirmant que « le soutien de Mohamed Boudiaf à la marocanité du Sahara était la cause principale de son assassinat ».
Dans nos longues discussions, Mohamed Boudiaf s'est toujours montré reconnaissant pour l'attitude courageuse de Mohamed V lorsqu'en 1961 s'était posée la question du partage de l'Algérie et du Sahara où la France avait réalisé d'importants investissements.
République sahraouie algérienne avec Hamza Boubaker
A la clef de ce plan, le projet de créer la République sahraouie algérienne avec comme président Hamza Boubaker le père de Dalil Boubaker qui longtemps dirigea la Mosquée de Paris. Malgré les promesses faites au Maroc par l'occupant français de récupérer son Sahara oriental, avec Tindouf et Bechar, Feu Mohammed V ne voulait pas « insulter l'avenir ». Il s'était violemment opposé à ce plan présenté comme une solution généreuse du problème algérien par Alain Peyrefitte , ministre français des Affaires étrangères du général de Gaulle qui en fit un livre publié aux éditions Plon « Faut-il partager l'Algérie ? » et qui sera l'occasion de grands débats à l'Assemblée nationale française en 1961 dont les archives peuvent être consultées, et dans le journal El Moudjahid de l'époque des années soixante. Des années marquées, il faut le rappeler au Maghreb, par une solidarité et une fraternité sans faille, Mohamed Boudiaf ayant supervisé le transport des armes pour le FLN, dans la région de Nador et de l'Oriental au Maroc.
Interpellation au cher ami algérien Malek
En lisant les dernières dépêches du site « Lapatrienews dz » relatives à l'exploitation de la mine de fer de Garat Djiblet, tu t'es posé cher Malek, les mêmes questions que le journaliste Kamal Zaidi qui met à l'index le Maroc dans son article « Mine de Gara Djebilet le Maroc paie sa mauvaise foi au comptant ». Mais où faut-il mettre le compteur de la mauvaise foi ? La convention de coopération pour la mise en valeur de la mine avait prévu de conjuguer les efforts et de coopérer dans les meilleures conditions économiques le Maroc proposant l'évacuation et l'embarquement du minerais par un port marocain situé sur l'Atlantique. Cette convention qui est, rappelons annexe à l'accord relatif au tracé de la frontière d'Etats entre la République algérienne et le Royaume du Maroc signée le 1 juin 1972 ratifiée le 1er mai 1973 par l'Algérie ne sera ratifiée au Maroc par Dahir quez le 22 juin 1992.
« Il aura fallu 20 longues années pour que le Maroc promulgue sa ratification », écrit l'auteur de l'article à qui il faut rappeler au passage, que le Maroc avait décidé de rompre ses relations avec l'Algérie en 1976 à la suite de sa reconnaissance de la RASD et du soutien financier et militaire octroyé au Polisario malgré les engagements pris par le président Boumediene à la rencontre d'Ifrane en janvier 1969.
Dénouer les nœuds du passé et construire l'avenir
Au début des années 90, avec le président Mohamed Boudiaf, c'est la promesse d'une nouvelle page pour le Maghreb d'un règlement à l'amiable du contentieux où « il n'y aura, me répétait-il, ni vainqueur ni vaincu mais un vrai vainqueur le Maghreb : le Maghreb ». Mohamed Boudiaf avait su rapprocher les points de vue lors de sa visite au Maroc pour les fiançailles de son fils Tayeb, quelques semaines avant son assassinat, visite privée au cours de laquelle il rencontre le Roi Hassan II, un geste qui ne lui sera pas pardonné par la nomenklatura militaire algérienne. Le Roi Hassan II dans un geste de confiance, avait à la suite d'entretiens avec le président algérien, décidé alors de ratifier la Convention sur les frontières par Dahir le 22 Juin 1992. Il fallait pour construire ce Maghreb tant souhaité, et malgré l'héritage colonial extrêmement défavorable au Maroc, dénouer les nœuds du passé. Il s'agissait là d'un geste destiné à rassurer l'Algérie sur le tracé de ses frontières pour en finir avec l'impasse crée au Sahara.
Une semaine plus tard jour pour jour, Si Mohammed Boudiaf était assassiné le 29 juin 1992, la veille de son départ à Dakar où il devait prononcer un important discours sur le Maghreb au 28ème Sommet de l'Organisation de l'Unité africaine (OUA). Sa mort plongeait dans la sidération tous les Maghrébins. Miné par une profonde tristesse et désarroi, le Roi Hassan II avait fait part « d'une grande émotion et d'une profonde douleur à la mort de cet ami, de ce martyr et combattant dévoué qui a tendu la main de l'amitié, de la paix et de la coopération à ses voisins ». Le lendemain, il mit à la disposition de la famille un avion pour assister aux funérailles, et connaissant ma relation d'amitié avec le Président Boudiaf, il me demanda d'accompagner à Alger les enfants Taleb et Rachid...
L'assassinat du fondateur du FLN
Que retenir de cet évènement tragique sinon l'irrédentisme de la nomenklatura militaire algérienne qui, malgré la ratification des accords sur les frontières ne pardonna pas au président Boudiaf de s'être rapproché du Maroc et de vouloir construire ce Maghreb tant espéré par cette génération ? Un irrédentisme criminel qui n'a pas hésité à tuer en public le fondateur du FLN , celui qui le premier Novembre 1954 lança la guerre de libération avec ses compagnons Ben Boulaid , Ben Mhidi, Didouche, Krim Belkacem et Bitat ?
Que retenir de ce drame sinon que l'objectif réel de la nomenklatura militaire actuelle n'était pas en réalité la ratification des frontières utilisée comme instrument de haine contre le Maroc, mais la création d'une entité sous l'appellation d'une république sahraoui, laquelle ne serait en réalité que la 59ème Wilaya algérienne et qui permettrait l'accès à l'Océan atlantique, destinée à l'évacuation de tous les minerais du sud algérien ? Car la junte militaire n'a en fait jamais dissocié la question des relations bilatérales à celle du Sahara.
L'assassinat du président Boudiaf par le pouvoir militaire algérien et le message envoyé au Maroc est que l'indépendance du Sahara est consubstantiellement liée à la stratégie du groupe militaire. Et que rien ne saurait l'arrêter pour parvenir à son objectif. Tu peux comprendre Malek dans ce climat d'exacerbation et de haine poussé à l'extrême pourquoi le Maroc n'a toujours pas déposé les instruments de ratification de l'accord sur la délimitation de la frontière terrestre auprès du secrétariat général des Nations unies . Un accord qui rappelons-le n'a pas été ratifié par le parlement.
Aujourd'hui, l'ex ministre de la défense Khalid Nezzar, et Taoufiq Mediene, le général de corps d'armée et ex-patron du DRS, accusé d'être l'instigateur de l'assassinat de Boudiaf ont été honorés en leur absence car tous très malades, par le président Tebboune au cours d'une « brillante » cérémonie …Une manière pour le régime de montrer la voie choisie, celle du durcissement et de la tension, une manière aussi d'assassiner une seconde fois Si Mohamed Boudiaf alias Tayeb El Watani, celui qui portait le numéro 1 de la carte du FLN et qui toute sa vie durant, a lutté pour l'indépendance de son pays avec le Maghreb à cœur ? Mais comme il aimait à le répéter et comme ce fut l'une de ces dernières paroles à Annaba « nous ne faisons que passer sur cette terre mais demeurent les idées ». Celles-ci sont le moteur de l'action et le Maghreb est une idée qui ne peut mourir !
Paix à ton âme si Tayeb et que la terre te soit légère de l'autre côté de la rive ! Paix à toi aussi, Malek en espérant que la guerre froide aujourd'hui entre ton pays et le mien, ne se transforme pas en conflit à haute intensité et que les peuples du Maghreb si proches, réfuteront de toutes leurs forces les appels à la haine et à la guerre qui se font déjà entendre... le Maghreb en proie aux tensions géopolitiques des grandes puissances est dans l'œil du cyclone , et faute d'avoir construit pour le bien des peuples, ce Maghreb ,sans doute faut-il craindre le pire ..


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