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Don d'utérus d'une mère à sa fille : Histoire d'un amour maternel sans limite
Publié dans Albayane le 21 - 06 - 2011

De nos jours, les greffes d'organes sont devenues une pratique très courante. Greffe de reins, de cornées, de peau, de cœur et même de foie ou de poumons, pancréas, moelle osseuse, tendons, veines, artères, valves…
la médecine repousse chaque jour un peu plus les limites du possible grâce a des prouesses médicaux - chirurgicales qu'on ne pouvait pas imaginer réalisables il y a quelques années. S'il est devenu relativement courant de voir un malade recevoir un rein d'un membre de sa famille, il reste, à ce jour, inédit. Histoire d'un amour maternel sans limite.
Eva Ottosson, 56 ans est prête a faire don de son utérus pour sa fille Sara, 25 ans, qu'une malformation empêche d'enfanter.
Un geste qui conduirait à une situation encore jamais vue, la jeune femme portant son enfant dans l'utérus où elle-même s'est développée bébé.
Enseignante en Suède, Sara souffre du syndrome de Mayer-Rokitansky-Küster-Hauser (MRKH), une maladie rare qui empêche les organes reproducteurs de se développer. Dans le cas où la greffe d'utérus de sa mère prendrait, elle pourrait recourir à une fécondation in vitro avec un de ses ovules et le sperme de son mari. L'accouchement se ferait obligatoirement par césarienne. L'utérus serait retiré au bout de deux à trois ans, pour éviter les complications.
Eva et Sara ne sont pas les seules candidates à cette opération. Selon l'équipe médicale qui travaille sur la greffe d'utérus en Suède, dix «couples», pour la plupart des mères avec leur fille, sont à l'étude.Jusqu'ici, la greffe d'utérus sur une femme n'a été réalisée qu'une fois, en Arabie saoudite en 2002, entre deux patientes sans lien de parenté. Mais l'organe avait dû être retiré 14 semaines plus tard, après la formation de caillots de sang.
Plus compliqué qu'une greffe de coeur
L'équipe du docteur Mats Bränström, à l'hôpital universitaire Sahlgrenska de Göteborg en Suède, travaille depuis dix ans sur ce type de transplantation, très risquée et plus complexe qu'une greffe de cœur, de foie ou de rein.
Selon lui, le don d'organe d'une mère à sa fille ne peut avoir « que des avantages car elles ont des tissus plus similaires et il y a donc moins de risques de rejet ».
Toutefois, le peu de recul sur cette opération et ses chances de succès - les tentatives sur des animaux comme les lapins et les souris n'ont pas débouché sur des naissances - a conduit certaines voix à juger le projet du Dr Bränström comme trop précipité.
S'ajoutent aussi des questions éthiques, compte tenu de l'étrange situation que ce don crée pour l'enfant à naître.
Mais pour Eva, voir son petit-fils grandir dans son utérus n'est pas un problème.
«Ma fille et moi restons très rationnelles là-dessus, a assuré Eva Ottosson à la BBC. C'est juste un organe, comme un rein ou autre chose. Elle en a besoin, j'en ai un. Et je n'en ai plus besoin. Je ne vois vraiment aucun problème éthique là-
dedans».
Fécondation in vitro
Une fois la transplantation réalisée, la patiente suivra bien entendu un traitement pour éviter le rejet de l'utérus.
Les médecins prévoient ensuite de procéder à une fécondation in vitro. Si la grossesse arrive à terme, l'accouchement se fera alors par césarienne. Au bout de deux ou trois ans, il faudra alors procéder au retrait de l'utérus, pour éviter les complications.
Jusqu'à présent, la greffe d'utérus n'a été tentée qu'une seule fois en 2002, en Arabie Saoudite. Elle impliquait deux femmes sans aucun lien de parenté et s'était soldée par un échec.
Après 14 semaines, les chirurgiens avaient en effet été obligés de retirer l'organe transplanté en raison de caillots de sang.


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