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Tebboune donne un coup d'accélérateur à son rythme va-ten-guerre
Publié dans Barlamane le 15 - 10 - 2021

Le président algérien en croisière contre le Maroc a forcé sur le tempo cette semaine en menaçant le Maroc d'une guerre sans fin pour détourner l'attention des Algériens de la situation socio-économique catastrophique de leur pays. C'est l'actualité que commente Badria Attalah dans sa capsule hebdomadaire « Dirha Gha Zwina » [NDLR : « tout finit par se savoir »] en l'illustrant par un diction bien de chez nous, qui dit : « A dada sur son balai, il se félicite pour son cheval».
D'emblée Badria Atallah conseille Tebboune. Le président doit évaluer ses aptitudes mentales avant de s'adresser à la population et aux journalistes. Sa fonction de président ne lui permet pas de prendre la charge du perroquet. Il ne doit pas répéter illico à la télévision, mot à mot tout ce que lui murmure le caporal Chengriha, sans vérifier ses dires. ll fait honte aux Algériens ainsi. L'appréciation d'un psychologue est même recommandée avant de discourir face à la presse.
M le président de la république au long intitulé, le harrangue Badria Atalah, ne savez-vous pas que ceux qui croient réussir à distordre l'histoire ne se mentent qu'à eux-mêmes ?
Devant la presse algérienne, continue-t-elle, vous avez énoncé d'un ton déprimé qu'en 1963, les Marocains ont attaqué l'Algérie laquelle n'avait même pas d'armée. Les soldats marocains seraient tombés à bras raccourcis sur les quelques combattants algériens qui ne disposaient, selon vos dires, que de peu d'armes.
Quel cran ! A prochaine intervention, merci de nous livrer les sources historiques sur laquelle repose cette fable. Ou alors taisez-vous à jamais. Aucun historien au monde n'a pu prétendre cela. Car ils s'accordent tous à dire que ce sont les algériens qui ont agressé le Maroc aux frontières qui séparent les deux pays. Et ce, jusqu'à l'intervention des FAR qui leur a infligé une défaite magistrale.
Les références historiques falsifiées de Tebboune ne s'arrêtent pas là : il comprime les siècles pour faire renaitre Georges Washington à une époque où il était mort depuis bien longtemps. Selon la déclaration de Tebboune à la télévision algérienne, G. Washington aurait offert son arme à l'Emir Abdelkader (en ressuscitant apparemment). Quand l'Emir Abdelkader était en âge de prendre les armes contre le colon français, 7 présidents américains avaient entre temps succédé à G. Washington, qui était décédé bien avant la naissance de l'Emir Abdelkader. Dépassé le président est analphabète de surcroit, se désole Badria Atallah. Elle l'informe donc que Georges Washington 1er président américain est décédé le 15 décembre 1799 et que l'Emir Abdelkader est né le 6 septembre 1808. Tebboune aime le ridicule car il ne tue pas : la presse américaine s'est ri de lui en notant qu'à l'époque de G. Washington, l'Algérie n'existait même pas. L'Algérie d'aujourd'hui était à l'époque une région ottomane du nom de Iyala, (tutelle), bien avant d'être colonisée par la France. A cette époque des mercenaires se sont constitués en pirates et attaquaient entre autres les navires américains de commerce. Par conséquent, les USA ont envoyé leur « USS Philadelphia » vers les côtes algériennes pour combattre les pirates, vos arrières-grands- parents, dit Badria Atallah en contiuant à enseigner l'histoire à Tebboune. Leur motivation dans la piraterie était l'argent. Quant à vous et vos caporaux, M. Tebboune, vous piratez l'histoire, conclut-elle.
Par ailleurs, Thomas Jefferson était alors ambassadeur des USA en France. Il est devenu, par la suite, président des USA. C'est ainsi qu'il a soutenu la France pour qu'elle protège les navires américain, 30 avant la colonisation de l'Algérie par la France.
Comment voulez-vous que le président des USA arme vos combattants au moment où ils célébraient l'achat par la France aux Ottomans, de ce qui allait devenir l'Algérie, le questinne-t-elle. Ce qui intéressait les USA c'est que l'Europe protège leurs navires qui transitaient par la mer Méditerranée. L'Histoire est claire : les USA ont soutenu la France pour coloniser l'Algérie.
A la lumière de ces mises au point historiques, Tebboune a donc mélangé les personnalités. Il a du évoquer Georges Washington en lieu et place du Sultan Moulay Abderrahman. Les historiens au plan mondial, témoignent que le seul et unique qui armait l'Emir abdelkader était le sultan marocain.
D'ailleurs, c'est parce que la France en a eu assez de ce soutien marocain, qu'elle a envahi les ports de Tanger, Larache et Tetouan jusqu'à approcher Oujda provoquant la bataille d'Isli.
A.Tebboune, relève Badria Atallah, est une étrange personne à bien des égards : il fait faire tapisserie pendant des années dans une quelconque antichambre à Georges Washington, ressuscité pour les besoins de sa fable historique, le temps que l'Emir Abdelkader grandisse assez pour lui donner les pistolets qui lui serviront à combattre son propre allié : la France.
Dans sa vie réelle, Il se dispute avec la France et s'en va à plat ventre faire des courbettes aux USA ; alors que c'est à la Russie qu'il achète les armes et qu'il fait allégeance pour se donner le courage de ses ambitions belliqueuses. L'histoire révèle que quand feu Hassan II a choisi pour son pays le libéralisme et le capitalisme, l'Algérie a opté pour le communisme. Mais peut-être que ce qui fait le lit de Tebboune est attaqué par les mites, ce qui expliquerait ce retournement de veste.


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