Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a fait état, lundi à la Chambre des représentants, d'un net recul des mariages des mineurs, passant de 26 298 cas en 2017 à seulement 8 955 en 2024. En réponse à une question orale sur la question du mariage des mineurs, Ouahbi a souligné que le nombre des demandes de mariage des mineurs a baissé d'environ 20 000 demandes, notant que ces données reflètent une prise de conscience accrue de la gravité de ce phénomène. Le ministre a rappelé qu'en 2020, quelque 11 830 demandes ont été enregistrées en milieu rural, contre 4 527 en milieu urbain. Cette tendance à la baisse, a-t-il fait remarquer, s'est poursuivie en 2023, avec un total de 9 021 demandes, dont seulement 2 880 en milieu urbain. Ouahbi a fait observer que le mariage des mineurs est une question de culture et de prise de conscience, appelant à une meilleure sensibilisation quant au rôle des filles au sein de la société et à la nécessité de leur offrir toutes les opportunités d'épanouissement.