Comme le souligne l'«Agenda des Canaries», signé par la Coalition Canarienne et le Parti Socialiste Ouvrier Espagnol (PSOE) pour appuyer le gouvernement de Pedro Sánchez, le gouvernement de l'archipel sollicite une rencontre avec le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares. L'objectif est de «comprendre la position du gouvernement espagnol concernant la résolution des Nations Unies sur le Sahara occidental». Lors d'une session parlementaire qui s'est tenue hier, mardi, le président des Îles Canaries, Fernando Clavijo, a répondu au député Raúl Acosta du Parti de la Coalition pour El Hierro, qui soutient le Front Polisario : «Il existe de nombreuses interprétations du chemin vers l'autodétermination, et nous avons besoin de clarifications.» Clavijo a précisé que l'une des priorités de l'Agenda des Canaries est d'obtenir des informations du gouvernement central sur «tout ce qui concerne le Maroc et le peuple sahraoui». «Jusqu'à présent, aucune information ne nous a été communiquée.» «Nous aurions aimé être ceux qui définissent la politique étrangère de l'Espagne car, souvent, nous avons l'impression de mieux comprendre l'Europe. Il existe de nombreuses interprétations du chemin vers l'autodétermination, et nous avons besoin de clarifications.» «Nous resterons très vigilants quant au travail de la mission de la MINURSO durant l'année de prolongation qui lui a été accordée», a-t-il conclu.