Selon les données provisoires publiées par l'Office fédéral de la statistique (Destatis), les Etats-Unis se sont maintenus, en 2024, au rang de premier partenaire commercial de l'Allemagne, toutes catégories confondues, avec un volume d'échanges bilatéraux s'élevant à 252,86 milliards d'euros, dont 161,34 milliards d'euros d'exportations et 91,52 milliards d'euros d'importations, dégageant ainsi un solde excédentaire en faveur de l'Allemagne de près de 69,82 milliards d'euros. À la deuxième place, la République populaire de Chine a totalisé un volume de 246,03 milliards d'euros, se répartissant entre 89,94 milliards d'euros d'exportations allemandes et 156,09 milliards d'euros d'importations, soit un déficit commercial de 66,15 milliards d'euros pour Berlin. La France, pour sa part, demeure solidement ancrée à la troisième position, avec un chiffre d'affaires bilatéral de 182,35 milliards d'euros, dont 115,34 milliards d'euros d'exportations et 67,01 milliards d'euros d'importations, ce qui représente un excédent commercial de 48,32 milliards d'euros au profit de l'Allemagne. Le Maroc, bien qu'éloigné du peloton de tête, figure à la 50e position dans le classement des partenaires commerciaux de la République fédérale. Les échanges germano-marocains ont atteint en 2024 une valeur cumulée de 6,72 milliards d'euros, comprenant 3,49 milliards d'euros d'exportations allemandes vers le Royaume chérifien, contre 3,23 milliards d'euros d'importations. Le solde s'est établi à +263,76 millions d'euros en faveur de l'Allemagne. Derrière les mastodontes du commerce mondial, d'autres partenaires régionaux consolident leur présence dans le tissu des échanges germaniques. Le Royaume-Uni se hisse à la sixième place avec 116,45 milliards d'euros, tandis que l'Italie, la Pologne et les Pays-Bas maintiennent des positions de premier plan, tant par l'intensité des flux que par la constance de leurs liens avec l'économie allemande. L'examen des balances commerciales met en exergue des disparités significatives : la Chine, le Japon, les Pays-Bas et la Corée génèrent d'importants déficits pour l'Allemagne, à l'inverse des Etats-Unis, de la France et du Royaume-Uni, qui constituent des débouchés excédentaires pour l'industrie allemande.