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Construction en hauteur : La verticalité divise toujours les promoteurs et les autorités
Publié dans Finances news le 04 - 10 - 2012

Les promoteurs estiment que cette option résoudra une grande partie de la problématique du foncier.
Les autorités de tutelle avancent l'absence d'infrastructures adéquates.
La construction en hauteur est un sujet très débattu au Maroc. Il concerne le plus souvent les grandes métropoles où la disponibilité du foncier devient une problématique structurelle.
La verticalité est vivement défendue par les promoteurs immobiliers. C'est une option qui permettra de résoudre en grande partie le handicap de la rareté du foncier et de dégager des terrains qui peuvent servir pour les espaces verts, les voiries ou les lieux de loisirs ou d'activités. La Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI) n'a cessé de mener des campagnes de lobbying dans ce sens. Elle attend que ses revendications soient retenues dans le cadre des prochaines Lois de Finances.
Mais les autorités avancent une autre version. La verticalité est le plus souvent soumise à dérogations. Il est très rare que les hauteurs dépassent 7 étages
Pouvoir construire en hauteur est un combat mené de longue date par les promoteurs. Prendre de la hauteur est une manière inévitable de densifier les villes marocaines et de freiner leur extension vers des terrains agricoles. Mais aussi une «liberté» à mettre en œuvre tout en respectant le développement durable.
«Autoriser des constructions verticales permet d'augmenter l'offre en logements et, de ce fait, soulager la pression sur le foncier. Ceci est surtout valable dans les métropoles ou les villes qui souffrent d'une rareté du foncier. Par ailleurs, il faut également activer la promulgation des plans d'aménagement, ouvrir à l'urbanisation de nouveaux quartiers enclavés et procéder à la rénovation urbaine au niveau des centres», souligne-t-on à la FNPI.
Le ministère de tutelle estime que cette option doit être traitée au niveau local du fait que chaque ville a ses propres spécificités et ses contraintes. Nabil Benabdellah a expliqué que «c'est une option qui peut être débattue mais que la problématique du foncier ne peut pas être résolue uniquement par la construction en hauteur». «Nous voulons apporter une approche globale à ce sujet.
Il s'agit d'agir territorialement et de choisir le foncier nécessaire pour que les interventions des différents départements aillent dans le même sens. L'autre réponse de fond concerne notre approche de l'urbanisme, les lois envisagées suivant la manière de poser les documents d'urbanisme. C'est une réforme de fond qu'il s'agit d'aborder avec beaucoup de volonté politique», a-t-il noté.
Reste que la décision de la verticalité relève toujours des Agences urbaines qui, selon des études et les projections des plans d'aménagement, fixent la hauteur pour une zone résidentielle ou d'activité donnée.
La réticence à l'égard de cette option est toujours dictée par des considérations de disponibilité d'infrastructures, notamment pour l'eau, l'électricité ou l'assainissement.
Par Charaf Jaidani
Classe moyenne : la nouvelle offre de la FNPI
La classe moyenne au Maroc, environ 50% de la population, ne trouve pas actuellement de produit correspondant à ses besoins et à ses capacités de financement.
En vue de permettre l'accession à la propriété de cette importante frange de la population, la FNPI propose dans le cadre de la Loi de Finances 2013, un nouveau produit dont les caractéristiques se présenteraient comme suit :
1 - objet d'une convention Etat/promoteur immobilier, portant sur la réalisation d'un minimum de 200 logements sur 5 ans ;
2 - logement d'une superficie minimale de 80 m2 net sachant que le logement de 80 m2 pourrait contenir un salon et 3 pièces ;
3 - le prix de vente de ce produit n'excèderait pas 6.000 DH HT/m2, soit un prix de vente de 480.000 DH HT pour un logement de 80m2 ;
4 - l'acquéreur bénéficierait d'une aide frontale correspondant au montant de la TVA et le promoteur signataire d'une convention pour ce nouveau produit bénéficierait des mêmes exonérations accordées dans le cadre du logement social ;
5 - l'acquéreur devrait user de ce produit en tant que logement principal pendant une durée minimum de 4 ans.
Cette nouvelle offre dispose des différentes avantages aussi bien pour l'acquéreur, pour le promoteur que pour l'Etat
Pour les acquéreurs, l'offre de logements est hors TVA. Elle est adaptée aux possibilités de financement des ménages et assure une diversité de choix, facilitant la décision à l'acquéreur.
Pour l'Etat la nouvelle formule renforce l'offre destinée aux classes moyennes et les jeunes à la recherche d'un produit adapté. Elle permet une activité économique additionnelle avec création d'emplois grâce à la production de plus de logements et un renforcement de la mixité sociale. L'autre avantage concerne les recettes fiscales supplémentaires qui seront générées par tous les secteurs d'activité liés à la production de ce logement.
Pour le promoteur immobilier, le nouveau produit permet une stimulation de l'investissement par une production adaptée au marché avec création de valeur ajoutée.


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