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«Sahrij Souani» renaît de nouveau
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 11 - 11 - 2004

Après une longue période de dessèchement, le bassin de l'Agdal «Sahrij Souani» situé à Meknès renaît de ses cendres. Ce site historique datant de la période ismailienne a fait l'objet de pompages illégaux qui ont failli le tarir à jamais.
«Sahrij Souani » est un bassin de l'Agdal qui se situe dans la ville de Meknès. Un site qui témoigne du passé glorieux du règne du Sultan Moulay Ismaïl au 17 ème siècle. Le bassin était alimenté à partir de l'Oued Boufekrane. Cependant celui-ci a fini par tarir à cause de certaines opérations de pompage illégales. Cette situation a coupé la vie au bassin Sahrij Souani. Il finit par connaître le même sort que sa source d'alimentation.
Face à cette situation critique, les autorités locales se sont vu obligés de réagir et de faire face au danger du tarissement définitif de ce site historique. Ainsi selon les propos relayés par l'agence Map, «des opérations de contrôle ont été lancées dans plusieurs fermes et exploitations agricoles longeant l'oued. Ceci dans le but de lutter contre les actes de pompages illégaux et le détournement des eaux de l'Oued». Un oued dont les eaux n'atteignaient plus le bassin même pendant les périodes pluvieuses. En marge de cette campagne de lutte contre le pompage sans autorisation, d'énormes opérations de nettoyage et de réaménagement du lit de l'oued ont été entreprises au niveau de la ville traversant Meknès. Ce nettoyage a permi pour sa part à ressusciter ces sources.
Aujourd'hui l'Oued Boufekrane commence à revivre après le nettoyage du lit du fleuve et l'arrêt du pompage. Avec lui, renaît le bassin Sahrij Souani en retrouvant son réseau d'alimentation initial qui n'est autre que l'Oued Boufekrane. La vie a rejailli dans ce site qui date du passé glorieux de la ville impériale de Meknès et de la grandeur du Sultan bâtisseur Moulay Ismaïl. Situé au cœur de la cité ismailienne, dans la commune urbaine de Mechouar Stinia, Sahrij Souani est, en effet, un important ouvrage hydraulique réalisé au XVII-ème siècle par le Sultan alaouite Moulay Ismaïl.
Une façon d'assurer l'alimentation de la ville en eau. Ce grand réservoir d'eau est alimenté à partir des canalisations souterraines, qui ramènent l'eau depuis l'oued Boufekrane, ainsi que par les norias situées à l'intérieur des immenses greniers du "Seherij Souani". Par ailleurs, même si la fonction initiale du fleuve n'est plus d'actualité du fait de la modernisation des réseaux d'installations, sa fonction récréative demeure non moins importante. Un fleuve, c'est aussi une réserve naturelle à préserver, source de vie, son tarissement, lui enlève de sa beauté. Son emplacement au milieu de plusieurs quartiers comme Agdal et Sidi Amer fait de Sahrij Souani un lieu de détente, fréquenté à longueur de journées par de nombreux visiteurs nationaux et étrangers..
Sérieusement affecté par la dégradation des murailles et vestiges historiques l'entourant ainsi que par le manque d'intérêt accordé à son entretien, Sahrij Souani a connu, à la fin des années 90, un lifting salvateur qui avait redonné vie à ce patrimoine incontournable de la cité ismaïlienne.
Le projet de réaménagement du site et de ses alentours avait porté sur des travaux de renforcement des abords du bassin et des soubassements des murailles l'entourant, la construction d'une grille de protection autour du Sahrij, des murs de soutènement et des bancs publics, ainsi que des petits bassins d'agrément (fontaines). Les travaux avaient porté également sur le nettoyage des alentours du site, l'aménagement d'allées piétonnes et des voies de circulation bétonnées. Aussi, il y eut également l'installation d'un système d'éclairage d'ambiance et d'éclairage public mettant en valeur la splendeur des lieux sous tous les angles. Cependant les efforts du réaménagement ont été contrecarrés par le tarissement du fleuve. Cet état de fait enleva tout le charme des réaménagements. En fait, la solution au problème était ailleurs, il fallait nettoyer le lit du fleuve pour redonner vie à «Sahrij Souani». Finalement l'eau retrouve petit à petit le chemin du fleuve et du bassin pour redonner vie à ce site naturel. En attendant que le bassin se remplisse intégralement.


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