Petite amélioriation pour le Maroc qui se classe 100e sur 177 pays dans l'Indice Bâle de Lutte contre le Blanchiment d'Argent 2025. Avec un score de 5,04 sur 10, le pays est jugé à risque moyen, se positionnant cinquième dans la région MENA derrière Israël, Oman, la Tunisie et la Jordanie. DR ‹ › L'«Indice Bâle de Lutte contre le Blanchiment d'Argent» pour 2025 place le Maroc au 100e rang mondial sur 177 pays et régions, avec un score de 5,04 sur dix. Plus le score est élevé, plus le pays est mal classé ; les premières places sont occupées par les pays les plus touchés par le blanchiment d'argent. Cette année, le Maroc recule de cinq places par rapport à l'année précédente, où il était 95e sur 164 pays et régions. En 2023, le pays occupait la 103e position. Publié par l'Institut Bâle, une organisation indépendante à but non lucratif basée en Suisse, l'indice classe le Maroc parmi les pays à risque moyen, avec un score de 5,04 sur 10. L'Indice Bâle de Lutte contre le Blanchiment d'Argent vise à offrir une vue d'ensemble des risques liés au blanchiment d'argent. Ces risques sont définis comme le niveau d'exposition d'un pays au blanchiment et aux crimes financiers connexes, ainsi que sa capacité à y faire face. L'indice ne mesure pas le volume réel des activités de blanchiment d'argent. Le Maroc, 5ème dans la région MENA Dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, le Maroc se classe cinquième, derrière Israël, Oman, la Tunisie et la Jordanie. Bahreïn arrive en sixième position, suivi par l'Egypte, le Qatar, l'Arabie Saoudite, l'Irak, le Liban, les Emirats Arabes Unis, le Koweït, l'Algérie et Djibouti. À l'échelle mondiale, le Myanmar est en tête du classement des pays les plus à risque en matière de blanchiment d'argent, suivi par Haïti, la République Démocratique du Congo, le Tchad et la Guinée équatoriale. En revanche, la Finlande occupe la dernière place (177e), ce qui en fait le pays le moins à risque, suivie par l'Islande (176e), Saint-Marin (175e) et le Danemark (174e). L'indice Bâle est considéré comme le rapport de référence pour suivre les crimes financiers à l'échelle mondiale et leur impact sur la sécurité et la paix internationales, en lien avec le trafic de drogue, la prostitution, la corruption, les ventes d'armes et le commerce d'armes nucléaires et chimiques. Il s'appuie sur des rapports des Nations Unies, du Fonds Monétaire International, de la Banque des Règlements Internationaux, qui inclut les banques centrales mondiales, et du Groupe d'action financière pour établir des listes de pays impliqués dans le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, ou ceux dépourvus de lois adéquates pour combattre ces crimes. Le rapport de 2025 souligne que le score moyen mondial de l'indice a légèrement progressé, passant de 5,30 à 5,28. Cette stabilité offre une certaine assurance que les efforts pour lutter contre le blanchiment d'argent n'ont pas encore été dépassés par les menaces en constante évolution, notamment l'utilisation croissante des actifs virtuels et de l'intelligence artificielle à des fins illicites.