Pour les JO 2020, la gouverneure de Tokyo a promis un événement plus propre, plus transparent, les mots-clés étant « durabilité et viabilité ». Les organisateurs pourraient aller »très loin » en fabriquant les médailles à partir de vieux smartphones et autres déchets électroniques. Ce stratagème, destiné à limiter le gaspillage, aurait été évoqué pour la première fois par les organisateurs et le gouvernement japonais lors d'une réunion organisée par une ONG japonaise. Il permettrait d'utiliser efficacement une partie des 650.000 tonnes de déchets électroniques produits chaque année dans le pays, à condition d'améliorer la collecte : moins de 100.000 tonnes seraient récupérées aujourd'hui (selon le journal Nikkei Asian Review). À noter que l'or et l'argent contenus dans les déchets électroniques du pays représenteraient respectivement 16 % et 22 % des réserves mondiales.