Le lundi 27 octobre, le tribunal de première instance de Khénifra a rendu son verdict concernant le président du conseil des oulémas local, accusé de falsification des résultats des tests de qualification pour les imams, prédicateurs et muezzins, à la fin de 2024. Le principal accusé a été condamné à trois mois de prison avec sursis, assortis d'une amende de 5 000 dirhams. En outre, il devra verser une compensation civile de 2 000 dirhams à Idriss El Idrissi, membre du conseil qui a mis au jour les irrégularités, selon le site local Milafat Tadla. Durant le procès, des témoignages ont révélé que certains membres du conseil avaient signé les rapports de résultats sans les vérifier, et que ces documents n'avaient été transmis au Conseil Supérieur des Oulémas que deux jours après leur élaboration, en raison du refus d'El Idrissi de les signer. L'affaire a mobilisé l'opinion publique locale, surtout après que le procureur ait engagé des poursuites contre El Idrissi pour «violation du secret professionnel» et «diffamation publique», avant que l'enquête ne se recentre sur le président du conseil.