Avec un score de 60,3 dans l'Indice 2025 de la liberté économique, le Maroc progresse de 3,5 points en un an et se classe 86e à l'échelle mondiale, 7e au sein de la région Moyen-Orient / Afrique du Nord (MENA). Le produit intérieur brut en parité de pouvoir d'achat (PIB-PPA) atteint 376,9 milliards de dollars, soit 10 181 dollars par habitant tandis que la croissance économique s'établit à 3,4 % en 2023. Le taux de chômage s'élève à 9,1 %, l'inflation à 6,1 % et la dette publique représente 69,5 % du PIB. La fiscalité absorbe 19,7 % du PIB, avec des taux marginaux de 38 % pour l'impôt sur le revenu et de 32 % pour l'impôt sur les sociétés. Le déficit budgétaire moyen sur trois ans se chiffre à -5,3 %, alors que le droit de douane moyen pondéré demeure élevé, à 13,9 %. Le Maroc voit sa position rehaussée au sein de l'Indice 2025 de la liberté économique (ILE), son score s'établissant à 60,3, soit une progression de 3,5 points en un an. À l'échelle mondiale, le royaume occupe désormais le 86e rang, tandis qu'au sein de l'ensemble Moyen-Orient / Afrique du Nord (MENA), il se hisse à la 7e place, excédant tant la moyenne régionale (58,6e) que l'indice global (59,7), selon les données consolidées en novembre 2024 par la Fondation pour l'héritage et la liberté économique (FHLE). Cette élévation procède d'un essor du secteur privé, d'un élargissement du socle productif et d'une plus grande fluidité des échanges. Toutefois, plusieurs entraves continuent d'alourdir l'essor économique, notamment la persistance d'une rigidité structurelle du marché du travail, qui limite l'émergence d'emplois pérennes. L'équilibre macroéconomique demeure préservé, avec une inflation contenue à 6,1 % et une croissance de 3,4 % en 2023, portant le produit intérieur brut en parité de pouvoir d'achat (PIB-PPA) à 376,9 milliards de dollars, soit 10 181 dollars par habitant. Le chômage atteint 9,1 %, tandis que l'endettement public se maintient à 69,5 % du PIB. Les échanges extérieurs restent grevés par un tarif douanier moyen pondéré de 13,9 %, bien que le principe d'égalité de traitement entre investisseurs nationaux et étrangers soit généralement assuré. Le secteur financier, en constante expansion, diversifie ses instruments de financement, et la Bourse de Casablanca demeure accessible aux capitaux internationaux. Des efforts à accomplir Sur le plan fiscal, la pression s'élève à 19,7 % du PIB, avec des taux marginaux de 38 % pour l'imposition des revenus et de 32 % pour les sociétés. Le déficit budgétaire moyen sur trois ans se chiffre à -5,3 % du PIB tandis que les dépenses publiques se stabilisent à 32,7 % du produit intérieur brut. Si les droits de propriété jouissent d'une protection excédant la norme mondiale, l'efficacité judiciaire et la probité administrative restent perfectibles, fragilisant la prévisibilité institutionnelle et la confiance des investisseurs. À l'aune de ces évolutions contrastées, l'amélioration du climat des affaires et l'assouplissement du cadre réglementaire apparaissent comme des leviers décisifs pour affermir cette trajectoire ascendante.