Festival Mawazine Le Festival Mawazine-Rythmes du Monde a enregistré un nouveau record d'affluence pour la douzième édition, clôturée samedi soir, en attirant quelque 2,5 millions de spectateurs, selon les organisateurs. «Après neuf jours de musiques libres et sans frontières, Mawazine-Rythmes du Monde a clos en beauté la 12e édition d'un festival qui a rassemblé 2.500.000 spectateurs, toutes générations confondues, venus célébrer les meilleurs artistes du monde et du Maroc», souligne dimanche un communiqué des organisateurs. L'ancien record était de 2.380.000 spectateurs réalisé en 2012, contre 2.320.000 spectateurs en 2011, ce qui prouve la popularité grandissante de cet événement devenu un rendez-vous incontournable du calendrier artistique national. D'autre part, le communiqué relève que «rarement une soirée de clôture aura autant rassemblé un public aussi divers et hétéroclite», qui a pu assister à des concerts de qualité sur les différentes scènes. La star mondiale de la pop, Taio Cruz, a enflammé l'OLM Souissi, Tamer Hosni, l'idole des jeunes arabes, a fait rêver le public de la scène orientale de Nahda, les grands artistes Abdelouahab Doukkali et Lotfi Bouchnak ont imprimé une touche de créativité au Théâtre national Mohammed V, alors que les scènes de Salé et du Bouregreg sont restées fidèles respectivement à la musique marocaine et aux rythmes africains. Lors des concerts d'ouverture, vendredi 24 juin, la méga-star internationale Rihanna a établi un record historique à Mawazine avec 150.000 spectateurs, tandis que Cheb Mami a attiré quelque 120.000 admirateurs pour le come-back du prince du raï. Une édition qui a tenu toutes ses promesses Encore une fois, le Festival Mawazine-Rythmes du Monde, qui a pris fin samedi soir, a confirmé qu'il reste un rendez-vous incontournable du calendrier artistique national, au même titre qu'il est sur la voie de se transformer en un événement international de premier plan. L'actuelle édition s'est clôturée de la même manière qu'elle a commencé, c'est-à-dire en apothéose. Si la méga-star Rihanna a lancé les concerts de l'OLM Souissi, c'est Taio Cruz, l'autre grand nom de la pop, qui s'est chargé d'en remettre les clefs aux organisateurs. Sur la scène orientale à Nahda, Tamer Hosni, nouvelle idole de la musique égyptienne, a donné le récital de la fin, avec en première partie deux jeunes talents marocains Leila Maghribiya et Ahmed Chawki. Au Théâtre national Mohammed V, les nostalgiques de l'âge d'or de la musique arabe ont été gavés par le spectacle du doyen de la chanson marocaine Abdelouhab Doukkali et l'artiste tunisien de renom Lotfi Bouchnak. Durant une huitaine, les plus grands noms de la musique aux plans national, arabe et international se sont succédé sur les différentes scènes, offrant au public des spectacles de qualité, parfois originaux comme ceux de la vision artistique «Route musicale de la Soie» au Chellah et le concert du grand George Benson en compagnie de l'Orchestre symphonique royal. Les artistes marocains n'ont pas été en reste. Ils ont eu l'opportunité de se produire sur différentes scènes. Et pour confirmer leur attention particulière à la promotion de la chanson nationale et à l'encouragement de ses professionnels, les organisateurs ont dédié la scène de Salé aux stars de la musique populaire et aux nouvelles expressions contemporaines, tels la musique fusion, le hip hop, le rap, etc. Le succès populaire de Mawazine ne s'est pas démenti à nouveau, avec des dizaines de milliers de spectateurs chaque soir. A titre d'exemple, Rihanna a établi un record historique d'audience avec 150.000 spectateurs, tandis que Cheb Mami a attiré 120.000 supporters pour le come-back du prince du raï. Loin des scènes, les spectacles de rue, la facette culturelle du Festival Mawazine, ont installé une ambiance de carnaval dans les principales artères de la capitale, dont les habitants se trouvaient emmenés, bon gré mal gré, dans le monde fantaisiste de la fanfare. Grâce à ces déambulations artistiques, la fête s'est invitée dans les différents recoins de Rabat. Des troupes venues du Maroc et d'ailleurs ont sillonné, de long en large, les rues de la capitale, y cultivant la joie de vivre et invitant ses habitants à sortir de l'ornière du quotidien pour se permettre une petite escapade par le chant et la danse.