Il a fallu cinq ans entre la signature de l'accord de libre-échange entre le Maroc, la Tunisie, l'Egypte et la Jordanie (connu sous le nom d'accord d'Agadir) et son application effective. L'administration des douanes vient à peine d'émettre une circulaire pour permettre l'accès préférentiel des produits industriels en provenance des pays signataires. Selon certaines sources, ce retard dans l'application s'explique par la réticence de certains pays signataires par rapport au cumul des règles d'origine et d'autres clauses de protection. L'entrée en vigueur de l'accord offre aujourd'hui des opportunités commerciales aux entreprises marocaines, surtout sur le marché égyptien. D'une part, les textiliens sont intéressés par l'approvisionnement en fil de coton. D'autre part, la Somaca envisage d'exporter la Dacia Logan, qu'elle assemble sur ses chaînes depuis plus d'une année .