Mauritanie : Les militaires algériens emboitent le pas aux délégations des FAR    Afrique : 6 M$ pour une plateforme des agendas de développement par l'UM6P, l'UNESCO et la Fondation OCP    South Africa : Will Zuma's party succeed in ousting the Polisario's main ally ?    CAN 2024 féminine : Le Maroc affronte le Ghana qui a battu l'Algérie aux tirs au but    Morocco to face Ghana in WAFCON semi-finals    Mondial 2030 : David Hallyday saisit la FIFA sur la traque des chiens errants au Maroc    CAN 2024 femenina: Marruecos se enfrenta a Ghana, que venció a Argelia en los penales    Diaspo #398 : De la Belgique au Maroc, Sarra El Massaoudi célèbre Nos Héritages migratoires    Enseignement et biens habous : Toufiq clarifie les nouvelles orientations    Le temps qu'il fera ce dimanche 20 juillet 2025    Une mère accuse le vol d'organes de son fils décédé : le parquet de Casablanca dément et rétablit les faits    CAN de rugby à XV (Ouganda-2025) : le Maroc termine à la 6è place    Cinéma : Voici les projets admis à l'avance sur recettes au titre de la 2e session de 2025    À Avignon, la famille de Christophe Gleizes, le journaliste incarcéré en Algérie, dénonce une «fantasmagorie politico-judiciaire»    Le Maroc debout        Ouezzane/Génération Green: Lancement de plusieurs projets de développement agricole et rural    Euro (f) Suisse 25 : Cruelle désillusion pour les Bleues, l'Allemagne en demi-finale    Euro (f) 2025 / Quart de finale : L'Espagne élimine la Suisse    Golf scolaire : Le Maroc domine le championnat du monde    Le Gabon adopte une nouvelle stratégie de développement du secteur de la pêche maritime    Le Maroc a mobilisé des investissements conséquents au service de la prospérité économique de la région du Sahara    Interview avec Paul Mamere : « Mon parcours n'est pas une exception »    Le Parlement panafricain demeure un organe sans autorité, vingt ans après sa création, déplore le Policy Center for the New South    L'ancien président coréen Yoon Suk Yeol inculpé pour abus de pouvoir    Le détenu décédé à Nador souffrait d'une maladie incurable et bénéficiait des soins de santé nécessaires    La présidence syrienne annonce un cessez-le-feu immédiat à Soueïda    Défis climatiques et souveraineté : histoire d'eaux troubles    Le Real Madrid lance son programme éducatif de football au Maroc    Infantino : Le Maroc est devenu un des centres mondiaux du football    La co-organisation du Mondial 2030 devrait générer plus de 100 000 emplois annuels au Maroc, selon Nadia Fettah    Ferhat Mehenni : Le régime algérien transforme Tala Hamza en base militaire dans le cadre d'un plan d'éradication des Kabyles    Bruno Retailleau accuse l'Algérie de connivence avec l'immigration clandestine et prône une rupture nette    Hackathon national : quatre initiatives distinguées à Rabat    Des enseignants marocains entament un programme inédit sur la Shoah en Europe centrale    Partenariat Maroco-Chinois Pionnier pour Stimuler l'Innovation en Santé et l'Intégration entre Médecine Moderne et Traditionnelle    Le moral des ménages repart à la hausse au 2e trimestre 2025    Saham Bank obtient 55 millions d'euros de la BERD    Lekjaa : Le Maroc prépare 2030 dans une logique de continuité et de durabilité    Cinéma: La Commission d'aide dévoile sa liste    Le Maroc et l'UNESCO annoncent une nouvelle alliance pour promouvoir le développement en Afrique par l'éducation, la science et la culture    Les prévisions du samedi 19 juillet    Programme "Moussalaha" : 390 détenus bénéficiaires    Yaoundé vibre avec les « Renaissance Music Awards »    Pose de la première pierre du projet de valorisation du site archéologique de Sejilmassa    Festival : Jazzablanca, un final éclatant de stars et de jeunes talents    L'Humeur : Timitar, cette bombe qui éclate mou    Ould Errachid reçoit l'ancien président d'Afrique du Sud et leader du parti MK, Jacob Zuma    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Perspectives de croissance globale de la Banque Mondiale moroses en ce début de 2019
Publié dans Maroc Diplomatique le 15 - 01 - 2019

Des perspectives qui s'assombrissent : la croissance mondiale redescendra à 2,9 % cette année en raison de l'affaiblissement du commerce et de l'investissement. Il faudrait que les pays émergents et en développement rétablissent des marges de manœuvre macro-budgétaires et stimulent la productivité pour soutenir la croissance.
La croissance économique mondiale devrait fléchir cette année pour passer d'un taux (révisé à la baisse) de 3 % en 2018 à 2,9 % en 2019 dans un contexte d'accentuation des risques de détérioration des perspectives. C'est la conclusion de l'édition de janvier 2019 des Perspectives pour l'économie mondiale publiées mardi par la Banque mondiale. Les échanges commerciaux internationaux et l'activité manufacturière mondiale faiblissent, les tensions commerciales restent vives et les marchés financiers exercent de fortes pressions sur certains grands pays émergents.
Selon les Perspectives, la croissance devrait tomber à 2 % cette année dans les économies avancées. Dans le même temps, le ralentissement de la demande extérieure, l'accroissement des charges d'emprunt et la persistance de l'incertitude en matière de politiques publiques devraient peser sur les perspectives des marchés émergents et des économies en développement. Dans ce groupe de pays, la croissance économique devrait rester stable cette année, mais à un taux de 4,2 % plus faible que prévu.
« Après avoir tourné à plein régime au début de 2018, l'économie mondiale a perdu de la vitesse en cours d'année et le chemin pourrait être encore plus cahoteux en 2019 », prévient Kristalina Georgieva, directrice générale de la Banque mondiale. « L'intensification des vents contraires, économiques et financiers, auxquels sont confrontés les pays émergents et en développement risque de compromettre les progrès accomplis par la communauté mondiale dans la réduction de l'extrême pauvreté. Pour maintenir une bonne dynamique, les pays doivent investir dans le capital humain, promouvoir une croissance inclusive et établir des sociétés résilientes. »
On observe une stagnation de la reprise dans les pays exportateurs de produits de base parallèlement au ralentissement de l'activité dans les pays importateurs de ce type de marchandises. En 2019, la croissance ne suffira pas à réduire l'écart de revenus par habitant avec les économies avancées dans environ 35 % des marchés émergents et des économies en développement et dans 60 % des pays confrontés à des situations de fragilité, de conflit et de violence.
Divers facteurs sont susceptibles de freiner davantage l'activité économique. En particulier, une forte hausse des charges d'emprunt pourrait restreindre les entrées de capitaux et ralentir la croissance dans de nombreux marchés émergents et économies en développement. L'augmentation de la dette publique et privée survenue dans le passé pourrait accentuer la vulnérabilité de certains pays aux fluctuations des conditions de financement. De surcroît, l'intensification de tensions commerciales pourrait affaiblir la croissance mondiale et perturber des chaînes de valeur interdépendantes à l'échelle internationale.
→Lire aussi: Economie: La Banque mondiale relève à 3,2% ses estimations de croissance pour le Maroc en 2018
« Une croissance économique robuste est essentielle à la réduction de la pauvreté et à la promotion d'une prospérité partagée », déclare Ceyla Pazarbasioglu, vice-présidente des Pôles d'expertise du Groupe de la Banque mondiale pour la croissance équitable, la finance et les institutions. « En raison de l'assombrissement des perspectives économiques mondiales, il sera primordial de renforcer la planification de mesures d'urgence, de faciliter les échanges commerciaux et d'améliorer l'accès aux financements pour traverser la période d'incertitude actuelle et donner un coup de fouet à la croissance ».
« La formulation de politiques fiscales et sociales destinées à appliquer les mêmes règles dans le secteur formel et le secteur informel ainsi que le renforcement de la mobilisation des recettes intérieures et de la gestion de la dette seront des tâches prioritaires pour les responsables de l'action publique cherchant à relever les défis liés au caractère informel de certaines activités économiques dans les pays en développement », estime Ayhan Kose, directeur du Groupe des perspectives de développement à la Banque mondiale. « Au moment où l'horizon économique s'assombrit, ces tâches revêtent une importance accrue », ajoute-t-il.
Moyen-Orient et Afrique du Nord :
Dans cette région, la croissance devrait se renforcer pour atteindre 1,9 % en 2019. En dépit du ralentissement de la croissance des échanges commerciaux mondiaux et du resserrement des conditions de financement externes, des facteurs intérieurs — notamment les réformes des politiques publiques — devraient stimuler l'activité économique. Parmi les pays exportateurs de pétrole, la croissance devrait prendre un peu de vitesse cette année, le groupe des pays membres du Conseil de coopération du Golfe devant connaître une accélération qui portera son taux de croissance de 2 % en 2018 à 2,6 % en 2019. L'économie iranienne, en revanche, devrait se contracter de 3,6 % cette année sous le coup des sanctions. Selon les prévisions, la croissance algérienne s'essoufflera pour tomber à 2,3 % du fait de la diminution progressive des effets de l'augmentation des dépenses publiques de l'année dernière. En Egypte, au contraire, la croissance devrait s'accélérer pour atteindre 5,6 % durant l'exercice budgétaire en cours : les réformes visant à améliorer le climat des affaires soutiennent l'investissement tandis que la consommation privée s'accélère.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.