La Direction de la prison locale d'Al Arjat 1 a affirmé mercredi que le détenu « M.Z » n'observe aucune grève de la faim et que son état de santé est ordinaire. Dans une mise au point en réaction aux allégations relayées par un communiqué attribué à la famille du détenu (M.Z), incarcéré dans la prison locale d'Al Arjat, ainsi que sur plusieurs sites électroniques, avançant que l'état de santé de celui-ci s'est détérioré suite à la grève de la faim qu'il observe, l'établissement pénitentiaire indique qu'en entérinant le contenu de la mise au point émise, en date du 24 novembre 2025, au sujet du communiqué publié par la famille dudit détenu, ce dernier « n'observe aucune grève de la faim et son état de santé est ordinaire ». Le détenu n'a pas fait part de son intention d'entamer une grève de la faim et il reçoit ses repas et acquiert régulièrement des denrées alimentaires à la boutique de l'établissement, souligne la même source. Lire aussi : L'administration de la prison locale d'Al-Arjat 1 dément l'entame par le détenu MZ d'une prétendue grève de la faim L'intéressé a lui-même reconnu qu'il « n'avait pas présenté et ne présenterait jamais un avis de grève de la faim et qu'il consomme tout ce qu'il pouvait et voulait parmi les repas qui lui sont servis ou les denrées alimentaires qu'il achète à la boutique de l'établissement, estimant qu'entamer une grève de la faim revient à mettre délibérément sa vie en péril, ce qui est contraire à ses convictions religieuses ». Et de poursuivre que l'obstination de la famille du prisonnier, soutenue par certaines parties qui instrumentalisent cette affaire à des fins personnelles, à continuer de diffuser des allégations mensongères sur la situation actuelle du prisonnier concerné n'est qu'une tentative visant à induire en erreur l'opinion publique et à influencer le cours du procès dans cette affaire pour laquelle le prisonnier est poursuivi, sans se soucier des graves conséquences de cet acte sur sa santé. La direction de l'établissement tient à rassurer l'opinion publique sur le fait que « le détenu bénéficie des soins médicaux nécessaires et jouit en outre de tous les droits qui lui sont garantis par la loi, y compris le droit de recevoir des visites de sa famille, de communiquer avec son avocat et de contacter ses proches », mettant, toutefois, en garde la famille du détenu et les parties qui cherchent à tirer profit de son cas contre « la poursuite de ces pratiques irresponsables et immorales ».