Le ministère des Habous et des affaires islamiques a réagi, vendredi, à la polémique sur la destruction d'une partie de la Mosquée Assounna à Casablanca. Dans une mise au point relayée par la MAP, le département d'Ahmed Taoufiq a assuré que «l'opération de restauration en cours se fait avec un minimum de modifications et sans atteinte à son intégrité architecturale». Dans un communiqué paru en début de semaine, l'Association Casamémoire a qualifié cette opération de restauration, supervisée par le ministère, de «dgradation du patrimoine casablancais». «Les études réalisées pour la restauration de cette mosquée prennent en considération sa valeur architecturale et patrimoniale», répond le ministère, ajoutant que l'architecte chargé du chantier a «privilégié une technique reposant sur un minimum de modifications et respectueuse de l'intégrité structurale et architecturale de la mosquée». La mise au point précise que les travaux prévus dans le cadre de cette opération de restauration «se limitent seulement à des travaux de réfection et de rénovation portant notamment sur le revêtement du sol à l'identique, la reconstruction du toit de la salle de prière, la réhabilitation du système de sonorisation et des réseaux d'électricité et d'assainissement, ou encore la salle d'ablution, outre les travaux de menuiserie et de peinture». Le département fait savoir que le rapport d'expertise sur la solidité de la toiture de la salle de prière réservée aux femmes, réalisée par le bureau d'études SG concept et le Laboratoire méditerranéen du bâtiment et des routes (LMBR), a relevé de «sérieuses dégradations au niveau de la toiture» qui menace de s'effondrer et a recommandé, en conséquence, sa reconstruction à l'identique de son apparence structurale.