Le tissu entrepreneurial marocain s'est enrichi de 29 103 nouvelles entités à l'issue du premier trimestre 2025, d'après les données publiées par l'Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC). Cette progression témoigne d'un essor économique constant, bien que contrasté selon les régions et les secteurs. Sur l'ensemble des créations recensées, 20 951 relèvent du statut de personne morale, tandis que 8 152 sont constituées sous forme de personnes physiques. Ces chiffres sont extraits du tableau de bord général du baromètre de la création d'entreprises publié par l'Office. La ventilation sectorielle révèle une prédominance persistante du commerce, qui concentre 36,11 % des immatriculations. Viennent ensuite le secteur du bâtiment et des travaux publics ainsi que les activités immobilières (19,86 %), les services divers (17,33 %), l'industrie (7,43 %), le transport (7,36 %) et l'hôtellerie-restauration (5,35 %). Le secteur des technologies de l'information et de la communication ne représente, quant à lui, que 3,13 % des nouvelles entités, devant l'agriculture et la pêche (1,85 %) et les activités financières (1,57 %). Casablanca-Settat toujours en tête Au niveau régional, la concentration des créations demeure marquée par la suprématie de Casablanca-Settat, qui enregistre à elle seule 9 364 nouvelles entreprises. Cette performance place la métropole loin devant Tanger-Tétouan-Al Hoceima (3 867), Rabat-Salé-Kénitra (3 644) et Marrakech-Safi (3 252). Suivent, dans une moindre mesure, les régions de Fès-Meknès (2 121), Souss-Massa (2 032), l'Oriental (1 715) et Laâyoune-Sakia El Hamra (1 064). Les régions les moins dynamiques demeurent Béni Mellal-Khénifra (740), Drâa-Tafilalet (682), Dakhla-Oued Eddahab (409) et Guelmim-Oued Noun (213). La SARL-AU reste la forme juridique privilégiée En matière de structuration juridique, les créateurs d'entreprises continuent de privilégier des formes sociales simples et flexibles. Ainsi, les sociétés à responsabilité limitée à associé unique (SARL-AU) représentent 65,6 % des créations, contre 33,8 % pour les SARL à plusieurs associés. Les sociétés anonymes (SA), plus contraignantes en termes de gouvernance, ne constituent que 0,2 % des immatriculations.