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Salon international de tourisme de Berlin : Ensemble pour un tourisme national émergeant
Publié dans Albayane le 15 - 03 - 2011

La 45ème édition du salon international de tourisme de Berlin (ITB) continue à attirer les foules, avec l'entrée en lice, vendredi dernier, du grand public, puisque les deux premiers jours de cet événement sont exclusivement réservés aux professionnels des voyages.
Là encore, la foire fait le plein dans les 26 halls étalés sur les multiples pavillons de l'immense superficie, facilement joignables à l'aide de bus, constamment mis au service des visiteurs.
Chaque rayon est consacré à un continent, mais des destinations comme l'Espagne, à titre d'exemple, avec ses différentes régions: l'Andalousie, les Baléares, la Catalogne, les Canaries...forment, à elles seules, de vraies zones continentales. La délégation marocaine est fortement étoffée par la présence notoire des membres du conseil régional du tourisme d'Agadir Souss Massa Draa (CRT), avec plus des trois quarts des professionnels, au côté des CRT des régions de Casablanca, de Fès Boulemane, de Tadla Azilal, de Marrakech..., en plus du stand Royal Air Maroc. Le stand marocain, avec ses diversités et ses richesses en terme de sites naturels, de typismes culturels, de prouesses novatrices...draine des flux des plus remarquables et des contrats sont signés ou resignés en permanence, d'auatnt plus que notre pays affiche une large quiétude au sein des visiteurs, à la différence des autres régions concurrentes qui connaissent actuellement des turbulences quoiqu'on ait exprimé à leur égard des sentiments de compassion et de solidarité. Tels des ruchers d'abeilles, les opérateurs marocains s'affairent à longueur de journée en vue d'assurer des conquêtes nouvelles des marchés mondiaux. Forts de leur longue expérience, les professionnels d'Agadir s'activent, comme à leur accoutummée, afin de reconquérir le marché allemand qui s'avère prometteur, au vu des indicateurs encourageants caractérisés par le rehaussement des taux de nuitées et d'arrivées. Ils ne cessent de faire preuve de beaucoup de constance, de persévérance et surtout d'attachement à la destination pour laquelle ils usent de tout leur savoir faire et leur abnégation. Il est donc loisible de rendre un vibrant hommage à ces militants qui continuent à honorer le secteur malgre les fléchissements l'accablant de temps à autre, car , en fin de compte, ce sont bien ces professionnels de longue date qui font aboutir les grands événements de ce calibre mondial, pour faire luire l'image de marque du produit Agadir et, partant, pour toute la nation en quête de femmes et d'hommes traduisant, avec rayonnement et éclat, le Maroc engagé vers le développement pluriel et perenne dont le tourisme constitue la cheville ouvriere. Il est à signaler que cette manche de l'ITB qui constitue le plus grand salon mondial du tourisme a renfermé 188 pays, avec 11 127 exposants, 111 160 professionnels et 179 600 visiteurs. Du 3 au 13 mars courant, cet événement le huppé de la planète a drainé également des institionnels de toutes parties du globe dont les ministres de tutelle de toutes nations, notamment celui de notre pays. Il est vrai que le marché allemand avec pas moins de 80 000 visiteurs par an qui jalonnent le monde entier et des Tours Opérateurs les plus prisés tels Thomas Cook, TUI, REWE...Le stand Maroc avec 470 m2 et son armada des professionnels a fait bonne figure au coeur d'une émulation de plus en plus féroce, en renforçant les échanges et les contacts. Le marché germanique n'en sera que conforté pour le bon décollage du tourisme national à l'horizon de la vision 2020. .
Ensemble pour un tourisme national émergeant
La 45ème édition du salon international de tourisme de Berlin (ITB) continue à attirer les foules, avec l'entrée en lice, vendredi dernier, du grand public, puisque les deux premiers jours de cet événement sont exclusivement réservés aux professionnels des voyages. Là encore, la foire fait le plein dans les 26 halls étalés sur les multiples pavillons de l'immense superficie, facilement joignables à l'aide de bus, constamment mis au service des visiteurs. Chaque rayon est consacré à un continent, mais des destinations comme l'Espagne, à titre d'exemple, avec ses différentes régions: l'Andalousie, les Baléares, la Catalogne, les Canaries...forment, à elles seules, de vraies zones continentales. La délégation marocaine est fortement étoffée par la présence notoire des membres du conseil régional du tourisme d'Agadir Souss Massa Draa (CRT), avec plus des trois quarts des professionnels, au côté des CRT des régions de Casablanca, de Fès Boulemane, de Tadla Azilal, de Marrakech..., en plus du stand Royal Air Maroc. Le stand marocain, avec ses diversités et ses richesses en terme de sites naturels, de typismes culturels, de prouesses novatrices...draine des flux des plus remarquables et des contrats sont signés ou resignés en permanence, d'auatnt plus que notre pays affiche une large quiétude au sein des visiteurs, à la différence des autres régions concurrentes qui connaissent actuellement des turbulences quoiqu'on ait exprimé à leur égard des sentiments de compassion et de solidarité. Tels des ruchers d'abeilles, les opérateurs marocains s'affairent à longueur de journée en vue d'assurer des conquêtes nouvelles des marchés mondiaux. Forts de leur longue expérience, les professionnels d'Agadir s'activent, comme à leur accoutummée, afin de reconquérir le marché allemand qui s'avère prometteur, au vu des indicateurs encourageants caractérisés par le rehaussement des taux de nuitées et d'arrivées. Ils ne cessent de faire preuve de beaucoup de constance, de persévérance et surtout d'attachement à la destination pour laquelle ils usent de tout leur savoir faire et leur abnégation. Il est donc loisible de rendre un vibrant hommage à ces militants qui continuent à honorer le secteur malgre les fléchissements l'accablant de temps à autre, car , en fin de compte, ce sont bien ces professionnels de longue date qui font aboutir les grands événements de ce calibre mondial, pour faire luire l'image de marque du produit Agadir et, partant, pour toute la nation en quête de femmes et d'hommes traduisant, avec rayonnement et éclat, le Maroc engagé vers le développement pluriel et perenne dont le tourisme constitue la cheville ouvriere. Il est à signaler que cette manche de l'ITB qui constitue le plus grand salon mondial du tourisme a renfermé 188 pays, avec 11 127 exposants, 111 160 professionnels et 179 600 visiteurs. Du 3 au 13 mars courant, cet événement le huppé de la planète a drainé également des institionnels de toutes parties du globe dont les ministres de tutelle de toutes nations, notamment celui de notre pays. Il est vrai que le marché allemand avec pas moins de 80 000 visiteurs par an qui jalonnent le monde entier et des Tours Opérateurs les plus prisés tels Thomas Cook, TUI, REWE...Le stand Maroc avec 470 m2 et son armada des professionnels a fait bonne figure au coeur d'une émulation de plus en plus féroce, en renforçant les échanges et les contacts. Le marché germanique n'en sera que conforté pour le bon décollage du tourisme national à l'horizon de la vision 2020.
Point de mire
L'exception qui confirme la règle
Sauf les renégats et les récalcitrants, on conviendra sans ambages que notre pays déploie d'énormes efforts dans le sens de la démocratisation et la modernisation. Ce constat saillant à l'œil nu n'est ni complaisance ni présomption, puisque les chantiers d'aujourd'hui à plus d'un titre ne cessent de sillonner les diverses régions et localités du royaume, tant au niveau de la structuration de ses institutions que du développement de ses infrastructures et de la mise à niveau de ses ressources humaines. Certes, on ne peut que se réjouir de ces avancées à grands pas qui s'opèrent sensiblement et qui font notre fierté commune, car elles sont, pour sûr, le maillage synergique de toutes les constituantes de la Nation, historiquement cimentées autour du piédestal de la stabilité et de la fidélité. Cependant, d'aucuns s'indigneraient, en revanche, du fait que notre pays, en dépit de la fugacité et du rayonnement de tous ces fondements, se débat encore au bas de la marche, parmi les plus démunis en terme de déficiences socioéconomiques. En fait, il n'y a pas de secret à ces controverses si l'on sait que le Maroc est constamment tiré vers l'abîme de ses propres manies dont il n'a pas pu, jusqu' à présent, se séparer, malgré les tentatives velléitaires d'éradication de ses maux préjudiciables. Le laxisme et l'incivisme monstrueusement propagés dans notre Administration s'avèrent des freins irrésistibles à la promotion et l'ancrage des principes de l'équité et de la confiance. On a beau s'interposer, la corruption bat le plein, le clientélisme défraie la chronique et la nonchalance est affreusement agaçante. Et pour faire semblant de riposter à ces défaillances handicapantes, on réagit, de temps à autre, contre les contrevenants, mais, en se gardant toujours d'aller jusqu'au bout de la gangrène. Les « petits » corrupteurs paient à la place des intouchables qui sont toujours à l'abri de leurs méfaits dévastateurs. Bien entendu, loin de nous l'idée de généraliser ni de mettre tous les administrateurs dans le même panier. Nombre de responsables ou de simples commis font montre d'un haut degré de citoyenneté et d'attachement aux idéaux suprêmes de loyauté et de dévouement. Les exceptions dans ce sens ne manquent guère dans tel ou tel département étatique. La contamination salutaire devrait se faire dans ce sens pour juguler nos vices déstabilisateurs immondes et généraliser les bonnes habitudes des nobles esprits.
Saoudi El amalki
Pignon sur rue
Trophée Hassan II de golf à Agadir
Le célèbre trophée Hassan II de golf sera abrité cette année, à la différence des éditions précédentes, par la capitale du Souss. Organisée conjointement par l'Office National Marocain de Tourisme (ONMT) et l'Association Trophée Hassan II de Golf, cette manifestation s'insère dans une série d'événements golfiques visant la promotion du secteur touristique, à travers ce leitmotiv auquel la première station balnéaire du royaume s'apprête parfaitement, grâce à ses infrastructures d'envergure. Durant toutes ses sorties, le directeur général de l'ONMT n'a pas cessé de lancer de lancer que l'année 2011 serait celle du golf à Agadir
Liaison Moscou Casa Agadir
C'est aujourd'hui 15 mars que sera lancée la première liaison aérienne Moscou Casablanca Agadir. Le département du tourisme dans notre pays continue à croire fermement à l'importance capitale des marchés de l'est, notamment russe dont les visiteurs de plus de 12 millions par an sillonnent les diverses destinations de la planète. Avec cette nouvelle desserte directe sur le Maroc, nombre de compagnies moscovites mettront des vols-charters pour profiter de cette aubaine, d'autant plus que la demande est insistante
Festival Azalay d'Ouarzazate reporté
Pour des raisons d'ordre financier ou encore « sécuritaire », avance-t-on également, le festival Azalay d'Ouarzazate qui avait connu une forte médiatisation, est finalement repoussé au mois d'octobre prochain. Les organisateurs ont, dans ce sens, incriminé les sponsors qui ont boudé cette manifestation, ce qui explique en grande partie son report, en démit des préparatifs qui allaient bon train. Cette première édition qui allait avoir lieu du 21 au 23 avril a été renvoyée aux calendes grecques, pourvu que les
bonnes volontés de cette région aient la latitude de venir en aide de cette activité de qualité.
Commune rurale de Drarga
Comme signalé précédemment, pas moins de 15 conseillers de la commune rurale de Drarga relevant de la préfecture d'Agadir Ida Outanane, ont boycotté récemment la session ordinaire de février. Un véritable bras de fer oppose ces membres dont certains appartiennent à la majorité, sous prétexte que le président se comporte unilatéralement avec tous les dossiers de la commune. Les boycotteurs prétendent pareillement que la gestion des affaires communales est entachée de divers dysfonctionnements au niveau du compte administratif, des projets structurants tels la mise à niveau des accès du centre, la restructuration, l'actualisation du plan d'aménagement, l'assainissement, l'eau potable, l'électricité…
Commune rurale d'Oulad Dahou
La cour d'Inezgane a rendu dernièrement son verdict contre le président de la commune rurale d'Oulad Dahou, relevant de la préfecture d'Inezgane Ait Melloul. La condamnation s'élève à deux mois de prison avec sursis et 5000 dhs d'amende pour insulte et diffamation. Ce procès a été conclu suite à une plainte déposée par un investisseur émigré accusant le président de la commune en question d'injures et de menaces. Cette plainte a été l'objet de profondes enquêtes de la part de la justice qui a auditionné les différents témoins avant de rendre publique la sentence susmentionnée.
Coup de coeur
Hommage aux retraités de l'ORMVA-Souss Massa
En coordination avec la Direction de l'Office Régional de Mise en Valeur Agricole (ORMVA) du Souss Massa et sous la présidence effective de Abderrahmane HLALI, directeur de l'Office et des membres du bureau de l'Association des Oeuvres Sociales du Personnel de l'ORMVA/SM, l'AOS a organisé le 06/03/2011, une cérémonie en l'honneur de 32 adhérents à cette association partant en retraite. En effet, après avoir servi avec abnégation cet établissement régional dans différents domaines, en relation avec le développement agricole dans la zone du Souss et Massa, ces employés et cadres ont été atteints par la limite d'âge (60 ans) à la fin de l'exercice 2010.
Les anciens retraités et bénéficiaires du départ volontaire ont été conviés pour célébrer cette occasion, dans la liesse et la solidarité. L'importance de cette manifestation vient du fait qu'elle permet une rencontre annuelle entre les différents adhérents de cette association et employés de cet établissement et de tisser des relations de convivialité et d'attachement pour un meilleur rendement professionnel. Une louable initiative à saluer vivement. Par cette occasion, une prime symbolique a été distribuée à chaque adhérent partant en retraite en plus d'une attestation de mérite.
El Arabi El Mahdi
Ingénieur, ORMVA-SM
Agadir/Amazighité
Les associations amazighes s'activent
Plus de 45 collectifs des associations du mouvement amazigh national se sont donnés rendez-vous à Agadir, le week-end dernier, pour se concerter sur les derniers développements actuels marqués par le discours royal du 9 mars dernier. Les activistes amazighs ont donc décortiqués ces nouvelles évolutions, en particulier le projet de la révision constitutionnelle, durant deux jours d'affilée, couronnés par un point de presse accordé aux médias nationaux et régionaux. Lors de cette rencontre médiatique, la commission issue de ces structures associatives ont mis en exergue les positions prises par ces collectifs, contenues dans un communiqué rendu public. Il s'agit, en effet, du soutien aux jeunes du mouvement du 20 février pour la concrétisation des doléances démocratiques, en particulier la constitutionalité de l'amazighité, de l'insuffisance du cadre référentiel de l'amendement de la constitution, en dépit de ses continus positifs, de l'exclusion du facteur amazighité dans les commissions et des conseils consultatifs, de la reconsidération du projet de la régionalisation avancé pour une meilleure adéquation et répartition des ressources, de l'officialisation de l'amazighité en tant que langue jouissant de la protection juridique dans les institutions et la vie active. Enfin, le collectif amazigh appelle toutes les forces démocratiques à être vigilants et responsables pour mettre en place un nouveau contrat politique fondé sur le pouvoir du peuple et les principes des droits humains et l'Etat de Droit.
Agadir-S.E
Espace culture
Revivre l'épopée théâtrale
En 1980, une belle manifestation théâtrale voyait le jour à Agadir, au temps où l'art dramatique, à travers les amateurs du théâtre national, florissait et charmait à outrance. C'était l'œuvre de l'union préfectorale du théâtre amateur d'Agadir, composée d'une dizaine d'association dont Anouar Souss constituait la cheville ouvrière, en compagnie également de Choualla et Comédiana, tous deux basées à Inezgane, Al Amal, Salam, Masmoura, l'Action culturelle et sociale, Sanabil et Amouaj installées à Anza, Al Ahd Al Jadid, Attalai... Cet événement, soutenu par le conseil communal, plus particulièrement son président feu Brahim Radi, avait le mérite d'ancrer une tradition, durant une quinzaine d'années de suite, sans relâche ni répit. Tous les adeptes du théâtre engagé, à travers le royaume, se donnaient rendez vous, chaque année, à la capitale du Souss pour présenter des spectacles ou prendre part aux thèmes des conférences dont les intitulés accrochaient fort bien les participants de tous bords. Le festival d'Agadir séduisait également quelques ténors tels El Manii, Karhat, Bennani, Benzidane…qui, dans le temps, se contentaient de la recherche académique sans avoir l'occasion de se lancer dans pareilles rencontres conviviales. Et c'est grâce à ce festival tant attendu qu'ils renaissaient de leurs cendres et contribuaient vivement aux thématiques proposées notamment « esthétismes de réceptivité au théâtre », « théâtre et patrimoine »…De l'avis de tous, cette manifestation qui drainait plus de trois cents participants dans chaque édition devenait le pôle d'attraction de l'art dramatique national, bien plus chaleureuse et attractive que le festival national qu'organisait, ce temps-là, le ministère de la jeunesse et sport. Un rendez-vous de haute intensité où les organisateurs, empreints d'abnégation et de conviction, s'adonnaient à pieds d'œuvre, souvent dans des conditions très difficiles, afin de réunir toutes les conditions idoines en termes d'hébergement, de restauration, d'organisation, de communication, de logistique…Si par chance, cette manifestation était appréciée et appuyée par certains conseillers à la municipalité d'Agadir, principal parrain de cette manifestation, d'autres, malheureusement, frappés de myopie et de jalousie, en voyait, à tort, une courroie d'action partisane « sournoisement » diligentée vers un courant politique qui en détenait les rênes. Ces petites cervelles allaient jusqu'à y mettre les bâtons dans les roues et se payaient même le luxe d'annuler subitement à la veille d'une édition le soutien habituel et fermer à clé le portail du théâtre de verdure le jour de son coup d'envoi. Des agissements stupides qui ont suscité indignation chez non seulement les festivaliers venus de tous les coins du pays, mais également les populations imposantes qui prenaient d'assaut les lieux des spectacles, car le festival exerçait une belle emprise sur toutes les masses. Par la même, cette expérience hautement valorisée allait, par la suite, faire tâche d'huile dans plusieurs régions du royaume, en particulier à Meknès où l'association Rouad Al Khachaba créait, à la grande satisfaction du public ismailien, les rencontres théâtrales auxquelles affluaient pareillement tous les mordus de l'art dramatique. Et puis, par ci par là, des tentatives similaires, à Mohamédia avec l'association Annoubough et bien d'autres, ornaient le paysage théâtral marocain, sans pour autant s'ériger en alternative au festival national qui poursuivait son bonhomme de chemin. Durant presque deux décennies d'affilée, le festival d'Agadir qui constituait le fer de lance de cette expérience faisait vibrer les planches et les cœurs, autour des productions théâtrales saisissantes de par l'engagement du message et la qualité de la création et de l'imaginaire. Cette belle épopée s'est interrompue, en milieu des années 90, ainsi que bon nombre de festivals identiques, pour des raisons qui relèvent des moyens, mais aussi des mentalités rétrogrades qui en voulaient énormément à cette initiative d'envergure. C'est ainsi que s'éclipsait cette manifestation qui faisait la joie et le bonheur de toute la communauté locale et nationale et, par la suite, se profilent d'autres expériences avec moins de ferveur, car, en réalité, la qualité messagère et l'assiduité créative tombaient dans la médiocrité, à l'exception de rares étincelles. D'autres modes de traitement théâtral déferlaient, principalement Masrah Al Hay, beaucoup plus axés sur les dons talentueux des « One man show », du genre de Fahid, Khiari, Dassoukine…Aujourd'hui, nostalgiques de cette manifestation de haute facture à Agadir, certains anciens initiateurs ont décidé de la ressusciter en créant l'association Al Moggar. L'objectif étant louable d'autant plus que la commune, comme tant d'autres partenaires, seraient, sans doute, disposés à faire partie de cette relance. Il est, en fait, anormal qu'Agadir, premier instigateur du théâtre engagé, reste privée d'un rendez-vous annuel d'un tel calibre, à cause de la nonchalance et de l'indifférence de certains petits esprits. La recréation de cet événement serait certainement la bienvenue dans une contrée dont la voix du théâtre tonne encore sur les rampes.
S. E.A
A chaque jour suffit sa peine
Deux personnalités de la région Souss Massa Drâa, Mohamed Boussaid, le Wali et Brahim Hafidi, le président du conseil régional à droite, semblent gratter les mêmes cordes de la harpe du développement, de par l'harmonie et la cohésion qui caractérisent leur attitude vis-à-vis de leurs tâches respectives. L'entente et la synergie, deux expressions, très malmenées auparavant dans la région, donnent bien l'impression de retrouver place dans les comportements symbiotiques, en lieu et place des conduites belligérantes d'antan. Pourvu que toutes les composantes au gouvernail s'inspirent de cette cohérence comportementale.


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