Le directeur général de la sûreté nationale et de la surveillance du territoire (DGSN-DGST), Abdellatif Hammouchi, a reçu jeudi 12 septembre à Rabat la directrice générale de la sécurité intérieure française (DGSI), Céline Berthon, accompagnée d'une délégation sécuritaire de haut rang. Selon une note de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), les échanges entre les deux responsables «ont porté sur les moyens de développer les mécanismes de coopération bilatérale dans le domaine sécuritaire, en parallèle à l'approfondissement du partenariat entre les deux pays pour faire face aux défis sécuritaires imposés par l'environnement international et régional, en particulier les menaces terroristes dans les zones de tension, notamment au Sahel et au Sahara». La même source a souligné que les deux parties «ont également abordé la nécessité de soutenir les opérations conjointes entre les services marocains et français de sécurité intérieure, celles-ci ayant démontré à plusieurs reprises leur efficacité dans la neutralisation d'un ensemble de menaces terroristes aux niveaux régional et international». Coopération élargie aux grands événements et aux menaces hybrides Mme Berthon a salué, lors de cet entretien, «la contribution des services de sécurité marocains à la protection des Jeux olympiques d'été organisés à Paris en 2024». Elle a, dans le même esprit, examiné avec M. Hammouchi «les modalités de coordination et de synergie en vue d'accompagner la réussite de la Coupe d'Afrique des nations de football que le Maroc accueillera en 2025 ainsi que l'organisation conjointe par le Maroc, l'Espagne et le Portugal de la Coupe du monde 2030». Les discussions ont porté, selon le communiqué, sur «l'échange d'expertises et d'informations opérationnelles concernant la prévention des menaces majeures pesant sur la sécurité publique». Les responsables ont par ailleurs évoqué «la nécessité de renforcer les mécanismes de coopération bilatérale entre les services de sécurité intérieure marocains et français afin de contrer les divers actes hostiles menaçant la sûreté des deux pays, y compris les opérations d'espionnage extérieur et les activités qui y sont liées». Le communiqué a conclu que cette rencontre «reflète l'importance particulière accordée à la coopération bilatérale maroco-française dans le domaine sécuritaire, en tant que modèle efficace et régulier de coopération globale entre les deux nations, notamment dans la lutte contre le terrorisme, l'extrémisme et l'immigration illégale, sur la fondement d'une conviction partagée quant à la nécessité de concevoir une vision anticipative commune face à l'ensemble des menaces criminelles et terroristes transfrontalières».