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Crues à Tata : Le nombre de victimes en hausse, des ONG exigent que la zone soit déclarée sinistrée
Publié dans Yabiladi le 23 - 09 - 2024

Ce lundi, le nombre de victimes des crues ayant emporté un bus Tata s'élève à 10 morts, tandis que sept personnes sont toujours portées disparues. Les recherches se poursuivent également pour retrouver une femme à Douar Ighourten, partie demander après son père sans être revenue. Des ONG locales exigent que la zone soit déclarée sinistrée.
Dans un nouveau bilan, le nombre de victimes des crues ayant emporté un bus de Tata s'est élevé à 10 morts, lundi. 7 personnes sont toujours portées disparues, selon la direction provinciale de la Santé et de la protection sociale.
Citant les autorités locales, le président du Forum Iffous, Mbarek Outchrift, a confirmé à Yabiladi que deux corps avaient été retrouvés aujourd'hui : un homme et une femme qui n'est pas encore identifiée. Les victimes ont été emportés par crues, à près de 30 kilomètres de l'endroit où le bus est tombé.
Outre les victimes du bus, les recherches se poursuivent pour retrouver une jeune femme de Douar Ighourten, dans la commune de Tagzmirt. «Elle était partie à la recherche de son père, qui avait fait sortir le troupeau, mais elle n'est pas revenue et son corps n'a toujours pas été retrouvé», selon la même source.
Le militant des droits humains a qualifié de «catastrophique» la situation après les crues de ces derniers jours. En plus des morts et des disparus, la région est «complètement isolée», sans compter l'«effondrement total ou partiel de nombreuses maisons (surtout les plus anciennes), le bétail emporté, les cultures vivrières endommagées, les récoltes et des palmiers, l'éboulement des terres arables et la chute des ponts». En l'espèce, «Tata et ses alentours sont des zones sinistrées et coupées du monde extérieur», nous dit-il.
Des routes coupées du monde
Plusieurs familles touchées souffrent en silence. Selon Mbarek Outchrift, «les habitants qui vivent près des vallées entourant la région de Tata, sur de vastes zones, ont été évacués». Ceux du périmètre urbain ont été pris admis à des centres caritatifs, tandis que ceux du rural bénéficient d'«une solidarité entre riverains». La dynamique s'organise grâce aux volontaires dont les maisons n'ont pas été entièrement endommagées, et qui ouvrent leurs portes aux plus touchés.
«Les familles ont besoin de soutien. L'infirmière décédée dans le drame du bus était la seule à subvenir aux besoins de ses proches. Ces derniers ont maintenant besoin de beaucoup d'aide et de solidarité. Les pertes matérielles sont très importantes, il faut une intervention urgente du gouvernement, d'autant que les ressources humaines ici sont faibles, par rapport à l'ampleur des dégâts.»
Mbarek Outchrift, président du Forum Iffous
Dans ce contexte, le militant des droits humains a lancé un appel au gouverneur et au chef du gouvernement pour déclarer «la région de Tata zone sinistrée, afin de permettre des mesures immédiates de reconstruction et une reprise économique pour les populations impactées par les inondations». Il préconise aussi d'activer le Fonds de lutte contre les catastrophes naturelles, pour assurer des réparations individuelles et collectives.
Le président du Forum Iffous a également appelé l'exécutif et les autorités compétentes à prendre des mesures urgentes, pour inventorier les dégâts et les évaluer, tout en lançant des actions de prévention contre la propagation d'infections, réparer les infrastructures, réhabiliter les maisons, déterminer les zones où la reconstruction est possible, tout en soutenant la population et l'agriculture dans les oasis. Par ailleurs, il a rappelé la nécessité de lever l'isolement sur la région, avec une réédification des pontes et des routes, en plus d'approvisionner les riverains en eau potable à travers des réservoirs d'eau de manière temporaire.
«Nous exigeons la remise en état et l'entretien des routes endommagées, la reconnexion aux réseaux électriques et téléphoniques, la remise en état des puits, des terres et des oasis de la région, ainsi qu'une réelle implication de la population dans toutes les opérations de terrain et une consultation avec elle, concernant le présent et l'avenir de ces zones.»
Mbarek Outchrift, président du Forum Iffous
L'urgence de comptabiliser les dégâts et d'agir
D'autre part, le militant a appelé les autorités locales et régionales de Tata à «intervenir, autoriser les bergers et les nomades après s'être assuré que les conditions météorologiques dans la région sont stables (chameaux et chèvres, leurs tentes, et désigner des zones de pâturage sûres)», tout en «sécurisant leurs déplacements et comptabiliser les dégâts de leur côté, pour envisager l'aide urgente adéquate».
Concernant le retour aux écoles, Mbarek Outchrift a souligné que dans les zones urbaines, les cours ont repris normalement. Certains établissements dans rural restent fermés, en raison des dommages suite aux crues.
Entre les 19 et le 21 septembre 2024, le Maroc a connu de très fortes pluies orageuses, ayant entraîné l'interruption de la circulation sur 44 tronçons, après les crues dans les provinces de Tata, Zagora, Ouarzazate, Assa Zag, Boulemane, Taroudant, Tinghir, Es-Semara, Jerada et Figuig. La montée des eaux de vallées et de récifs a entraîné des inondations destructrices, provoquant notamment le drame du bus un emporté avec ses passagers à bord.


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