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Groupes Urbains de Sécurité
Publié dans Finances news le 05 - 05 - 2005

Les Groupes Urbains de Sécurité ne font pas l’unanimité à Casablanca. Entre ceux qui les «adoptent» et ceux qui les «rejettent», les GUS ont bien du pain sur la planche pour «s’imposer» en tant que force d’intervention qui existe pour le bien des citoyens.
De leur nom GUS, les agents de police de proximité font leur show à Casablanca depuis sept mois. Depuis le 17 octobre 2004, la ville s’est dotée de trois Groupes Urbains de Sécurité; une entité nouvelle qui veut refléter l’image humaine d’une police proche du citoyen.
Mais l’opinion publique ne leur facilite pas les choses. Au lendemain de la prise de leurs fonctions, les GUS, habillés en bleu et se pavanant dans des 4x4 Prado, des fourgons Partner et sur des motos Honda
NX-R 125, ont été affublés du nom de «Croatia» à cause de leurs casquettes aux couleurs blanche et rouge, qui rappelle le drapeau de la Croatie. Drôle de sobriquet !
Des avis partagés
S’ils ont suscité la curiosité des gens, ils se sont vite attiré leur foudre aussi. Et pour cause ! Les Casablancais trouvent les GUS hautains et pas très aimables et ne font que gaspiller le carburant payé par le contribuable. Certains prétendent même que les GUS sont incapables de faire des rondes dans les quartiers à très haut risque.
D’ailleurs, on leur reproche aussi une présence quasipermanente dans les quartiers huppés de la ville au lieu de patrouiller dans les quartiers périphériques qui connaissent une recrudescence de la criminalité. Cependant, c’est un avis qui n’est pas unanime.
Lors d’un accident de la circulation survenu à l’heure de pointe sur le boulevard Massira Khadra à Casablanca, une patrouille de GUS qui passait par là est rapidement intervenue pour que la circulation ne soit pas perturbée. Ils ont également assisté les propriétaires des véhicules accidentés. Les GUS se sont déployés instantanément de manière très organisée et ont rétabli le cours de la circulation.
Ceci dit, s’ils sont présentés comme le fruit d’une profonde réflexion, les GUS semblent encore à la recherche de leur voie. Et là encore, l’avis des Casablancais est très partagé.
Il est vrai que leur présence marque cette logique de prévention et de dissuasion que les GUS prônent. Mais, leur indice d’efficacité relève de leur capacité à communiquer avec les gens en plus d’une disponibilité permanente par rapport aux besoins des populations. Ils doivent être opérationnels, avec une capacité de négociation. Et à ce jour, disons que les GUS n’ont pas encore été mis à rude épreuve.
Concrètement, il est encore tôt pour établir un bilan concernant l’activité des GUS, quoiqu’on avance une baisse de 50 % du taux de criminalité. Toutefois, si l’évaluation du rendement des GUS reste encore précoce au niveau de la baisse des incidents criminels, il est toujours possible d’évaluer, par contre, leur insertion, leur adaptation et leur acceptation au sein de la société marocaine.
Disons qu’il existe une sorte de cohabitation entre les Casablancais
et les GUS. Les premiers sont conscients de l’importance de l’intervention des seconds dans des accidents ou en cas d’agression, les GUS eux, savent que leur raison d’être est de veiller à la sécurité des citoyens.
Finalement, on peut résumer la relation qui existe entre les Casablancais et les GUS en une seule phrase : « Je t’aime, moi non plus ! ».


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