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"Dbibina" : Jerando appelle à la rébellion au Maroc... sous un étrange et douteux regard permissif canadien
Publié dans Barlamane le 03 - 05 - 2025

Un jour c'est comme ci, un jour c'est comme ça... ainsi est Hicham Jerando, le type qui se prétend redresseur des torts qui frappent le Maroc.
"Dbibina" a l'impression que ce gars fait des vidéos en fonction de ses énervements, de son humeur, et il ne s'embarrasse pas, mais alors pas du tout, de la moindre incohérence dans ce qu'il raconte. Il reste persuadé que jeter en pâture des noms dans ses vidéos suffit à faire de lui un héros et à donner de la consistance à ses mots.
"Dbibina" vient donc de regarder la bizarroïde et dernière vidéo d'un Jerando, visiblement en pleine crise de nerfs, qui ne cessait de se répéter, de crier, de frapper des mains, tout en se trompant sur les noms et sur les faits.
Ses cibles sont toujours les mêmes, de la monarchie aux services de sécurité, en passant par la justice et ses hauts responsables et d'autres encore, tout en bavant de rage, face au regain de l'attachement des Marocains à l'égard de leurs institutions nationales, qu'il ne cesse de constater, au fur et à mesure qu'il vomit ses propos orduriers et calomnieux.
Son message, son ''idée'' ? Il y a du chômage, c'est grave, il faut faire sauter le régime. Voilà, "Dbibina" sourit de tant d'indigence intellectuelle et d'inconsistance. Donc il passe à autre chose, et relève deux faits qui lui semblent importants.
Le premier est l'instabilité de Jerando dans ses «positions», si l'on peut appeler ça des «positions.» Voici quelques semaines, et au terme d'intenses débats avec ses multiples sources d'information, parmi les singes d'Indonésie et de Malaisie, Jerando a griffonné une déclaration dans laquelle il affirmait, en gras dans le texte : ''Je suis royaliste et je le dis par conviction. J'aime le Souverain et je défends l'unité du pays''.
Sauf que les singes, excédés par la noirceur de ce personnage psychopathe et écœurés par sa perfidie, n'ont pas manqué de l'insulter, et Jerando a décidé de faire cette vidéo, où il s'en prend clairement à la monarchie, lui impute tous les maux du pays et exhorte même la population à se soulever, à descendre dans les rues... un clair appel à la sédition et au soulèvement populaire contre le pouvoir.
Or, Jerando étant résident au Canada, "Dbibina" peut s'interroger sur la notion de droit et de respect des relations bilatérales par ce pays, et c'est le deuxième fait relevé par "Dbibina".
Comment donc un Etat qui se dit ami du Maroc, avec lequel il entretient tant de bonnes relations depuis plus d'une soixantaine d'années, qui abrite une forte communauté marocaine et bénéficie de ses savoirs et de ses connaissances, peut-il laisser faire un type comme Jerando, qui appelle ouvertement au chaos et à la révolution ?
Non pas que "Dbibina" s'inquiète d'une quelconque réponse populaire aux élucubrations de Jerando, mais il s'interroge sur l'inertie des autorités canadiennes, qui ressemble de plus en plus à de la duplicité.
Le Canada considère-t-il, avec une mauvaise foi évidente, que ce que dit ce gars relève de la liberté d'expression ?
"Dbibina" constate quand même la réaction des Canadiens à la volonté de Trump d'annexer leur pays dirigé selon lui par un «gouverneur.»
Les Canadiens savent donc ce qu'est l'atteinte à l'intégrité et à l'unité d'un pays, mais ils laissent faire Jerando. Serait-ce de l'hostilité masquée au Maroc ? Serait-ce simplement de l'incompétence politique ?
"Dbibina" pense que peut-être, il s'agit là de l'héritage de l'ancien Premier ministre Justin Trudeau qui résumait les relations internationales de son pays aux Etats-Unis, avant qu'il n'en découvre la réalité amère avec Trump.
Peut-être aussi que son successeur Mark Carney, plus mature et plus expérimenté, comprendra qu'entretenir de bonnes relations avec le Maroc, lui permettrait d'avoir une ouverture sur un marché prometteur, lui-même connecté aux économies africaines et golfiques.
Mais aujourd'hui, "Dbibina" constate cette attitude canadienne de laisser insulter un pays ami et de permettre le lancement d'appels au soulèvement et à l'anarchie, depuis son territoire contre ce pays ami qu'est le Maroc.
Et pourtant, Jerando est condamné au Canada pour outrage au tribunal, il est poursuivi au Maroc et au Canada, pour escroquerie, chantage et appels à la violence.
Les dirigeants canadiens sont-ils donc naïfs et irresponsables à ce point pour laisser un tel individu s'agiter ainsi, au risque de mettre en péril les intérêts stratégiques maroco-canadiens, s'interroge "Dbibina" ?
En visualisant la vidéo de Jerando, il est clair que ce type a perdu son entendement. S'en prendre à la monarchie est une ligne rouge que les Marocains ont toujours refusé de franchir depuis 1200 ans, et qu'ils ne franchiront jamais.
"Dbibina" se souvient des manifestations de 2011, au cours desquelles les manifestants ont rejeté tout slogan contre la monarchie ; garante de la stabilité et de l'unité du pays. "Dbibina" le sait, les Marocains le savent et ils ont eu deux réactions aux élucubrations de Jerando : d'abord, les réseaux sociaux ont foisonné dernièrement d'un nombre croissant de réactions aux insanités de Jerando, et ensuite la troupe de chimpanzés qui suivent ce dernier ne cesse de se réduire comme une peau de chagrin. Tout cela explique le ton dépité de Jerando dans ses vidéos.
Et pour le public initié, celui-ci ôtera certainement tout ce qui reste de crédibilité à ce gars, qui confond, pas une fois mais deux, le défunt Mohsine Fikri avec l'ex-garde du corps Khalid Fikri.
Il y a cependant une phrase sur laquelle "Dbibina" s'est arrêtée dans cette vidéo, quand Jerando hurle que la ''bête'' est née. Oui, la ''bête enragée'' est là, prospère au Canada dont l'insouciance de laisser prospérer chez lui un mercenaire qui appelle explicitement à la violence, pourrait lui coûter cher.
Et donc, en attendant que ce pays comprenne où est son intérêt, "Dbibina" laisse Jerando, à la vox populi marocaine, qui connaît ses problèmes et conteste à longueur de journée, dans les limites et les cadres institutionnels, mais sans jamais, au grand jamais, permettre que l'unité de son pays ou sa monarchie soient atteintes par des criminels aux allures de fous comme Jerando.


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