Un avion C-130H-LM Hercules des Forces armées royales (FAR) du Maroc, immatriculé CN-AOP (02003E), stationne depuis le 18 juin à Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso, où il soutient la campagne annuelle de sauts en parachute du centre d'instruction aéroportée, mobilisant plus de 500 stagiaires, selon des informations obtenues par Barlamane.com. Cette présence traduit l'engagement durable de Rabat dans le perfectionnement des troupes burkinabè. En mai, une délégation d'officiers du Burkina Faso a séjourné dans la capitale marocaine pour une formation spécialisée placée sous l'égide de la direction de l'histoire militaire, relevant de l'état-major des FAR. Ce cycle d'enseignement, porté à la connaissance de Barlamane.com, procède d'une coopération structurée entre les deux pays, fondée sur l'échange rigoureux d'expérience et la transmission méthodique du savoir-faire opérationnel. Des liens forgés par la pratique sur le terrain Selon des sources proches du programme, le cursus a mis l'accent sur les engagements extérieurs du Maroc, notamment les opérations menées sous mandat de l'Organisation des Nations unies (ONU). Destiné à des formateurs militaires appelés à diffuser ces doctrines au sein de leur armée, le stage burkinabè alterne études de cas, exercices pratiques et mises en situation inspirées des missions multilatérales. Les stagiaires y découvrent les principes d'emploi, la discipline et la coordination indispensables à l'efficacité des FAR. Ce dialogue, placé sous le signe de la constance, reflète la volonté de Rabat de contribuer à l'élévation du niveau de compétence des armées africaines face aux périls actuels — bandes armées transnationales, filières criminelles structurées, érosion des dispositifs sécuritaires. Pour le Burkina Faso, touché par une insécurité persistante dans ses provinces septentrionales, ces apprentissages offrent une base pragmatique à l'édification d'un encadrement militaire plus solide, apte à répondre aux exigences d'un théâtre complexe et changeant.