Des articles approximatifs en arabe avancent qu'Israël aurait entravé la reprise des vols avec le Maroc pour des raisons sécuritaires. Les données officielles démentent cette présentation et établissent que les deux pays ont déjà entériné le rétablissement de la liaison, désormais suspendu à des dernières formalités que les services compétents s'emploient à parachever. Tel-Aviv précise que «les autorisations requises ont été transmises aux instances aéronautiques» pendant que les transporteurs, marocains comme israéliens, attendent la fin de ces ultimes vérifications avant la remise en service du trajet interrompu au début du conflit de 2023. Des médias arabophones ont soutenu que des réserves d'ordre sécuritaire exprimées par Israël, notamment par le Shin Bet (Shabak, le service de renseignement intérieur) empêcheraient la réactivation des vols entre le Maroc et Israël. Cette assertion est fausse, voire tendancieuse. Les informations complètes publiées en Israël, notamment par le site Calcalist, montrent qu'aucune objection sécuritaire n'empêche la restauration des liaisons aériennes. D'après ces sources, après un échange téléphonique entre la ministre israélienne des transports, Miri Regev et son homologue marocain, Abdessamad Kayouh, «les deux responsables ont annoncé ensemble la reprise des vols suspendus lors du déclenchement de la dernière guerre (de 2023)». Il est toutefois précisé que «cette annonce, bien que décisive, ne suffit pas à elle seule à permettre immédiatement le retour des rotations, les autorités de sécurité n'ayant pas encore achevé les formalités habituelles accompagnant la réouverture d'une ligne aérienne». Les textes rapportent encore que «les compagnies israéliennes souhaitent vivement se réengager sur un trajet particulièrement prisé avant le conflit ; Israir a spontanément sollicité les autorités sécuritaires afin d'obtenir le renouvellement des autorisations nécessaires, tandis qu'El Al demeure en position d'attente, sa desserte antérieure portant sur une ville différente de celle visée par l'annonce officielle». Les services de sûreté «étudient en ce moment même les demandes présentées» et «aucune date ne peut encore être annoncée pour le premier vol». Clarifications officielles des autorités israéliennes et statut des transporteurs Concernant la compagnie Royal Air Maroc (RAM), les articles rappellent qu'elle «avait suspendu ses rotations au début du conflit mais conserve l'ensemble des autorisations réglementaires lui permettant d'assurer la liaison dès que les conditions seront réunies». Les mêmes sources signalent que «la trêve et la reprise des contacts institutionnels entre les ministères des transports des deux pays permettent d'entrevoir le rétablissement complet des vols». La précision la plus explicite émane du ministère israélien des transports. Celui-ci affirme que «contrairement aux affirmations diffusées, l'autorisation des organismes de sécurité des deux pays a bel et bien été transmise à l'autorité de l'aviation civile rendant inexacte toute allégation selon laquelle la ministre aurait annoncé la reprise des vols avant la réception de ces autorisations». Le communiqué poursuit en indiquant que «les compagnies israéliennes seront informées, après la conclusion des évaluations techniques, de leur faculté de desservir le Maroc tandis que les transporteurs marocains disposent déjà du droit d'effectuer des vols de passagers». Les informations officielles concordent donc : aucune réserve sécuritaire israélienne n'entrave la reprise des vols. Les données fournies par les autorités compétentes infirment entièrement l'affirmation selon laquelle Israël aurait empêché la réactivation de la liaison aérienne.