Le Maroc renforce sa présence internationale dans le domaine du transport moderne en participant au Congrès mondial de la grande vitesse ferroviaire à Pékin

Une délégation marocaine de haut niveau, conduite par Mohamed Rabie Khlie, directeur général de l'Office National des Chemins de Fer (ONCF), a pris part à la 12e édition du Congrès mondial de la grande vitesse ferroviaire, dont les travaux se sont ouverts dans la capitale chinoise, Pékin, sous le thème : « Grande vitesse ferroviaire : innovation et développement pour une vie meilleure ». Ce congrès constitue une plateforme internationale majeure réunissant décideurs, experts en transport et représentants des plus grandes entreprises mondiales pour discuter des innovations récentes dans le domaine des trains à grande vitesse et explorer les moyens de développer ce mode de transport durable.
La participation du Maroc à cet événement mondial revêt une importance stratégique, étant donné qu'il est le premier pays africain à disposer d'une ligne de trains à grande vitesse : le projet Al Boraq, reliant Tanger à Casablanca à une vitesse atteignant 320 km/h. Lancé en 2018, ce projet a consolidé la position du Royaume en tant que leader continental dans le domaine du transport ferroviaire moderne, faisant du Maroc un partenaire potentiel fiable pour de nombreuses puissances économiques mondiales, notamment la Chine, qui possède le plus grand réseau de trains à grande vitesse au monde, s'étendant sur plus de 45 000 kilomètres.
La présence marocaine à ce congrès international ouvre de prometteuses perspectives de coopération renforcée avec la Chine, tant à travers l'échange d'expertise et de technologies que par l'exploration d'opportunités d'investissement commun visant à étendre le réseau de trains à grande vitesse sur le territoire national. Cela permettrait de mieux connecter les régions du pays et d'accompagner la croissance démographique et urbaine rapide. Le Maroc pourrait également tirer parti de l'expérience pionnière chinoise en matière de maintenance, de formation et de gestion de grands projets, ce qui renforcerait ses capacités nationales et le positionnerait pour accueillir de nouveaux projets aux standards les plus élevés de qualité et d'efficacité.
Cette participation s'inscrit dans la dynamique de développement que connaît le Maroc, notamment en matière d'infrastructures et de transport durable, en ligne avec les objectifs de la Vision 2030, qui mise sur l'innovation et la technologie comme leviers du développement global et de l'amélioration de la qualité de vie. Le renforcement de la coopération avec la Chine dans ce domaine stratégique devrait consolider la position du Royaume en tant que pont économique entre l'Afrique et l'Asie, et en tant qu'acteur clé dans la construction de l'avenir du transport ferroviaire à grande vitesse aux niveaux régional et international.