DR ‹ › L'association Western Sahara Resource Watch (WSRW) a lancé une nouvelle offensive contre un organisme international de certification de produits agricoles provenant du Sahara. Cette ONG, connue pour ses liens étroits avec le Polisario, s'en prend cette fois à la multinationale suisse SGS S.A., un leader mondial dans les domaines de l'inspection, du contrôle, de l'analyse et de la certification, dont le siège est situé à Genève. WSRW accuse le système MarinTrust de délivrer des certificats, via SGS, pour des produits agricoles issus du Sahara. Une accusation que le groupe suisse rejette catégoriquement. «SGS n'a aucune intention de prendre parti dans ce conflit. Nous contestons donc votre affirmation selon laquelle SGS aurait agi avec une négligence grave», déclare l'entreprise dans une lettre adressée à WSRW. La même association pro-Polisario avait déjà ouvert un front similaire contre un système de certification britannique à la fin du mois de novembre. Quelques mois auparavant, l'ONG basée à Bruxelles avait ciblé un organisme privé allemand qui certifiait des entreprises agricoles marocaines et internationales opérant au Sahara occidental, les qualifiant de «responsables». WSRW avait alors soutenu que la délivrance de ces certifications était contraire aux arrêts rendus le 4 octobre 2024 par la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), qui excluent les produits du Sahara occidental des accords agricole et de pêche entre le Maroc et l'UE. L'action de la Western Sahara Resource Watch ne se limite pas à interpeller les entreprises européennes investissant au Sahara occidental. Elle est également très active dans les campagnes du Polisario, notamment au Parlement européen et au Parlement britannique.