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Crotte
Publié dans Albayane le 17 - 09 - 2014

Un proverbe doukkali veut que la crotte cherche sa pareille même s'il lui faudrait cent mille ans pour ce faire. Certains éditeurs, ayant pignon sur rue dans les pays ayant assuré le protectorat sur le Maroc, semblent confirmer l'adage à travers certaines de leurs publications récentes concernant notre pays.
Celle du sieur Brouksy associe Gilles Perrault à son bricolage littéraire et le scribe suit les pas de son maître pour expliquer le Maroc à leurs «vrais amis»; ceux qui, particulièrement depuis Feu Mohamed Ben Brahim Boukharouba, fantasment sur un Maroc à genoux. Par son écriture d'aliéné relevant une personnalité de pion manipulé sur un échiquier beaucoup plus grand que sa vanité, celui qui use des masques voile l'analyse objective de la lutte du peuple marocain dans son ensemble pour l'émancipation, la liberté et le développement. Encore que n'est pas Waterbury qui veut! Et bien que le modèle segmentaire développé par le sociologue américain soit très largement critiquable par les spécialistes des sciences sociales et des sciences politiques. En 2014, la société marocaine est loin d'être bloquée par des conflits préfabriqués. Elle est capable de modernisation et de développement réel. Tous ceux qui s'inscrivent dans l'axiomatique segmentaire veulent soumettre le Maroc au jeu d'influences extérieures en essayant de remplir leurs poches et satisfaire leurs âmes corrompues. Ils participent à la démobilisation des jeunes et à l'élargissement de l'abstention en ne reconnaissant aucuns acquis et/ou en attribuant ceux-ci à un «modernisme de façade illusoire». Nihilistes et affairistes, ils se suffisent d'un travail «à deux balles» dans l'attente d'être reconnus à leurs justes valeurs car ils dénient à toute autre personne l'intelligence de servir la nation; car pour ces gens là, servir c'est bien se servir. Si leur paranoïa ne trouve pas satisfaction, ils deviennent opposants en dénonçant à qui veut les entendre «leur circoncision qui n'en est pas une!». Nul patriotisme mais beaucoup de clientélisme et toute la société est considérée comme un agrégat de clans, de tribus et d'individus qui sont dans une guerre perpétuelle selon «moi contre mes frères; mes frères et moi contre mes cousins; mes cousins, mon frère et moi contre le monde». Même si faire trop d'honneur au sieur Brouksy que de considérer son approche dans ce cadre, on ne pourrait pas ne pas citer Abdelkebir Khatibi qui souligne à ce propos que «La 'sophistication' des théories anthropologiques (segmentaires)... exprime bien cette grande solitude de l'observateur désormais livré au discours d'une identité perdue. Les systèmes logiques des anthropologues compensent le rapport déréalisé avec leur propre histoire et celle des sociétés observées. De là, à notre avis (Khatibi), l'intérêt de ce bricolage intellectuel qui construit, sur le thème de la différence, des œuvres d'art sauvages sur une pensée sauvage. C'est évidemment un délire méthodologique». C'est dans ce cadre que la sortie de ces œuvres de toc s'inscrit. Pratiquement, il s'avère que le fiel d'un «prince banni» n'ayant pas assouvi la hargne de ses promoteurs, c'est à qui l'on susurre dans l'oreille à l'abri des lambris d'ambassades qui revient à la charge sans toutefois répondre à l'éternelle question «Et maintenant, que faire?» Et pour avoir usé de Montesquieu, sieur Brouksy devra concéder que «c'est une expérience éternelle que tout homme qui a (ou croit avoir) du pouvoir est porté à en abuser.». C'est son cas patent! Basta! Que l'on respecte le statut de la très grande majorité des Marocaines et des Marocains dans leur choix souverain, celles et ceux qui luttent à tout instant pour l'édification d'un Etat démocratique et moderne. Le pouvoir d'action sur le réel ne réside pas dans le règlement de comptes à coups de publications, il réside dans notre capacité à mobiliser les masses populaires et à les encadrer au lieu de les mépriser et d'en nier le rôle. L'idéologie, dont certains nouvellement convaincus à l'engagement partisan veulent amoindrir le socle, reste fondamentale pour amener les projets de société à s'accomplir. Dans la réalité des choses, il est certain que l'évolution de la société marocaine se fera conformément aux engagements historiques du peuple marocain contre le sous-développement et dans le respect de «la liberté des acteurs sociaux à construire leur propre histoire», dans la sérénité de consolider les avancées démocratiques, en préservant la stabilité du Royaume dans la paix et la justice sociale. Comme il est autant certain qu'une crotte qui s'ajoute à une autre crotte constitue un tas de m....

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