Laâyoune a accueilli, vendredi 21 novembre, une nouvelle session du Réseau des parlementaires africains pour l'évaluation du développement (APNODE). Créée en mars 2014, cette organisation rassemble des représentants de vingt pays africains. Les travaux, qui se sont déroulés dans la capitale du Sahara, ont abouti à l'adoption de la Déclaration de Laâyoune. Celle-ci prévoit la création d'un Observatoire parlementaire africain pour l'évaluation du développement, conçu comme une structure institutionnelle permanente visant à favoriser la coopération, la coordination et le partage de savoirs entre les parlements du continent. Les participants ont également plaidé pour l'adoption d'une Charte africaine de l'évaluation parlementaire. Ce document de référence serait destiné à harmoniser les concepts, approches et principes méthodologiques du domaine, afin de garantir son indépendance, son impartialité et son objectivité. La Déclaration souligne par ailleurs l'importance stratégique de la tenue de cet événement continental à Laâyoune, en mettant en lumière la dimension symbolique de son organisation dans la «capitale des provinces du Sud du Royaume du Maroc». La région est en effet perçue comme une plateforme de développement et un pôle économique émergent. Les participants ont également salué les initiatives socio-économiques et les projets d'infrastructure qui ont métamorphosé les provinces du Sud, les rendant propices à la coopération atlantique et au renforcement des liens avec le reste de l'Afrique. L'APNODE avait tenu sa 7e assemblée en août 2022 à Rabat. Parmi ses membres figurent des pays tels que l'Angola, le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, la République centrafricaine, la Côte d'Ivoire, la République démocratique du Congo, l'Egypte, l'Ethiopie, le Gabon, le Ghana, la Guinée, le Kenya, le Lesotho, Madagascar, le Malawi, la Mauritanie, le Maroc, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, le Soudan du Sud, la Tanzanie, le Togo, l'Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe.