Le PSOE ne figure pas sur la liste des invités étrangers au 16e congrès du Polisario. La formation que préside le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, a décliné l'invitation du Front d'assister à son conclave, rapporte la presse ibérique. Depuis le soutien de Sanchez au plan marocain d'autonomie au Sahara, les relations entre le PSOE et le Polisario sont au bord de la rupture. Les socialistes s'alignent sur les positions défendues par le chef de l'exécutif sur ce sujet. En témoigne, le document réalisé par la direction du parti en mars dernier, destiné à la base du PSOE, dans lequel les socialistes avaient fait l'impasse sur «le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination» par «l'organisation d'un référendum» ou «l'élargissement du mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l'Homme au Sahara occidental». Pour rappel, cette dernière revendication avait été inscrite dans le programme électoral du PSOE aux législatives anticipées du 10 novembre 2019. Si le PSOE a opté pour le boycott du congrès du Polisario, prévu du 13 au 17 janvier au «camp Dakhla» sur le territoire algérien, des représentants d'Unidas-Podemos, Bildu (indépendantistes basques) et de formations aux Iles Canaries ont répondu à l'invitation du Front.
