Le député républicain de premier plan, Joe Wilson, a annoncé son intention de présenter un projet de loi devant le Congrès visant à classer le front séparatiste comme une organisation terroriste. Une démarche attendue qui porte une forte signification quant à la reconnaissance croissante du danger que représente cette milice armée, non seulement pour la stabilité de la région maghrébine, mais aussi pour la sécurité internationale dans son ensemble. Le parlementaire américain, connu pour ses positions fermes envers les groupes extrémistes, a affirmé que le projet sera présenté dans les plus brefs délais, soulignant que le "Polisario" est devenu une entité qui se nourrit du chaos et exploite la souffrance des civils, alors que les indices se multiplient sur ses liens avec des groupes terroristes opérant dans la région du Sahel et du Sahara. Cette initiative américaine ne vient pas de nulle part ; elle découle d'une analyse précise des pratiques du front, devenu un outil de pression hors-la-loi, contrôlant des camps armés à Tindouf et empêchant des milliers de personnes retenues d'exercer leurs droits les plus fondamentaux. De plus, des rapports sécuritaires et médiatiques internationaux ont à plusieurs reprises alerté sur l'implication d'éléments du Polisario dans le trafic d'armes, de drogue et la traite des êtres humains — des activités qui financent le terrorisme et sapent la stabilité. Ce tournant attendu dans la position du Congrès est considéré comme une victoire diplomatique pour le Royaume du Maroc, qui n'a cessé d'alerter la communauté internationale sur les dangers de fermer les yeux sur la véritable nature du "Polisario" — une organisation armée séparatiste sans lien réel avec les principes d'autodétermination, usant des slogans politiques pour justifier son existence trouble, avec le soutien d'acteurs régionaux bien connus. Si le "Polisario" venait à être inscrit sur la liste américaine des organisations terroristes, ce serait un coup fatal porté aux revendications séparatistes, et un message clair à ceux qui continuent de miser sur un projet illusoire voué à l'isolement et à l'échec. Une telle décision, si elle est adoptée, constituerait également une référence juridique et morale pour la communauté internationale dans sa manière de traiter avec des entités qui se cachent derrière des causes politiques pour exercer intimidation, violence et terreur. Des observateurs soulignent que cette évolution pourrait ouvrir la voie à des mesures similaires de la part des partenaires des Etats-Unis, ce qui isolerait davantage le front séparatiste et l'obligerait à rendre des comptes, après des années d'impunité permise par un flou juridique soigneusement entretenu.
