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Le débat dégénère entre M. Obama et Mme Clinton en Caroline du Sud
Publié dans Agadirnet le 23 - 01 - 2008

Les trois prétendants à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle américaine du 4 novembre, Hillary Clinton, Barack Obama et John Edwards sont apparus ensemble pour un moment d'unité, lundi 21 janvier, à l'occasion d'un rassemblement à la mémoire de Martin Luther King, à Columbia, la capitale de la Caroline du Sud, cinq jours avant les primaires démocrates dans cet Etat.
L'unité n'a pas duré. Quelques heures plus tard, ils se sont retrouvés à Myrtle Beach, à 200 km au sud, pour un débat télévisé qui a été le théâtre d'échanges particulièrement tendus entre Hillary Clinton et Barack Obama. A l'approche de la super-primaire du 5 février, les candidats sont passés aux attaques personnelles. Critiqué pour un commentaire louant l'habileté politique de Ronald Reagan, M. Obama a lancé à Mme Clinton qu'il se battait contre la politique des républicains à une époque où elle était "une avocate d'affaires siégeant au conseil d'administration de Walmart". Aussitôt, la sénatrice de New York l'a renvoyé à son association avec un homme d'affaires de Chicago aujourd'hui inculpé, Tony Rezco.
M.Obama a paru particulièrement irrité contre Bill Clinton, qui s'apprête à faire campagne en Caroline du Sud à la place de son épouse. Prenant acte de son retard croissant dans cet Etat, notamment auprès de l'électorat noir, Mme Clinton a changé de tactique. Elle a pratiquement engagé sa campagne quasi nationale, en prévision du 5 février, alors que le sénateur de l'Illinois est "coincé" sur le terrain en Caroline du Sud, qu'il doit absolument gagner. "Parfois, je ne sais pas contre qui je suis en concurrence", a-t-il dit. "Nous avons tous des époux passionnés et engagés et j'en suis fière", a répondu Mme Clinton.
"PERSONNE N'A LES MAINS PROPRES"
Si Barack Obama est passé à l'attaque le premier, l'ancienne First Lady a paru ravie de prolonger la passe d'armes. Reprenant une enquête parue dans la presse, elle a interrogé M. Obama sur les 130 votes (sur 4000) auxquels il n'a pas participé alors qu'il était au Congrès de l'Illinois. Ces absences répétées sont interprétées comme un calcul politique de la part d'un candidat ne voulant pas être embarrassé ultérieurement par tel ou tel vote. Parmi ces 130 votes, Mme Clinton a choisi en exemple une législation en faveur des victimes d'abus sexuels. Cette référence a été copieusement sifflée.
A un moment d'enthousiasme national pour le fait qu'une femme et qu'un Africain-Américain représentent le Parti démocrate, John Edwards, le troisième candidat, s'est étonné d'être devenu "différent" en étant le "mâle blanc". Il a réussi à tirer son épingle du jeu, en se concentrant sur les programmes. Il a aussi fait valoir qu'il serait un candidat viable contre le candidat républicain – notamment s'il s'agit de John McCain – étant capable d'aller "dans les zones rurales" partout en Amérique et pas seulement à New York ou dans l'Illinois.
M. Obama a complété en disant qu'il voulait élargir le champ traditionnel des démocrates jusqu'aux évangéliques. "Je suis fier d'être chrétien", a-t-il dit. Mme Clinton ne pouvait pas laisser passer : "Si John McCain remporte l'investiture, la campagne va porter une fois de plus sur la sécurité nationale. Les républicains sont après moi depuis seize ans et, à leur grand désarroi, je suis toujours là. Et j'ai l'intention de le rester." Attaquée par M. Edwards sur l'argent de ses contributeurs, Hillary a fait diversion, affirmant que le directeur de campagne de M.Obama en Caroline du Sud était un lobbyiste. "Personne n'a les mains parfaitement propres", a dit M. Obama, avant de revenir sur la sécurité nationale et John McCain. "Le moyen de le battre n'est pas en étant comme lui mais pas complètement . On a voté pour la guerre, mais avec des réserves. Il faut que ce soit quelqu'un qui apporte un vrai contraste et qui dise : Il faut surmonter la politique de la peur dans ce pays ." Il y a eu quelques instants plus légers, lorsque l'animateur a demandé à M. Obama de réagir au commentaire de l'écrivain Toni Morrison qui avait dit de Bill Clinton qu'il était "le premier président noir" des Etats-Unis. Barack Obama a répondu en évoquant la transformation vécue par les jeunes qui ont grandi dans le Sud au temps de la ségrégation. "Mais il faudrait que j'enquête davantage sur l'aptitude de Bill à danser, avant de pouvoir juger s'il est effectivement un frère", a-t-il plaisanté. "Cela doit pouvoir s'arranger", a proposé Mme Clinton.


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