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Innovation : Tout se joue sur la recherche scientifique
Publié dans Finances news le 21 - 07 - 2011

1.007 brevets d'invention ont été déposés en 2010 à l'OMPIC.
Le Maroc consacre à peine 0,8% de son PIB à la recherche et développement.
Depuis 2006, le Royaume a adopté une politique en vue de promouvoir cette activité.
50 MDH pour financer les projets novateurs des entreprises.
Le Maroc dispose d'un potentiel énorme en matière d'innovation, et les brevets d'invention en nette évolution en témoignent. Malgré une politique assidue pour l'évolution et la promotion de la recherche et du développement adoptée depuis, notre pays a encore des reproches à se faire.
Les dépôts de brevets d'invention à l'Office Marocain de la Propriété Industrielle et Commerciale (OMPIC) sont passés de 561, en 2004, à 1.007 en 2010, soit une progression de 80%. Ce qui est énorme comme évolution. Toutefois, les universités et les entreprises déposent beaucoup moins de brevets que les personnes morales. L'invention individuelle dépasserait-elle celle des universités qui sont dotées de laboratoires scientifiques et de ressources humaines qualifiées ? Dans le classement 2011 de «The global innovation index», la position du Maroc n'a pas bougé d'un cran. Il est 94ème sur 125 économies.
Qu'en est-il de l'efficacité des innovations made in Morocco ? À ce niveau, il faut dire que le Maroc a encore des efforts à fournir. Selon l'«indice d'efficacité d'innovation», le Royaume perd des places pour stagner à la 103ème position. Encore une fois, on ne pourrait pas évoquer l'efficacité sans parler de celle de la recherche et développement.
Il est inconcevable que dans un pays classé en 2011, selon l'Indice global de l'innovation, numéro 1 mondial en termes de diplômés universitaires en sciences, la recherche scientifique reste à la traîne. Pis, un soutien d'à peine 0,8% du PIB est consacré à la recherche et développement dans notre pays. Pour ce qui est des ressources humaines, le Maroc dispose de plus de 20.000 chercheurs, ce qui équivaut à seulement 6 chercheurs pour 10.000 habitants, un pourcentage très en deçà de la moyenne internationale.
Il faut ajouter à cela l'évolution de la production scientifique qui, de par sa quantité et non sa qualité, reste éloignée des aspirations. Selon un observateur, ceci est dû au changement du mode de recrutement des chercheurs. En effet, avant 1997, on recrutait des chercheurs titulaires d'un DES, s'ensuivit logiquement la préparation du doctorat du chercheur recruté et qui devait, en plus de cela, faire de la recherche et publier des articles. Après 97, les choses ont changé. Les chercheurs recrutés étaient déjà titulaires d'un doctorat et de ce fait n'étaient plus obligés de passer par la case recherches …
Ceci dit, l'évolution de la production scientifique a tout de même eu lieu. Cette production, appréciée en termes de nombre de publications des chercheurs dans des revues spécialisées nationales ou internationales, a enregistré une hausse de 9% entre 2006 et 2009
Cette tendance à la hausse doit être soutenue à travers le développement des compétences humaines nationales et la promotion du secteur de la recherche et développement.
Le manque d'organisation du domaine de la recherche peut représenter un risque de fuites de cerveaux dans la mesure où, si nos chercheurs ne trouvent pas les conditions de travail nécessaires, ils se réfugieront, comme c'est déjà le cas, dans les pays dits «paradis scientifiques». Il faut donc que notre pays continue son chemin vers une meilleure valorisation de la recherche. Aussi, cette valorisation ne peut se faire loin du monde des entreprises. Il faut une réelle adaptation de l'innovation aux besoins du monde de l'entrepreneuriat. D'ailleurs, de nombreux acteurs critiquent le manque d'interactions entre le monde de la recherche et le privé. D'où l'initiative de créer 15 clusters à l'horizon 2013.
En effet, en matière de promotion de recherche - développement, le gouvernement a adopté depuis 2006 une politique pour organiser, structurer et développer la recherche scientifique. Cette stratégie, d'une part, a identifié un certain nombre de mesures destinées à améliorer les performances du Système National de Recherche et d'Innovation (gouvernance, financement, mobilisation et valorisation des ressources humaines, valorisation, évaluation, etc.) et, d'autre part, a également défini, en concertation avec les partenaires concernés, les priorités nationales de recherche en tenant compte des stratégies gouvernementales en matière de développement.
C'est l'Etat qui finance
L'innovation a souvent été freinée par le manque de financement. Dans ce sens, un fond de 50 MDH a été mis en place au profit des entreprises voulant faire de la recherche en collaboration avec les laboratoires de recherche et développement. Ce financement est plafonné à 2 MDH par projet. Par ailleurs, pour encourager les start-up en phase de démarrage, le programme Intilak propose une couverture à hauteur de 90 % des dépenses liées au projet de développement dans la phase post-création, dans la limite d'un plafond de 1 million de DH. Un autre produit, Tatwir, qui intervient en phase de développement, couvrira 50 % des dépenses engagées dans le cadre d'un projet de recherche et développement, dans la limite de
4 millions de dirhams. Par ailleurs, un Centre Marocain de l'Innovation (CMI) permettra aux porteurs de projets innovants d'avoir accès aux différents produits de subvention et représentera une interface entre les entrepreneurs et l'ANPME.


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