La mobilisation de la société civile pour améliorer l'environnement des prochaines générations est nécessaire. C'est à partir de là qu'est née la première édition du Global Positive Forum qui s'est tenue le 1er septembre et qui a réuni près de 800 personnes venues du monde entier. L'événement, quant à lui, tient à l'initiative de deux personnalités publiques connues, en l'occurrence Jacques Attali et Richard Attias, par le biais de la Fondation Positive Planet. «Deux personnes dotées d'un très fort égo ont eu l'intelligence de mettre à contribution leurs savoirs au service des jeunes. C'est ce qui fait la force de l'événement auquel j'ai été convié à participer !», affirme Zakaria Fahim, président de Hub Africa, entité qui avait été choisie, pour rappel, parmi les membres du comité exécutif du GES Marrakech aux côtés des plus grandes sociétés du Maroc pour ne citer que Maroc Telecom entre autres... Et pour rajouter une touche Maroc à l'événement qui s'est déroulé à Paris, l'Association Maroc Entrepreneurs a également été conviée à y prendre part. «Je suis intimement convaincue que la place des acteurs de la société civile, dans le développement d'une ville, d'une région ou d'un pays, est inéluctable. La société civile doit compter parmi les parties prenantes dans chaque changement la concernant afin de comprendre les enjeux et les défis auxquels elle sera confrontée», déclare Bouchra Bayed, présidente de l'association, qui vise à accompagner les entrepreneurs ayant une attache pour le Maroc. En clair, un tel événement vise à faire appel à toutes les forces vives de la société civile dans le cadre de l'amélioration de leur quotidien et du futur des prochaines générations. Jacques Attali n'a cessé, d'ailleurs, d'insister sur cet aspect. A l'issue de ce forum, des comités de travail ont permis de proposer des recommandations globales en matière d'éducation, de santé, d'énergie, d'environnement et d'entrepreneuriat. «Il est important d'agir sur la conscience collective et de fédérer tous les acteurs pour converger vers des solutions optimales. Nous ne pourrons parler de révolution positive s'il n'y a pas de conscience individuelle, d'engagement collectif et d'accompagnement dans chaque étape du projet. Nous vivons dans un monde de mondialisation qui mue en permanence, où les technologies se sont arc-boutées à notre quotidien. Je pense que le big data et l'intelligence artificielle, à titre d'exemple, devraient positivement servir cet éveil», poursuit la présidente de l'ONG, au service de l'entrepreneuriat orienté Maroc. L'association existant depuis plus d'une décennie multiplie ses présences, dans des événements permettant de faire le pont entre la France et le Maroc. Sa participation à Bruxelles, au «Youth, Peace and Security European Regional Consultation» s'inscrit dans cette démarche. Pendant 3 jours, 40 jeunes sélectionnés traiteront des problématiques relatives à l'éducation, à la sécurité et à la paix. «La jeunesse est le socle d'une nation qui souhaite prospérer. Investir dans l'éducation, dans la formation ou encore dans la culture d'une génération garantit la continuité d'un pays. La jeunesse a prouvé ces 10 dernières années son rôle prépondérant dans le développement d'un écosystème vertueux dans le monde», poursuit la jeune militante. En définitif, tout le monde doit jouer sa participation pour contribuer à l'amélioration de l'environnement des générations futures. Qu'il s'agisse du quotidien ou le monde professionnel les différents acteurs y compris la société civile devront mettre les bouchées doubles pour apporter leurs contributions et accompagner les jeunes dans leur environnement en pleine mutation. Ce n'est que de cette manière qu'un projet de société pourra être mis en place. L'exercice n'est pas simple mais il en vaut la chandelle.