L'écrivaine belgo-marocaine, présidente fondatrice de l'asbl Succès, a été reçue dernièrement par leurs Majestés le Roi et la Reine de Belgique pour son titre de femme de paix.
Elle sera également honorée le 10 octobre prochain au Maroc lors d'une cérémonie organisée par l'association Al Anwar, sous la présidence de la Princesse Lalla Meryem, au cours de laquelle plusieurs femmes marocaines seront mises à l'honneur pour leur engagement et réalisations.
Suite à cette visite au Maroc, Betty Batoul a répondu favorablement à une invitation émanant de l'Association « Cité portugaise », pour une rencontre avec le public jdidi, le 12 octobre, 18 h à la cité portugaise. Entrée libre.
Rappelons que Betty, ou Batoul de son prénom marocain, est née à Bruxelles, d'un mariage mixte belgo-marocain.
Son roman « Coquelicot en hiver ? Pourquoi pas… », lui a valu le Prix Condorcet Aron. Elle y parle sans tabou de la maltraitance des enfants, de la violence conjugale, des fléaux sociaux qui touchent encore beaucoup d'enfants, beaucoup de femmes et les condamnent à souffrir la plupart du temps en silence…C'est un roman qui a pour mot d'ordre de rendre l'espoir aux femmes maltraitées.
Un coquelicot unique, à l'image de l'enfant arrivé à l'âge adulte, brisé en mille morceaux et qui a pu se reconstituer, recouvrer son bonheur et son enthousiasme d'enfance. C'est la description émouvante d'une adolescente qui galère. C'est le temps du doute, du sentiment du rejet par tous, de la hantise du suicide et, plus tard, de la solitude noyée dans l'alcool, de l'enfer de la violence conjugale…jusqu'à une certaine nuit d'avril…un Virage. Et là, un pétale s'ouvre, puis un deuxième…pour constituer en fin de compte un coquelicot…la sortie du tunnel.
Un coquelicot unique, fier de ses origines. Nul ne peut le cueillir et nul ne peut le posséder ou l'« l'enfermer » dans un vase, sous peine de lui faire perdre sa splendeur et sa superbe.
C'est un coquelicot qui se sent bien là ou il est. Là où il pousse. Pareil à une certaine Betty Batoul, à ses racines, à une enfance « ballotée » entre le Maroc et la Belgique. Mais une vie qui reste sienne et dont elle reste fière.
Batoul a vécu une grande partie de son enfance à El Jadida. Son père n'est autre que feu Kaddour, l'ex-propriétaire de l'Hôtel-Restaurant-Bar: la Brise (route d'Oualidia), et ses études primaires ont été faites à l'école mythique de Khadija Oum El Mouminine.
Et aujourd'hui, c'est pour son courage ; pour son roman ; pour sa fondation asbl succès et pour son combat acharné au profit des femmes et des enfants maltraités, qu'elle vient d'être reçue par leurs Majestés le Roi et la Reine de Belgique pour son titre de femme de paix
Et c'est pour cette même cause qu'elle sera honorée en octobre prochain dans son deuxième pays, le Maroc, lors d'une cérémonie organisée par l'association Al Anwar, sous la présidence de la Princesse Lalla Meryem.
Pour toutes celles et tous ceux qui souffrent, qui broient du noir, seuls, recroquevillés sur eux-mêmes et incapables de trouver la force nécessaire pour se relever et continuer à se battre, Betty Batoul représente l'exemple à suivre. L'espoir qui revigore et donne envie de se battre.
Pour toutes ces choses accomplies, nous disons à Batoul Bravo, Merci et a très bientôt.