Le bilan de l'incendie qui a ravagé le complexe résidentiel Wang Fuk Court à Hong Kong s'est alourdi à 159 morts, dont un pompier, a annoncé mercredi la police locale. Trente et une personnes sont toujours portées disparues, alors que soixante-dix-neuf autres ont été blessées, dont douze pompiers. L'incendie, qui s'est déclaré le 26 novembre dans l'après-midi, a touché sept des huit tours du complexe et constitue la pire catastrophe de ce type à Hong Kong depuis des décennies. Les autorités ont annoncé que les résidents de Wang Chi House, la seule tour épargnée par les flammes, pourront accéder à leurs appartements mercredi et jeudi pour récupérer leurs effets personnels. Chaque foyer pourra envoyer deux personnes pour une durée de 90 minutes. Lire aussi : Italie: Un violent incendie détruit un monastère du 17e siècle La date de retour définitif des habitants n'a pas été précisée, les enquêtes étant toujours en cours. Le chef de l'Exécutif hongkongais, John Lee, a ordonné la mise en place d'une commission d'enquête indépendante présidée par un juge, dont la mission consistera à identifier les causes de la catastrophe et à formuler des recommandations pour réformer le système de gestion et d'entretien des bâtiments. Les huit tours du complexe étaient en travaux de rénovation des façades depuis juillet 2024. Les enquêteurs ont établi que des filets de protection non conformes aux normes de sécurité incendie, enveloppant les échafaudages en bambou, ainsi que des panneaux de polystyrène expansé hautement inflammables recouvrant les fenêtres, avaient contribué à la propagation rapide des flammes. Une collecte de fonds a permis de réunir 2,3 milliards de dollars hongkongais (295,4 millions USD) pour les opérations de secours et l'aide aux victimes.