Le groupe parlementaire «Sumar» en Espagne a déposé un projet de loi visant à interdire toute forme d'accords et de coopérations entre les administrations espagnoles et les pays occupant illégalement des territoires. Cette initiative cible particulièrement le Maroc, accusé d'«occuper le Sahara occidental», ainsi qu'Israël pour son occupation des territoires palestiniens, selon des sources médiatiques espagnoles. Le projet de loi propose d'interdire aux entreprises espagnoles de s'engager dans des activités commerciales, financières ou d'investissement qui soutiendraient, directement ou indirectement, la continuation des implantations illégales dans ces territoires. Ces activités sont qualifiées de «pillage à l'encontre des peuples sahraoui et palestinien». L'initiative demande la rupture de toute coopération — qu'elle soit économique, militaire, culturelle ou autre — avec ces pays. Elle exige également que les entités publiques espagnoles annulent tout accord antérieur et interdit l'établissement de représentations diplomatiques ou la signature de traités internationaux concernant les territoires occupés. Tesh Sidi, parlementaire espagnole d'origine sahraouie et membre du parti de gauche, a précisé que ce projet de loi s'appuie sur les résolutions des Nations Unies et de la Cour de justice de l'Union européenne, notamment en ce qui concerne le Sahara occidental. Le texte s'applique également à la cause palestinienne et exhorte le Parti socialiste espagnol à le soutenir pour exercer une pression économique sur le Maroc et Israël.