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La voix de la clarté
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 22 - 08 - 2002

La démocratie est un tout indivisible. Elle concerne l'élite les pouvoirs publics et les citoyens. Chacun a son degré de responsabilité dans sa réalisation ou son ajournement.
La responsabilité n'est pas un vain mot. C'est un engagement et un choix qui déterminent l'avenir. Tel est l'un des enseignements qui découlent du discours royal du 20 août dernier.
«Il est impératif, disait SM le Roi, de faire des prochaines échéances électorales une étape fondamentale dans le processus de consolidation de la démocratie et un atout majeur à même de nous permettre de relever les défis que pose l'environnement régional et international qui nous entoure». En effet, jamais depuis le déclenchement du processus démocratique, qui a accompagné le néo-consensus national des années soixante-dix, le Maroc n'a vécu probablement une atmosphère aussi intense et particulière que celle que nous traversons ces derniers temps. Avec l'adoption du mode de scrutin de liste et la programmation des élections législatives avant les communales et socio-professionnelles, l'espace public devrait connaître un débat profond sur les programmes, «dans le cadre d'un paysage politique sain où toutes les sensibilités politiques nationales puissent se positionner et occuper leur place effective» comme disait SM le Roi Mohammed VI, un paysage qui « devrait , selon ses propres termes, s'appuyer sur des pôles qui se déclinent clairement et qui fédèrent des courants politiques proches par la cohésion de leurs orientations », mais jusqu'à présent, il semble que notre élite est loin de répondre concrètement à cet appel. La confusion et l'absence de visibilité prennent le dessus sur la clarté. Hormis le parti du Premier ministre, qui défend le bilan du gouvernement de l'alternance, la plupart des formations politiques esquivent leur responsabilité. Pour ce qui est des problèmes de fond, il faut reconnaître que jusqu'à présent, le débat sur les programmes fait défaut et est sacrifié sur l'autel de la ruée vers les têtes de listes.
Une telle situation est condamnée certainement à faire long feu, puisque, dès le début septembre, le ciel sera dégagé en ce qui concerne la question des candidatures. Néanmoins, le retard accusé par le politique par rapport à l'économique et au social, le rythme et la vitesse du passage à l'action sont d'une lourdeur nuisible. Pourtant, c'est à cette élite politique émanant d'élections» et se distinguant par les vastes prérogatives qu'elle détient suite à l'élargissement des compétences des conseils représentatifs et par la nécessité d'attendre la fin du mandat «qui s'étale sur des années» avant de pouvoir la récompenser ou la sanctionner» que revient le rôle de hisser les institutions du pays au diapason de la modernité et de faire en sorte «que les institutions représentatives constituent un solide appui pour les instances exécutives».
L'autre volet de la responsabilité concerne l'électeur. «Que le citoyen porte un choix libre et conscient sur ceux qui sont appelés à gérer les affaires publiques en son nom, voilà la règle d'or de toute démocratie» disait S.M. le Roi. Une leçon qui ne laisse aucune place aux hésitations ou au doute. Quant aux pouvoirs publics qui s'acquittent de la mission qui leur incombe de veiller à la sincérité du scrutin, ce que nous attendons d'eux, c'est plus qu'une simple neutralité - fût-elle active ou passive - mais plutôt un engagement ferme pour assurer l'application scrupuleuse de la loi et protéger la régularité des élections». «Faute de cela, nous nous trouverions en présence d'institutions tronquées, et même hautement préjudiciables à la démocratie, faisant le nid du désespoir et de la désaffection, attisant l'extrémisme et le maximalisme».
Un message, on ne peut plus clair. Que chacun assume, donc, sa responsabilité.


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